De neige, balayé par le vent.
Le mistral amène dans son élan un manteau blanc
Comme pour recouvrir la misère qui s'étend
Voltigent petits flocons, éparpillés sur mon front
Je n'ai pas peur d'un nouvel affront
Douce tu es, amère tu exagère
Vouloir prendre pour un temps le soleil brillant
Dominer dans cette nature que j'aime tant
Stopper, l'ambition des passsants
De ta couleur éblouissante, je retrouve mon enfance
Quand, je glissais dans la plus simple insouciance
Juste des rires partagés, le bonheur de mes yeux émerveillés
Sans amour a espérer de cette image que tu as installé
Tu es venu pour me faire comprendre que je ne suis
Maître dans la situation et, que je dois subir ta dérision
Alors, couche toi, étale cette robe blanche
Pour cacher les larmes de mon silence
Je sais que ce passage m'est obligé
Pour un temps je pense, pas une éternité
Tu es froide dans ma main fragile
Brulante dans mon exil
J’appellerais mon ami, le mistral
Pour balayer cette issue fatale
Enfin, retrouver l'énergie vitale
Combler ma pauvre âme de cet instant banale
" Voile blanc dans mon cœur rougi de sang ".
Petit Patock.
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