Je reste pantois(e) devant l'incroyable force du hazard . On dit qu'il y a six degrés d'écart entre les 7 milliards d'individus qui peuplent la terre : entre six personnes ,il existe au moins une personne connue dans ces 6x6x6 individus ....c'est un peu difficile à expliquer (maths). Mais j'ai constaté ce phénomène à plusieurs reprises .
En voilà une autre . J'ai regardé l'émission sur la 2 "lesTrappistes " ,sur djamel Debouzze, nicholas Anelka et Omar Sy ,hier en zappant .En suivant l'histoire d'Omar Sy ,je savais que sa famille était sénégalaise,j'ai découvert qu'il venait du même petit village où j'ai habité pendant deux ans de 1991 à 1993 . La famille Sy nous a forcément connus ,car dans ces années-là le bourg était petit et tous les gens se connaissaient et se réunissaient aux mêmes endroits ; les femmes au marché ,les hommes au terrain de foot. ou autour d'un verre de
"sucrée "(soda fruité) ,à la gargotte du coin ,chez les artisans....
De plus ,nous avions un singe qui dévastait les cours des maisons et tout le monde savait que j'étais prof.à Dakar . Nous vivions avec et comme toutes les familles ; nous faisions partie
des gens à fréquenter et nous avons fait des affaires avec eux ,commercé aussi . Mon mari ,rendait de nombreux services à la communauté du village : il a même payé les poteaux du
terrain de football ! Et un dojo (salle de judo )!
Je sais qu'Omar a été élevé en France ,mais il est dit qu'il voyait beaucoup sa famille là-bas .
Nous nous sommes croisés ; un gamin en vacances de Noël 92 ou 93 qui avait 14 ans . C'était
peut-être lui qui balançait des pierres sur mon singe ....?
Quelle chose étrange.... parce que j'ai passé des moments intenses avec tous ces personnes qui ne nous ont pas oubliés : nous appartenions à leur communauté . J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps quand j'ai dû rentrer en France pour une opération .
Je vais lui écrire au p'tit et je vous raconterais.
Bisous ,Meliah
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Commentaires
L'Afrique
ne manque jamais de marquer qui essaie de s'en approcher.
Je ne puis m'empêcher de redire que nombre de langues y meurent, peu ou pas étudiées.
Je le dis car j'a pu remarquer, avec parfois beaucoup de tristesse et de dépit, voire de dégoût, combien l'engouement des Blancs tenaient de la superficialité.
Je n'oublierai jamais l'Afrique ; comme disent les Ewondos : "Elle est inscrite en moi".
Merci pour ce beau cri d'amour.
bonjour méliah
merci Badiane
Je vois que tu as retrouvé séronet ,les filles et que tu es de nouveau très active . Merci de tes encouragements ; je suis contente de te retrouver : et puis entre Bretonnes ...y'a
toute une histoire celte en commun. Kenavo ,ma belle .
Bisous de Meliah
coucou
bisou méliah
merci pour ton post, quel endroit en bretagne étais-tu? je te souhaite douce nuit et la meilleure forme possible, bignouxxx badiane