Mind the gap

Publié par Ferdy le 22.02.2010
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the gap signifie quand il n'y a rien et non une marche (a step), par exemple the gap year l'année sabatique, il est vrai cependant qu'en français le fait de citer la marche correspond au fait de risquer de tomber dans le trou entre la descente du train et le quai.
 
Pour celles et ceux qui ont eu l'occasion de visiter Londres, et d'emprunter son métro légendaire, car historique, l'expression a pu paraître singulière, quand on aperçoit le vide, on ne voit pas une marche (même absente), on y perçoit le vide et cela paraît aussi étrange, dans la rue, lorsque l'on se trouve face à des indications aussi évidentes que : look right, look left ; tant de précautions pour simplement circuler en sécurité souligne la fragilité du système, bricolé par les british, circulant en voiture à gauche, en train, à droite ; je crois me souvenir, mais je peux me planter, que certains feux rouges aident les non-voyants (mais, peut-être, était- ce en Suisse ou au Etats-Unis, soudain une voix aimable vous encourage à traverser l'avenue) ;
 
hier, j'évoquais la douche (collective, ils ont aimé les garçons !), aujourd'hui, par manque d'imagination, je me rabats vers ce que je connais le moins : la sécurité ferroviaire, la signalétique urbaine ; on ne pourra pas m'accuser de monopoliser le blog à destination d'une drague intempestive ; bien que ces messages, apparemment anodins, témoignent d'un risque offert à la population, par exemple, si je néglige le vide, je risque de sombrer ou encore, si regardant trop à gauche, je néglige la droite, et vais droit dans le mur ;
 
j'écoutais à 13:00, le journal d'inter, 45 petits millions d'euros de rien du tout pour l'agence consacrée au sida en 2010, dans ce pays, il en manquera 15, selon l'estimation de son pdt pour 2011, c'est pour moi ça : mind the gap !  on avance dans le vide, avec des budgets ridicules pour la recherche, je ne suis pas un spécialiste, mais que ce pays encore développé ne consacre qu'une part aussi ridicule du pnb à accompagner la recherche me paraît non seulement honteux, mais aussi contre-productif, nous serons condamnés à financer des groupes pharmaceutiques américains, lesquels investissent dans des programmes ambitieux que notre pays frileux suivra, avec son déficit tant en crédibilité qu'en action, et à terme en bilan économique, (le secteur de la santé n'est pas le seul victime de cette absurdité de gestion, l'éducation, la justice et le système pénitentiaire, entre autres, dans ce pays, nous conduira bientôt à l'indigence - culturelle, de recherche, d'ambition), 
 
mind the gap !