S'engouffre derrière les grilles
Comme un étrange brouillard refroidi
Je glisse sur les barreaux de cette porte encore close
Il me cache bien des choses, que je n'ose
Devant cette immense porte du silence
J'arrive tel un étrange
Bousculer l'ordre de sa sombre chasteté
J'ai froids, la peur m’envahit
Mes doigts désespérés tremblent de ce souffle endormi
Des cris remontent de cette tombe ou, enseveli
Caché dans des draps froissés, il imagine ne plus être
L'écho des pierres me parle de sa pluie
Déjà, trop de temps passé parmi les poussières
Allongé presque malgré lui, il attends le message
De la divine liberté tant espéré
Il crois qu'il ne sert a plus rien du tout
Alors, le dégout prend le dessus sur ses joues
De son enfer ou, il c'est volontairement caché
Les horloges, se sont toutes arrêtés
L'odeur de la mort, comme une infâme
Reste le parfum de sa catacombe
Je n'ai qu'une envie, de me saigner les veines
Même, si je n'ai pas perdu la foi
Il, me montre la voie
Je m'allonge sans timidité sur sa poussière doré
Tombant tel un voile sur cette ombre, que j'espére
Retrouver pour vivre une pleine liberté désormais
Alors, un chant s’élèvera pour nous
Comme jamais jusque là d'oreilles écoutés
Le bruissement d'ailes jadis apporté des anges miraculés
Des feu-follets dansent comme des oiseaux
Sur notre tombeau, une lumière s'invite, c'est beau
Maintenant, je suis arrivé à ma destiné
Je dépose mon dernier souffle a mon bien-aimé
" Mon souffle a cessé maintenant, il sait que je l'aimais ".
Petit Patock.
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