Un bouclier sanitaire pour se protéger

Depuis le 29 décembre, les étrangers-ères qui arrivent en Russie pour y passer plus de 90 jours doivent se faire dépister pour la tuberculose, la syphilis, la Covid-19, le VIH et les stupéfiants, explique RFI. Ces nouvelles normes très contraignantes ont pour « but officiel » de renforcer la sécurité sanitaire de la population russe. Les autorités russes ont donc établi ce qu’elles appellent un « bouclier sanitaire » s’appuyant sur une batterie de tests médicaux approfondis auxquels devront se plier les centaines de milliers de travailleurs-euses étrangers-ères actifs-ves dans le pays. En plus des analyses urinaires et sanguines, les personnes concernées doivent fournir aux autorités leurs empreintes digitales, ainsi qu’une photo biométrique. Des contraintes qui inquiètent le milieu des affaires, note RFI. Jusqu’à présent, ces tests étaient pratiqués une fois, lors de la demande de permis de travail ou de séjour et non tous les trois mois, comme l’exige désormais un décret publié en novembre dernier. Les milieux d’affaires tentent de faire pression pour un assouplissement des règles.