Coronavirus : des chercheurs suisses seraient sur le point de trouver un vaccin !
Une équipe de chercheurs à l'université de Berne espère être la première à mettre au point un vaccin contre le Covid-19.
C'est une véritable course contre la montre. En pleine crise sanitaire, quel pays trouvera en premier un vaccin contre le Covid-19 ? Ce pourrait être la Suisse, comme l'explique Swissinfo. "Nous avons de réelles chances de réussir", a déclaré Martin Bachmann, responsable du service immunologie à l'université de Berne, lors d'une visioconférence avec l'Association des correspondants accrédités auprès des Nations unies (ACANU).
Contre le Covid-19, "un vaccin sûr et efficace est le seul outil permettant un retour du monde à un sentiment de normalité", a estimé le 15 avril le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Problème : la plupart des spécialistes n'annoncent pas un vaccin avant l'an prochain. "Nous allons également devoir apprendre à vivre avec le virus. La population n'est pas immunisée, nous n'aurons pas de vaccin rapidement, probablement pas avant 2021", avait d'ailleurs déclaré dimanche dernier le Premier ministre Édouard Philippe. "La Suisse est connue pour être un pays pragmatique, très intéressé à l'idée de trouver un compromis pour obtenir un vaccin plus vite", a cependant déclaré Martin Bachmann.
"Un vaccin unique"
Selon Martin Bachmann, ce délai court pourrait en partie s'expliquer par la possible facilité de production. "Ce vaccin est unique du fait de son immense extensibilité. Il y a la possibilité de produire des milliards de doses dans un court délai", a-t-il estimé, selon Swissinfo.
Comme le détaille toujours le média suisse, ce vaccin en cours de développement par l'équipe suisse est conçu selon une approche différente de celle des autres laboratoires. Il utilise en effet des "pseudo-particules virales", qui ne sont pas infectieuses, contrairement au virus lui-même, et qui permettent d'obtenir une bonne réponse immunitaire. Un prototype a été conçu en février, et a montré son efficacité sur des souris de laboratoire, avec une neutralisation du virus.
Obtenir une autorisation des autorités
Selon Swissinfo, l'Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic), chargé de surveiller le marché des produits thérapeutiques dans le pays, a confirmé qu'elle suivait l'évolution des recherches actuellement menées sur ce vaccin. Lukas Jaggi, l'un des porte-parole, a déclaré au média suisse que "dans cette situation exceptionnelle, nous devons envisager entre huit et 14 mois avant d'avoir un vaccin contre le nouveau coronavirus."
"Swissmedic donne une grande priorité à la rapidité. Mais la sécurité et la tolérabilité au vaccin viennent en premier. Il est donc important que les entreprises et les groupes de chercheurs contactent Swissmedic rapidement afin de les accompagner et les aider, avant qu'ils ne soumettent une demande d'autorisation", a précisé l'institut suisse dans un communiqué. En Suisse, plus de 28 000 personnes sont testées positives au Covid-19, et le pays déplore environ 1 400 morts.
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Commentaires
chercheurs suisses - espoirs - faux espoirs -vaccin
Malheureusement l'histoire se repete
ah ! les faux espoirs cuisants !
Non la Suisse ne brille pas sur le vaccin !
La course au traitement contre le Covid-19 bat son plein
Novartis et Roche lancent des essais cliniques sur des médicaments préexistants, qui pourraient s’avérer efficaces face à la pandémie. Sur le front des vaccins, les Suisses brillent par contre par leur absence
Face au Covid-19, la pharma s’active sur trois fronts: vaccins, traitements et diagnostics. Les Suisses brillent par leur absence du côté de vaccins mais, sur les deux autres fronts, ils se démarquent.
