Ce n'est pas à cause des choses que tu fais
Ou des choses que tu dis
Que je me suis retrouvé entre tes mains
Pourtant je suis dans une belle merde...
Tu m'ensorcelles et je te hais pour ça
Tu mets des silences entre mes mots
Tu t'insinues dans ma vie
Alors que je veux croire qu'il n'y a plus de place
Dans ce coeur griffé jusqu'au sang
Je me persuade encore que je ne t'aime pas
mais je constate impuissant la place que tu prends chaque jour
Et je te maudits de tout mon être
Tu crois pouvoir m'aimer aussi facilement ?
Sans tenir compte des mes démons ?
Mais ou tu te crois ?
Quand tu apprenais à haïr j'essayais de commencer à m'aimer
Juste un peu...
Quand on t'apprenait à tuer
J'essayais d'apprendre à vivre
De l'union de nos deux êtres que crois-tu qu'il peut sortir ?
Tu n'y penses même pas je le vois
De nos étreintes tendres et furieuses tu sors apaisé et heureux
Refait comme au premier jour
Alors qu'après t'avoir lâché je suis dévasté
J'ai peur de ce que tu provoques en moi
J'ai peur de toi soldat
J'ai peur parce que je sais que tu n'es pas désarmé
Et je suis ridicule de penser ça quand je regarde tout mon arsenal
Et j'ai raison dans le même temps quand je vois ce que les guerres ont fait de toi
J'en t'en veux et je m'en veux
De toute mes forces je voudrais t'arracher à moi
Je ne peux signer un traité de paix avec moi-même
Et tu mérites la cour martiale pour vouloir de moi
Sniper un jour sniper toujours
je suis dans ta ligne de mire
Tu n'as pas le goût du sang mais pour ta patrie tu as accepté
D'en être barbouillé...
J'ai du respect et de la colère et je suis paumé aussi
Que crois tu qu'on partage ?
Comment fais-tu ce truc-là ?
Comment se fait-il que je ne pense qu'à toi ?
Le théâtre des opérations est miné
La voix n'est pas dégagée
Pourtant chaque jour tu gagnes du terrain
Je n'arrive même pas à combattre
Peut-être n'essaie-je même pas ?
Si la vie est un combat l'amour ne devrait jamais en être un
Et quand tu auras conquis la place tu me pilleras
Alors moi sans le vouloir je guerrois et entre en résistance
Nos luttes nous laissent chancelants
Nos vies sont deux champs de batailles
Que je préfère encore affirmer comme irréconciliables
Ô Comme je me hais
D'aimer autant ça...
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Commentaires
resi-stance
très beau, merci.
:-)
Merci :-)
Zz