surcontamination

Publié par ecceomo le 17.06.2010
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le sujet étant clôt alors que je rédigeais une réponse, je la publie sur ce blog.

Commentaires

Portrait de ecceomo

Merci Izeline de donner un peu corps à ce "débats" (qui n'a pas lieu d'ailleurs : j'aurai aimé que les personnes sur-infectés nous décrivent simplement quand et comment le diagnostique de leur surinfection a été posé, et quelles en a été les conséquences en terme de maladie et soins. d'autant plus que l'on ne trouve que peu de cas documentés sur ce risque, concernant des cas de figures très spécifiques). La médiatisation par contre de qq cas (le mec de New York, un hollandais d'amsterdam...) sont sans commune mesure avec ce qui nous concerne en général.

 

Concernant la spécificité apparemment française,  on peut se demandé qu'elle est la part de risque probable par rapport au besoin de se couvrir (cf syndrome du sang contaminé). Ou encore, l'outrance habituelle d'une des asso française de lutte contre le VIH. Mais ce débat sur la GRAVITÉ du risque de sur-contamination ne peut être dissociée du débat parfois caricatural de la problématique de prévention.

 

Il n'y a pas qu'un seul VIH et ce qui rassemble tous ces virus, c'est leur mode d'action et leurs conséquences provoquant le SIDA. 

Le virus VIH comprend 2 types, VIH-1 et VIH-2. 

Le VIH-1 comporte 3 groupes dont le M (majoritaire), N et O . Le groupe M est de loin le + représenté au monde.

Le VIH-1 grpe M est subdivisé en sous-types, de A à K. 

En Europe de l’Ouest, le sous-type B est le plus répandu, mais la fréquence de sous-types non B augmente, en particulier en France.

Le VIH-2 est essentiellement cantonné à l'Afrique de l'ouest. On le retrouve (mais très rarement) en france chez les migrants venant de ces régions.

 

 il y a aussi les virus re-combinés, dont la présence est surtout repérée en Afrique de l'ouest et en Russie.

 

Enfin , ces virus, ils peuvent avoir acquis des résistances aux ARV.

 

Le CNS comme l'OMS ne considère pas cela comme un problème majeur ni central. Car même dans le cas de présence de 2 souches de virus, rien n'indique que ce soit

 

Ce qui importe, c'est le contexte .

Le risque potentiel serait avéré pendant la phase de séro-conversion , mais par la suite très très peu probable sauf :

- si la personne n'est pas sous traitement ou si son traitement ne fonctionne pas. 

- Pour les personnes étant exposés de manière intense et répétées au risque de contamination.

 

Il semble donc que ce qui importe le plus est le dépistage et la connaissance de son statut virologique, et l'accès aux traitements ainsi qu'une bonne observance.

à moins de penser que le traitement post exposition ne fonctionne pas, comment un nouveau virus pourrait il vivre si l'on a dans le sang la dose de médoc suffisante pour maintenir le VIH en respect.

 

Par contre, chaque fois que l'on creuse un peu autour du VIH, on retrouve sans cesse le problème de l'image de la maladie. Le SIDA n'est pas la seule pathologie grave, mais elle est celle de tous les fantasmes. L'impact de la représentation que le patient a de sa pathologie est clairement reconnu tant pour une bonne réussite de la prise en charge médicale que pour la qualité du VIVRE AVEC, (autre chose que survivre malgré tout).

 

Pour moi, monter en épingles des problèmes qui ne concerne que quelques % de personnes, cultiver sans discernement la peur :C'EST CELA QUI EST GRAVE. Ce n'est pas juste une question de confort mais totalement contre productifs quand aux objectifs de lutte contre le Sida.

 

ecceomo

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de lericou06

sympa ton exposé ,moi malade depuis longtemps je ne savais pas tous ces groupes de hiv

j'en ai appris un peu plus merci