France : six mois ferme pour transmission du VIH
Ancien joueur du club de football de Dinard, un homme de 32 ans a été condamné (24 août) par la cour d'appel de Rennes à trois ans de prison, dont six mois ferme, pour avoir transmis le virus du sida à sa compagne d'alors. Il se savait séropositif. Cet homme avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Saint-Malo en février 2009, rappelle l'AFP. Le prévenu a été reconnu coupable par la cour d'appel pour avoir "volontairement administré" à sa compagne "des substances nuisibles, en l'occurrence le virus du sida, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente". L'homme qui se savait séropositif depuis 1999 avait rencontré en 2001 la jeune femme, alors âgée de 17 ans. Selon les débats, la contamination se serait produite en 2002. La jeune femme avait porté plainte pour "empoisonnement". Trois autres jeunes femmes, dont l'une a déclaré avoir été contaminée par le prévenu, ont témoigné avoir eu des relations non protégées avec lui, selon le jugement de la cour.
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Commentaires
j hallucine!!!!
J'hallucine???
Prendre des risques
Comment dire...
Charge virale indétectable et baise sans capote...
Non mais c'est clair
depuis quand ?
Tels ne sont pas mes propos, au contraire...
6 mois ferme, ce n'est pas cher payé
Au cas par cas
Déjà, pour cela, il faudrait
Au dessus de la ceinture !!
mon avis pas de kpote avec mon chéri seroneg
consentir à admettre
Pour responsabiliser les uns et les autres...
Surenchère sécuritaire
Danger : peste émotionnelle...
faut il des "exemples" pour rassasier cette bonne conscience de bisnounours qui sent le brun ...
à quand les sidatorium ?
et qu'est ce qu'on va régler en envoyant un séropo en prison ??? (mis à part que se soigner en prison est une vraie galère)
Est ce une séance de rattrapage pour tout ceux et celles qui n'ont jamais entendu parler de contamination sexuelle du sida ?
Que dire de l'éducation sexuelle à l'école... l'évaluation est sévère. mais le pire aurait pu être d'attraper un bébé plutôt qu'un virus...
Croire que l'on va régler ce type de comportement par la loi est un fantasme.
Croire que + de flic + de prison, ça nous permet d'être plus insouciant, de se sentir protéger par la loi est une dérive grave de nos sociétés (D'ailleurs, sarkoléon est expert pompier pyromane). En prétendant protéger tout un chacun(e) on construit une société de sujet mineur toujours plus irresponsable.
Dans un rapport sexuel, pour moi, la responsabilité partagée, ce n'est pas 50/50 mais chacun/chacune responsable à 100%.
La racine de ce type de situation vient de la stigmatisation et l'exclusion des séropos.
Le tabou du sexe, de la maladie (avec l'injonction d'être en pleine santé), de la mort sont aussi responsable.
Quand à l'éducation sexuelle, ne l'envisager que du côté physiologique en cours de biologie est un désastre. La prévention du VIH loupe ainsi son objectif.
C'est sous forme d'atelier de philosophie que devrait se faire cette réflexion, car cela n'empêche pas d'appuyer les diverses questions sur des connaissances scientifiques et médicales.
ecceomo
Positivement / / De passage avant compostage
ça c'est intéressant !
OUi Mais ....
je n arriverai jamais a comprendre qu on
La prison : la solution ?
Il y a la problématique de dire ou ne pas dire...
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moi, je n'ai pas toujours dit et ai même eu parfois des situations périlleuses à gérer... je n'en suis pas fier, mais me sachant indétectable, gérant le rapport à l'éjaculation, je pense avoir limité les risques... et aussi je n'ai pas été celui qui a " forcé " au passage à l'acte.... un grand dégoût après de m'être laisser entraîné par des mecs qui finalement ne me font pas vibrer.... Mais... l'errance, le besoin de plonger sans plus réfléchir...
Que celui qui... me jette la première pierre.
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Je reste convaincu dans ce domaine de l'intime que la responsabilité partagée est de 100% pour chacun des 2 (ou + !!!).
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Que la loi cherche a baliser ce qui est juste ne me gêne pas, mais que la prison soit la réponse, excusez moi mais vous avez une courte vue...
La France a encore été condamné cette année par la cour européenne des droits de l'homme (et pas seulement, il y a eu je crois des jugements dans ce sens par la cour de cassation) pour les conditions indignes qui sont celles des prisons...
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De plus, n'hésitez pas à vous renseigner sur l'accès aux soins, la confidentialité dans les prisons... C'est d'ailleurs une des préoccupations des COREVIH .
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Enfin, faire croire que l'on va arrêtez ce type de comportement "lâche", c'est :
- 1 - une prime a l'irresponsabilité, on ne s'occupe de rien, la loi nous protège (moi, je regarde quand je traverse même au feu rouge)
- 2 - un leurre qui ne s'attaque pas au déni, aux tabous aux silences obligés, à la stigmatisation, aux sous entendus (s'il est plombé, c'est que ...)
