Hospitalisations : l’AP-HP voit court
Entrée le matin, sortie le soir… tel est pour l’AP-HP le nouveau rêve de gestionnaire. Autrement dit, l’AP-HP veut moins d’hospitalisations. Officiellement, la chirurgie ambulatoire serait plébiscitée par les personnes malades et par les professionnels de santé. Du coup, le développement de ce type de chirurgie serait une priorité. "Dès la fin 2011, 30% de notre activité chirurgicale devront être réalisés en ambulatoire", a récemment indiqué Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP. En 2010, seuls 22% des actes de chirurgie y étaient réalisés sans hospitalisation, contre 35% pour l'ensemble de la France et de 70 à 80% dans le Nord de l'Europe ou aux Etats-Unis. Selon l’AFP, des interventions plus complexes, telles que la chirurgie de l'épaule ou la pose d'anneau gastrique, pourraient être les premières à se passer d'hospitalisation. L'AP-HP compte ainsi rattraper le retard de ses hôpitaux sur le reste de la France, mais aussi sur les cliniques privées.
- 3172 lectures
- Envoyer par mail
Commentaires
Moins on reste dans un hôpital
mieux c'est.
Cela évite notamment une exposition prolongées aux infections nosocomiales dont le risque de contraction augmente avec la durée d'exposition.
Il est de plus en plus difficile de traiter les germes contractés à l'hôpital du fait de la multiplication des résistances et de la raréfaction des antibiothérapies efficaces.
L'hospitalisation favorise la dépendance d'autant plus avec le manque de personnel conditionné par la RGPP.
Les actes de la vie quotidienne au domicile - aidés s'ils doivent l'être - conditionnent le maintien de l'autonomie et le retour à une mobilité dans le cas d'interventions ayant provoqué une perte partielle de celle-ci.
Mais il ne s'agit pas non plus de mettre la charrue avant les boeufs. Il faut que le retour au domicile soit possible, préparé et aidé. Ce qui est malheureusement rarement le cas en France.