Les heures tremblantes où la lumière violette surgit
Il est tard il est si tard
Il fait si jour
Le soleil d'hiver pourtant amical
et qui gueule des oracles aux automates du matin
Qui ne voient rien depuis si longtemps
Il fait si jour que j'en ai mal
Jour en dedans jour en dehors
Si j'ouvre la bouche encore le jour qui en sort
Alors je me tais reclus sur le ventre de la terre froide
Cette matière féconde ou j'engloutis mes espoirs
Débauchée sans nom qui nous couchera tous
Concentré comme du régilait dans ma boite
Sans sucre parce que le pis d'une vache industrialisée n'en a pas
C'est comme ça j'ironise
Dans mes cauchemars il y a des PDG qui partent au travail
Je coupe mes paupières pour plaire au jour
Et je les jette à l'orée du bois
Tu ne vois pas ?
On ne m'y reprendra pas
On ne m'y reprendra pas...
- Blog de Zzorg
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 387 lectures
- Envoyer par mail