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Izeline, pas facile, mais pas impossible de parler sexe avec des jeunes. je crois que la taille du groupe et la menée du débat y est pour beaucoup. Il y a certainement des moments pour cela qui ne peuvent être programmés à l'avance. Il y a aussi des outils indirects (films, bd, fait divers...) qui peuvent provoquer une parole d'abord étrangère puis en rapport aux expériences personnelles...
Là aussi, les schémas de l'amour romantique sont de vrais désastres ... les histoires de princes charmant; l'amalgame entre sexe et sentiments, le culte des performances, le culte du corps, les clichés normatifs sur ce que doit être un acte sexuel alors que c'est l'un des lieux où s'exprime le plus intime de la personnalité singulière....
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Maintenant, je n'hésite plus à mettre les pieds dans le plat avec humour quand la caricature est flagrante (le but est tout de même d'être recevable). je n'hésite pas aussi à souligner le côté complètement néfaste des pots de colle fusionnels... l'idée de posséder... Et si je parle de risque, le premier que je signale, c'est celui de se faire mal à "l'âme" et la responsabilité que l'on a dans une relation de ne pas manipuler les sentiments.
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Effectivement, les "adultes" ayant réfléchit sur leur sexualité sont assez rares. Et on voit plus des sommes de conneries reproduites et qui sont source de tellement de désastre, que des questions censées et des observations concrètes qui peuvent porter à réflexions.
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Oui, il y a quelque chose de subversif dans le sexe. Et bien des oppressions seraient remises en cause si on osait bousculer tout cela.
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Mais en dehors même du cadre spécifique de jugement sur une "contamination" désignant une victime et un criminel, la pénalisation de + en + généralisée de tout et n'importe quoi est un indice grave de régression sociale...
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non, je n'irai pas hurler avec la meute.
oui, je m'opposerai avec force à ce simplisme d'une justice qui n'en est pas une.
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pénaliser n'est pas un progrès dans la lutte pour faire céder l'épidémie, c'est juste une marque supplémentaire de l'avancée de la peste émotionnelle dont nous sommes témoins et acteurs....
On sait par contre que cela conduit au totalitarisme.
Choisissez votre camp !
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ecceomo Positivement / / De passage avant compostage
1 tiers / 2 tiers
Trop injuste
le pourquoi du no comment ( ???)
Pourquoi est-il plus difficile, dans notre si juste société, d'avouer sa séropositivité que son cancer ?
Ou plutôt, pourquoi est-il nécessaire de taire sa séropositivité et non son cancer ?
Existerait-il, dans cette société, un réel rejet (tant au niveau professionnel que relationnel) des victimes de cette maladie (de la honte) que l'on nomme SIDA ?
Quand et comment a-t-on été préparé à réagir, lorsque présentant le préservatif à des supposés séronégatifs, ceux-ci rétorquent ( trop souvent) : moi je prends la pilule, et puis, je suis pas malade, ou encore, moi j'aime mieux sans...???
Et avons nous tous la même résilience psychologique face aux échecs amoureux que nous impose cette maladie ?
Enfin le fait que toute une société (de par un manque d'informations véritables) considère encore au jour d'aujourd'hui les séropos HIV comme des pestiférés, ne compromet-il pas inexorablement la dicibilité de ce statut ?..
Définitivement
définitivement aussi
Cas exceptionnel
Porosité des clans
infantilisation et leurre
c'est la pénalisation qui désigne la personne contaminée comme victime.
elle déresponsabilise.
cette jeune fille, sera toute sa vie victime de cet acte, comment faire alors pour intégrer le virus dans son avenir et vivre avec ?
est ce la seule relation non protégée qu'elle a eu ?...
que dire de ceux qui ne savent pas à quel moment ils ou elles ont été contaminées, ni comment ni par qui ?..
sont-ils ou elles des victimes ?
la société doit elle tout prévoir et protéger les individus même contre eux même ?...
Quand à la sexualité, il faudrait dire LES sexualitéS, ce n'est chez l'humain pas que "naturel".... au contraire, c'est la jonction entre une pulsion biologique et des représentations culturelles...
Et là, la responsabilité du TABOU social est immense. La pénalisation renforce le tabou au lieu de le déconstruire.
Concernant le statut (bâtard) de maladie pour le sida (c'est un syndrome, souvent longtemps silencieux, les maladies viennent en bonus), les modes de contaminations (drogue sexe) font que le regard social n'est pas neutre.... qui se souvient de la manière dont les transfusés se plaçaient comme victimes, en opposition aux tox et autres contaminations orgasmiques (qui ont ce qu'ils méritent)...
Avec mon vih, je ne me bats pas contre lui mais pour qu'on m'accepte AVEC, comme peuvent le faire ceux qui revendique une vraie place AVEC et MALGRÉ leur fauteuil roulant ou avec et malgré leur surdité... Mon sida est aussi une richesse (je parle pas des labos, cogno !!!)
Il y a une vraie combat commun à toutes les pathologies pour faire comprendre que la frontière bien-portant/malade n'est pas étanche, ne doit pas être un mur qui enferme et peut concerner toutes personnes.
