Un discours pour rien !

Publié par rudy84 le 16.11.2012
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Mardi dernier, devant une ribambelle de journalistes accrédités, notre petit bonhomme mal dégrossi s’est fendu d’un oral plus ou moins réussi. En effet, trois jours après ce stand-up présidentiel, les sondages reste largement mitigés. Mais pas au point de faire basculer le président de tous les français dans les ténèbres de la défiance nationale, il recueille malgré son discours européïste-libéral environ 49% de français convaincus. C’est à dire, que si demain nous avions l’opportunité, comme c’est le cas au Venezuela, de nous prononcer à travers un référendum révocatoire, il ne manquerait à notre président qu’un petit point, donc seulement quelques mensonges, pour valider son maintien !

Ainsi, c’est droit dans ses lunettes et l’air un peu pincé, mais finalement assez décontracté pour sauver les apparences, que Hollande a su redonner un vague espoir en ses capacités de chef…alors que depuis des semaines il était raillé pour son inaction et sa chute vertigineuse dans les sondages d’opinions, nous rappelant inévitablement ses années d’embonpoint pachydermique. L’homme a prouvé qu’il avait bel et bien la peau dure, l’animal est donc sauf, pour l’instant, pas sûr qu’il en soit de même pour le peuple français…
« Nous vivons bien plus qu’une crise, nous vivons un changement de monde » !

Durant la campagne présidentielle de 2012, tous les candidats sans exception ont surfé sur la vague de la « crise » financière, promettant et exhibant leur morale la plus généreuse, tentant de donner des gages de solution plus ou moins crédibles aux français. Mais c’est bien connu, les promesses n’engageant que ceux qui les croient, François Hollande en bon politicien averti a maintenant quitté sa planche Polynésienne de circonstance pour rechausser ses crampons keynésiens !

Ainsi, cette crise financière, qui au temps des promesses révélait les abus catastrophiques d’une bande de banquiers et de spéculateurs au dessus de toute autorité, est devenue à la faveur du pouvoir obtenu, une opportunité à saisir, non pas pour révolutionner cette finance prédatrice, mais bien pour s’adapter à ses exigences !
« Nous allons sortir de la crise, mais quand ? La reprise va arriver et nous devons être au rendez-vous ! »

Les plus initiés, ou les plus conspirateurs d’entre nous, c’est selon, voyaient depuis longtemps cette crise financière comme le moyen d’appliquer aux économies et aux modèles sociaux un traitement de choc afin d’imposer aux peuples, petit à petit, de nouvelles règles économiques et de restructurer les acquis sociaux obtenus de longues luttes.

Commentaires

Portrait de erni

c'est bien ce que tu dit et c'est vrais que l'on assiste à une évolution du monde

mais moi la politique mis à part les guignols heuheu !