Budget : L’UMP préconise de tailler dans le social

14 Octobre 2013
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L’UMP compte présenter avant le 15 octobre (débat en commission des finances le 9, puis ouverture des débats sur le budget 2014 le 15) un "contre-budget", soit un ensemble de propositions d’économies. Ce sont l'ancien ministre et l'actuel député UMP Eric Woerth et le député UM Gilles Carrez, rapporteur de la Commission des finances, qui ont dirigé ce travail dont Le Figaro nous dit qu’il a mobilisé des parlementaires UMP (Hervé Mariton, Olivier Carré, par exemple), mais aussi de hauts cadres de la fonction publique (Bercy, etc.). Cela donne une idée de la politique qui serait menée par l’opposition si elle était aux mannettes. C’est le JDD (28 septembre) qui a sorti le premier l’information, sans surprise le "contre-budget de l'UMP taille dans le social". Deux grandes pistes ont été dégagées, explique le JDD ; l’une concerne les fonctionnaires (non remplacement, etc.), l’autre les dépenses sociales. Et là, c’est le remède de cheval. "Les dépenses dérivent dans ce domaine. Il faut porter l'accent là-dessus. Par exemple, le coût de l'aide médicale d'Etat est passé de 530 millions d'euros à plus de 700 millions en quelques années", explique Gilles Carrez, cité par l’hebdomadaire. Il cite également les aides au logement, le RSA, l'hébergement d'urgence, l'allocation adulte handicapé, les retraites, etc. "Voilà à quoi servent les impôts", semble-t-il déplorer dans le JDD. Pour l’UMP, la solution pour limiter les dépenses serait "celui d'une non-indexation des aides sur l'inflation. Autrement dit, elles progresseraient moins vite que le coût de la vie". En matière de santé, "le député propose d'introduire des tickets modérateurs pour "stopper la gratuité". S'agissant de la CMU complémentaire, il préconise la non-exonération du forfait de un euro par consultation. Actuellement, les plus démunis qui bénéficient de ce dispositif n'engagent aucun frais et ne payent pas les franchises", indique le JDD. Voilà, une polémique avec le PS en vue et surtout on connaît déjà certains points d’attaque de l’opposition lors des discussions budgétaires qui s’annoncent dans les semaines qui viennent.