Les pathologies nous rendent fragiles et il n'y a pas de place pour les fragiles. Le SIDA en cela est un indicateur du mauvais état de nos sociétés.
Oui, il y a tout une frange de l'opinion réactionnaire qui a profité de l'apparition du sida pour bloquer la toute récente libération sexuelle (je parle des années 80) et stopper les risques subversifs de certaines remises en questions des vieux modèles sexuels normatifs.
Les homos singent maintenant l'hétéro norme !!!
La pénalisation est la pire des rustines et des réponses face aux vraies questions qui se posent au niveau des individus en rapport à l'autre.
L'idéologie de la pénalisation est une spirale dangereuse qui déborde du strict cas de santé publique.
ecceomo
Positivement / / De passage avant compostage
Fous ta cagoule !!!
Nouveaux contaminés...
Si tu ne te protèges pas..........
En même temps : « c'est la
Malheureusement ecceomo ton discours
Ah ! l'amour...
Bis ...
Oui, les faits papillon !
P'tain et les valeurs dans tout ça !
monde réel
j'ai lu et relu aussi ...
il y a un non-dit implicite : désir = amour.
et un vrai décalage avec la réalité.
Par les 50 ans qui m'habite, je peux dire que j'ai vérifié qu'il n'y avait rien d'automatique. J'ai même vu des qui font semblant d'aimer, avec tout les oripeaux disney "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant"... Il s'agit plus souvent de posséder, de fuir la peur de la solitude...
Les relations sexuelles ne sont pas calibrée sur un seul modèle et les enjeux singuliers.
Qui peut dire alors se qui se deale dans ces moment là ?!
Entretenir le fantasme que la fusion est l'horizon indépassable de la rencontre à l'autre ne permet pas d'inventer le chemin qui bien des fois n'est pas de cet ordre. Je ne théorise pas, mais cherche à approfondir à partir de ce dont je suis témoin, acteur, observateur ou confident...
mon beau-fils vivant son premier "amour" a dit à sa copine( ben, il est peut être hétéro ) après plusieurs mois ensemble : "la première fois avec toi, je sais maintenant que je n'étais pas amoureux" . Elle l'a mal pris, alors que lui pensait cette franchise comme une preuve d'amour ...
C'est ce que je veux dire plus haut quand je souhaite que l'on aborde autrement l'apprentissage (éduc action ) sexuel.
Faire la place à la complexité et au mystère, à cette chose qui s'invente facilement si on prend le temps d'en écouter ses particularités. Un constat de différence pour mieux goûter ce qui rapproche... mais cela c'est quand on prend le temps de construire la relation. Et les jeux du plaisirs sont parfois juste fugaces.... comment imaginer dans ce cas une confiance aveugle qui ne serait pas de plâtre ??...
De même concernant le sida, ce n'est pas qu'un virus, ce n'est pas qu'un "problème médical"... à vouloir nier cela, on raisonne dans le vide.
Mais le vrai sujet de ce forum, c'est la PÉNALISATION
et là je crois que c'est une vraie régression qui ne va pas renforcer l'esprit de responsabilité mais plutôt renvoyer au maquis plein de personnes et renforcer toutes les hypocrisies.
bon j'hypothèse que je vais aller me coucher dans le grandlit... seul.
bonne nuit les amis, le marchand de sable m'en a mis dans les yeux , ça pique et ça brûle... Il est con, merde. Quand je pleure après faut que j'me mouche sinon je vais encore tousser.
ecceomo
Positivement / / De passage avant compostage
Pénalisation...
Personnellemnt
HA !!!!!
Présomption d'innocence
"...un homme de 32 ans a été condamné (24 août) par la cour d'appel de Rennes à trois ans de prison, dont six mois ferme, pour avoir transmis le virus du sida à sa compagne..." Comment ont-il prouvé cela ? Simplement, du fait qu'elle soit sa compagne; mais ils ne sont pas mariés ! La fidélité n'était pas engagée, autant pour l'homme que pour la femme. Si la femme ne prend pas de capote avec son compagnon, on peut supposer qu'elle n'en prend que rarement. Les témoins, au moment de l'acte, en question, ne doivent pas être nombreux ! "La présomption d'innocence est le principe selon lequel toute personne qui se voit reprocher une infraction est réputée innocente tant que sa culpabilité..."
Cela engage à connaître intégralement le dossier; et à ne pas trop en dire, finalement.
Quelle est la preuve de la faute, du délit ?
Présomption d'innocence??
passionnant
hummm
Considérant que...
...
responsabilité partagée ?
Depuis 20 ans
l'onusida lutte contre la criminalisation de la transmission du VIH
trop de fatigue , de dégoût pour de nouveau faire la liste des arguties.
mais principalement, c'est le pire que l'on puisse imaginer pour faire reculer l'épidémie.
Quand à l'idée de justice, de "victime" de coupable... c'est juste pas le centre du sujet..
JUSTICE !!! même pas la force d'en rire.... tellement d'incohérence et de ménage à faire..
ecce
Positivement / / De passage avant compostage