Le blog de ian-kemper

un sentier, d'un côté la falaise, l'océan, iroise, voilé de brume légère, une douceur arachnéenne noyant dans une même matière l'eau et l'air, tu me parles de François Dilasser, tu vois là un bateau-feu, moi je ne vois rien, tu es émerveillé, presque scandalisé par la beauté, c'est fou comme tu t'embrases, te passionnes, de l'autre côté du sentier des ronciers, j'imagine des monceaux de mûres,...

en peul, mido yidouma en breton, da garout ar ran, oume az kar en catalan, t'estimo en ch'ti, j't'aquiers en cheyenne, né'mehotatse, ou en zoulou, ngiyabuthanda ? Sinon, comment pourrais-je te le dire encore ? En martien peut-être, seulement y a pas de mots, mais 2 séries de gestes, la 1ère série un peu compliquée, à savoir 3 gestes en un, mettre en même temps l'appendice troublé (il est...

Il a erré comme ça, de lieux en lieux, d'années en années, le temps ne comptant pas, les lieux ne le retenant pas, il est parti de très loin, d'une histoire banale qui a mal tourné, qui aurait pu mal tourner d'une façon plus discrète, il faut dire que la discrétion, ce n'est pas son fort, il aime imaginer l'horreur dans le regard des spectateurs. Sa caravane a atterri là, dans cette pâture...

je l'ai bien dit, c'est une vraie ménagerie ce blog. Un petit moineau, pas si petit finalement, adolescent, parti à la découverte du grand monde, est venu se perdre dans mon appartement. C'est vrai que c'est l'âge des égarements, qui durent et s'éternisent, parfois. C'est très caractéristique, le bruit des ailes affolées de l'oiseau. Mais j'avais beau regarder, chercher, je ne le voyais pas. Je...

Les insultes les cris les insultes surtout le grenier les cris assourdis débile imbécile tu me regardes de haut je pourrais tuer pour ce regard-là la ville la grand-mère l'appartement sous le toit l'absurdité des soupentes les mots gentils l'innocence rendue puis décapitée les insultes les cris les insultes surtout un couteau saisi brandi à la face des insultes qui se sont tues. Demeure un cri...

la nuit je mens je prends des trains à travers la plaine la nuit je mens je m'en lave les mains .......

j'étais jeune, tout frais émoulu de la maison familiale dont je venais de me faire virer à coups de pied au cul, 17 ans, avec en moi une colère atomique de le force du big bang, j'ai fait tous les métiers sans qualifications, usines, chantiers, des ouvriers paternels et bourrus m'appelaient le petit avec une pointe d'affection protectrice, me faisaient pas chier, respectaient mes silences et ma...

mon loup Il me manque mon loup ton museau dans mon cou prêt à me dévorer à me saigner la douceur de ton abandon quand je te pénètre toute la tendresse qui émane alors de ton être et tes mains sur mon dos et mes fesses qui tracent le mystérieux alphabet des caresses.

Jonathan a une passion amoureuse pour les tourterelles. Je lui demande depuis quand, il me dit depuis toujours, dans sa famille d'adoption, son frère avait des tourterelles dont il était l'exclusif propriétaire, Jonathan en était très jaloux. Il pourrait même les baiser si, techniquement, l'opération était plus aisée, me dit-il avec cet air jouissif et interrogateur que je lui connais bien et...

arrêt brutal de l'usage du tabac. Bien sûr, j'aurais préféré que ça se passe en d'autres circonstances, plus agréables, amoureuses tiens, par exemple à l'occasion de la rencontre avec le second homme de ma vie, celui qui d'un coup de queue magistral a balayé, relégué aux oubliettes de l'oubli le souvenir de l'ombre du premier, mort il y a 17 ans, le salaud, un 18 juin, jour de rappel du Saigneur...