La ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a estimé (10 janvier) sur France 2 que la taxe sur les transactions financières "n'a de sens que si elle est portée par l'Europe parce que si la France la met en place seule, évidemment, elle sera contournée". On doit donc comprendre que la France exclurait de la mettre en place seule. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé (9 janvier) que la France "s'honorerait" si elle était à l'origine de la mise en place de la taxation des transactions financières. "Beaucoup de nos partenaires sont d'accord (…) J'espère que nous serons rejoints par le plus grand nombre possible" dans la mise en place de "cet effort de solidarité du secteur financier qui porte sa part de responsabilité dans la crise que nous traversons", a expliqué le ministre. Il a d’ailleurs fait le parallèle avec la taxe sur les billets d'avion à l'initiative de Jacques Chirac pour financer la lutte contre le sida via Unitaid : "La taxe n'a ruiné aucune compagnie aérienne", a souligné Alain Juppé.
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