Novartis a annoncé lundi avoir conclu un accord avec la FDA, l’agence états-unienne des médicaments, pour procéder à des essais cliniques de phase 3 de l’hydroxychloroquine auprès de 440 malades dans 12 hôpitaux. Les doses seront fournies par Sandoz, la filiale du groupe rhénan spécialisée dans les génériques qui s’est engagée en mars à donner 130 millions de doses d’hydroxychloroquine. Cet antipaludéen développé au milieu du XXe siècle est prisé car des études préliminaires ont donné des résultats encourageants. Mais son efficacité n’est pas prouvée.
Novartis teste aussi le Jakavi, un remède indiqué face à des syndromes myéloprolifératifs, sur des patients présentant une complication liée au Covid-19.
Des antiviraux au plasma
D’autres entreprises misent sur d’autres médicaments. Roche s’est lancé en mars dans une étude clinique avancée sur l’Actemra, un immunosuppresseur commercialisé pour des maladies inflammatoires qui pourrait atténuer une réaction du système immunitaire dans des cas graves de Covid-19. Le français Sanofi teste un traitement similaire, le Kevzara, alors qu’un autre remède de Roche, l’Esbriet, promet aussi des résultats.
Le groupe américain Gilead mise sur le remdesivir. Cet antiviral développé pour contrer le virus Ebola, jamais homologué, a donné des signes encourageants en laboratoire. Des antiviraux contre le sida, l’hépatite C ou la grippe sont testés. Ces médicaments peuvent être fabriqués à moindres coûts mais en produire en masse sera complexe, selon le Journal of Virus Eradication. La biotech genevoise Relief Therapeutics a introduit une demande aux Etats-Unis pour une étude de phase 2 sur des patients infectés par le Covid-19 pour son produit expérimental Aviptadil. Des chercheurs espèrent aussi que le plasma riche en anticorps des patients guéris du Covid-19 pourrait aider.
Roche fabrique aussi des machines et des tests de diagnostic. Le groupe bâlois a encore annoncé vendredi le développement d’un test sérologique pour détecter les personnes ayant développé une immunité contre SARS-Cov-2. En mars, Roche a obtenu une autorisation américaine pour un test automatisé, permettant d’analyser jusqu’à 4000 échantillons par jour.
Comment expliquer l’absence des Suisses sur le front des vaccins? «Les contraintes réglementaires, des aspects sécuritaires plus poussés font que produire un vaccin prend du temps et rapporte moins», relève Patrick Durisch, de l’ONG Public Eye. «Les Suisses ont préféré se concentrer sur des secteurs plus porteurs, comme les cancers ou les maladies chroniques.» Novartis a cédé sa division des vaccins au groupe britannique GSK en 2015.
Quatre entreprises (GSK, Johnson & Johnson, Pfizer et Sanofi) concentrent la majorité du savoir-faire en matière de vaccins, relèveThe Economistqui note cependant que 86 candidats vaccins contre SARS-Cov-2 font l’objet de recherche dans le monde. En Suisse, seul le bâlois Alpha-O Peptides s’active sur ce front, selon nos informations.
Le National Institutes of Health, une institution qui s’occupe de la recherche médicale aux Etats-Unis, a lancé vendredi un partenariat entre des chercheurs fédéraux et 16 sociétés pharmaceutiques, dont Roche et Novartis, pour coordonner et accélérer la lutte contre la pandémie.
FAUX ESPOIRS... SUITE
Sida et ciclosporine (1985) , une découverte spectaculaire !
A propos des faux espoirs et d'un fait cruel s'agissant du traitemet du VIH . En 1985 pour les anciens !
Très étrange, cela me rappelle une polémique très récente, concernant un certain Dr. Ra... supposé avoir fait des "découvertes spectaculaires "
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/12023-Sida-et-ci...
L'histoire....
semble se répeter...Décidément beaucoup de similitudes avec ce virus,si ce n'est pas sur son origine ou "sa fabrication" il nous fait revenir en arrière avec les mêmes incertitudes et faux espoirs.....
Pari réussi pari gagné !
