Vide intérieur

Publié par jean-rene le 22.12.2008
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Dure, cette sesation de vide intérieur, cette sensation de ne pas exister. Je suis comme une page blanche qui attend que quelqu'un y imprime son caractère. Alors, je réagis. Sinon, rien. Est-ce le virus qui, m'ayant appris depuis si longtemps à ne plus faire de projet, me mine ainsi? Il y a, dans cette attitude, quelque chose comme celle de la chèvre qui attend, résignée, que le loup l'égorge.

Commentaires

Portrait de jeanlouis

quand on est en trop plein, on ne percoit plus rien;

faire le vide est un espace incontournable mais où on affiche une grande fragilité et une permeabilité à tout ce qui passe....

parfois, on ne fait pas le vide et il se construit très vite, trop vite; alors il faut ramer à contre courant et se re positionner pour construire à nouveau, en commencant par le plus modeste ; fonctionner d'abord puis y prendre du plaisir puis aller au delà et encore au delà;;;

Oserai je dire que le VIH m' fait redécouvrir le sens du mot vivre.... car je vis plus dans l'instant, dans le plaisir du ressenti que dans l'attente; hic et nunc; ici et maintenant....

Apprécier aussi les bonheurs fugaces et fragiles mais si vrais et si présents...je me fous des loups ou les déstabilise.....qu'ils viennent; ils seront surpris du voyage....

bon courage à toi...ami lointain et proche....

Portrait de nikita

Je poursuis le commentaire de jeanlouis.

Tu m'as fait peur JeanLouis, ou plutôt je me suis retrouvée dans ton passage sur le vide intérieur que je compare à un verre à moitié vide alors qu'il est à moitié plein.

Oui, le carpe diem fait du bien. Oui les petits bonheur de la vie font du bien. Regarder le soir vers 17 heures le rassemblement des sansonnets qui se dispersent et tournoyent dans le ciel rougissant de voir la nuit arriver.

Sentir la bonne odeur du café que l'on va préparer tout seul, par choix ou par non-choix.

Moi ce fut par choix. J'ai hésité à tenter de me remettre en couple. Et puis non. Je vis en femme indépendante qui a eu un beau parcours, s'appuie sur un passé parfoi chaotique mais un passé foisonnant d'expériences et de rencontres.

La dernière belle phrase que j'ai entendue, c'est une réflexion de Kersauzon. Lorsqu'il était enfant il se rappelle s'être plaint auprès d'un marin, histoire de parler, du mauvais temps. Et le vieux marin lui a répondu : "vaut mieux du mauvais temps que pas de temps du tout, ma gars !".

C'est tout. Et j'aime.

Portrait de jeanlouis

un aveu : depuis que je ris et reprends la vie sans complexe, je séduis et attire. on n'a pas le droit d'encombrer les autres avec ses deuils...vivons et laissons nous aimer; je suisdeux depuis que je suis devenu....aimable.

bises et bonne fin d'année

Portrait de jean-rene

Bonne année à toi aussi, Jean-Louis.

C'est drôle, je sais donner de la joie aux autres mais j'ai beaucoup de mal à en recevoir.

Il n'y a guère que l'absurde qui me fasse rire, ce qui me permet quand même de rire de pas mal de gags, dans la fiction comme dans la réalité.

Bises et merci de ton soutien.

Accepterais-tu d'être mon ami?

Portrait de jean-rene

Je te souhaite une bonne année Nikita.

Tes commentaires sont toujours pleins de sens et expriment une grande expérience de la vie.Je pourrais, si tu le veux bien, être un de tes amis sur Seronet.

Moi, j'habite Paris, du côté de la Porte de Vanves et, lorsque je me promène dans le "parc" Georges Brassens, je n'ai pas de vol de sansonnets à admirer ni  de ciel rougissant au crépuscule, car le plafond des nuages est souvent bas sur Paris.
Néanmoins j'aime bien me recueillir auprès d'un tout petit bassin au centre duquel jaillit un maigre jet d'eau. La simplicité de ce jaillissement me remplit de joie.

Malheureusement, c'est à présent l'hiver et le jet d'eau est coupé et le bassin à sec. Il va falloir que je me trouve un autre substitut de nature dans mon béton.

Portrait de jeanlouis

merci de ton amitié et sache que c'est réciproque; a plusieurs, on est plus fort y compris pour rire et quand plus rien ne vous aide à rire...il reste nous....