Le Visage - - -

Publié par patock le 26.05.2012
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       Le vent glace mon visage, sorts moi de ce néant

       L'hiver souligne l'absence de tes gestes, je reste seul dans cet univers

       sans espoir, perdu au fond de mon désespoir

       Le vent me fouette sans discontinu comme l'effet du miroir de ce lac

       ou les vagues semblent se perdre dans un noir et moi, j'ai l'impression

       d'être soudainement cet inconnu qui traverse sans témoignage une

       autre histoire 

       Je pourrais jeter des cailloux dans cette boue en suppliant à genoux

       l'espace d'un court instant pour revivre le mélange de nos deux corps

       étendus, sans témoin seul, ce refrain qui revient dans mon cœur de jeune 

       bambin, il n'es est rien devant ce spectacle désolant peau de chagrin

       Je contemple de mes yeux mouillés le paysage qui semble loin

       je voudrais fuir cette univers et m'enfoncer dans ma simple douleur

       Un bruissement de cormorans vient me rappeler, qu'il y a une vie

       même après le plus grand des tourment, je dois me remémorer les

       temps ou tu m’enlaçais, j'étais simplement heureux dans tes yeux

       sur ta bouche qui soufflait l'amour de ce beau printemps, tes bras qui

       me serraient si tendrement au point de faire jaillir les fleurs des champs

       la chaleur qui se devinait de tes caresses passées comme une peinture

       dans cette nature encore si fragile

       Je voudrais mais, je n'ose tout dévoiler ici-même là ou tu ma donné

       ton parfum qui ne me quittera jamais

       Je dois faire une pause pour que repose tous nos secrets désormais

       continuer dans cette douleur immense, composer avec les nuages

       me faire moins peur, me dire que sans ternir les couleurs, retrouver une 

       forme de douceur

       La vie ne me meurt, cette tempête qui soudainement est venue dans ma vue

       doit disparaître

       Je me dois de t'offrir un nouveau visage

       Je t'envoie mon nu, afin que tes jours restent du plus lointain, mon nouvel aperçu 

       La nuit tombe sur cette journée, elle va disparaître, saisi ma main pour tes

       demains, mon visage, caches le comme un saint. 

                                                                             Petit Patock. Innocent