Coronavirus : la Chine fait don de 30 millions de dollars à l'OMS après le retrait américain
Le Dr Tedros Adhanom, patron de l'OMS, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, fin janvier 2020, à Pékin. − NAOHIKO HATTA / AFPINTERNATIONAL
SUIVRE
RÉPONSE - A peine une semaine après l'annonce du désengagement des Etats-Unis dans leur financement de l'Organisation mondiale de la Santé, la Chine fait savoir ce jeudi qu'elle a effectué un nouveau don de 30 millions de dollars pour aider l'institution à lutter contre le Covid-19.23 avr. 12:47 - La rédaction de LCI 12h40 - L'Australie veut doter l'OMS d'inspecteurs pouvant aller enquêter sur les virus
Le Premier ministre australien Scott Morrison a suggéré jeudi que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soit dotée d'experts qui auraient le pouvoir d'aller enquêter dans les pays touchés par un virus afin d'empêcher d'éventuelles pandémies, sur le modèle des inspecteurs des agences de l'ONU luttant contre les armes de destruction massive. Les pays membres de l'OMS seraient légalement tenus d'accepter l'entrée sur leur sol de ces inspecteurs indépendants cherchant à enquêter sur de nouveaux virus, a-t-il ajouté. Permettre que ces experts puissent être rapidement mobilisés pour évaluer les situations sanitaires - à l'instar des spécialistes des armes - pourrait permettre de sauver des vies, a estimé le dirigeant.
"L'appartenance à un club comme l'OMS doit s'accompagner d'obligations et de responsabilités", a-t-il dit aux journalistes. "Je pense que les gens préféreraient savoir au plus vite si un virus a en lui le potentiel de générer ce que ce virus a produit", a-t-il poursuivi en référence aux ravages provoqués depuis le début de l'année par le nouveau coronavirus apparu en Chine.
OMS - CHINE
Le Dr Tedros Adhanom, patron de l'OMS, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, fin janvier 2020, à Pékin. ....
" Copains comme cochons "
Le projet de vaccin du laboratoire américain Moderna
La phase 2, sur un plus grand nombre de personnes, doit commencer prochainement et, selon Moderna, la phase 3, la dernière et plus importante pour valider l'efficacité du vaccin, devrait commencer en juillet.
© Fournis par Franceinfo
Ce ne sont que des résultats préliminaires, à accueillir par conséquent avec prudence, mais ils sont encourageants. Le laboratoire américain Moderna a annoncé lundi 18 mai des "données provisoires positives" de la phase initiale des essais cliniques de son projet de vaccin contre le nouveau coronavirus, sur un petit nombre de volontaires.
Le vaccin, nommé mRNA-1273, a semblé susciter une réponse immunitaire chez huit personnes à qui il avait été administré, de la même ampleur que ce qu'on observe chez ceux qui ont été naturellement contaminés par le virus, selon un communiqué du laboratoire.
Le gouvernement américain a misé un demi-milliard sur ce projet
Les résultats complets de l'essai de phase 1, la toute première dans le développement d'un vaccin et qui inclut 45 participants dans le cas présent, ne sont pas encore connus.
L'essai clinique est mené par les Instituts nationaux de santé (NIH). Le gouvernement américain a investi près d'un demi-milliard de dollars dans le projet de Moderna.
Des tests également prometteurs sur des souris
Trois groupes de 15 patients ont reçu trois doses différentes du vaccin, en une ou deux fois. La phase 2, sur un plus grand nombre de personnes, doit commencer prochainement et, selon Moderna, la phase 3, la dernière et plus importante pour valider l'efficacité du vaccin, devrait commencer en juillet.
Des tests menés séparément sur des souris ont montré que le vaccin empêchait le virus de se répliquer dans leurs poumons, selon l'entreprise.
"L'équipe de Moderna continue à se concentrer sur le lancement de l'essai crucial de phase 3 en juillet le plus rapidement et sûrement possible", a déclaré le patron de Moderna, Stéphane Bancel.