C’est le président rwandais Paul Kagamé qui conduira la réunion de chefs d’Etat sur le VIH et d’autres questions plus générales de développement durant la "Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies" sur le sida qui se tiendra en juin. Cette réunion, en écho aux 30 ans de la lutte contre le sida, est également placée sous le patronage de l’ONUSIDA. "Pour obtenir des résultats en matière de santé et de développement à l’échelle mondiale, il convient de déployer des efforts extraordinaires, l’objectif étant de transformer la vie de nos citoyens (…)En tant que leaders, nous devrons nous montrer audacieux dans notre manière d’aborder ces questions fondamentales de notre époque", a expliqué Paul Kagamé lors d’une conférence de presse (24 mars). "Le président Kagamé est un dirigeant mondial en avance sur son temps et hautement respecté (…) Il a joué un rôle décisif pour inverser le cours de l’épidémie de sida du Rwanda. L’expérience et le leadership qu’il apportera aux débats de la Réunion de haut niveau en juin seront essentiels pour sortir le sida de son isolement et favoriser une plus grande appropriation de la question par les pays", a expliqué Michel Sidibé, le patron de l’ONUSIDA. Ce dernier n’a évidemment pas dit un mot des casseroles, nombreuses et bruyantes (participation de membres de son entourage à un génocide, attitude dictatoriale, suspicion d’avoir commandité des assassinats d’opposants…) que trimbale ce chef d’Etat "exemplaire".
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