Au fin fond du désert quand les sables s’élèvent,
Elle s’approche magique dans des couleurs de rêve.
Montée en amazone dans son allure altière,
Cambrée dans la splendeur des dunes éphémères
On ne voit que les yeux de la femme berbère.
La musique de l’Islam s’entend dans le lointain,
Puis soudain le muezzin se mêle au sable fin.
Qu’est devenue l’histoire de cette jeune fatma !
Qui parcoure le désert tout près de Mansourah
Celle qui se fait appeler la reine d’Islamabad !
Les couleurs de ses yeux jamais ne périront
Jamais le bleu du ciel ne sera sa maison !
Elle préfère chevaucher vers d’autres horizons,
Et retenir ses larmes pour bien d’autres passions
À jamais sans monture elle vivra ses raisons.
Dans la mer de terre, celle qui lui a donné vie,
Elle ira s’enliser jusqu’au bout de l’infini.
Même si le vent des sables hurle sans se lasser,
Elle poursuivra sans cesse les ombres du passé
Dans le désert ardent, elle se laissera aimer.
Elle devra affronter les sarcasmes du temps,
Les mirages seront chaque jour ses amants,
Elle ne prendra repos comme les grands conquérants
Lorsque de ses croisades de l’Est jusqu’au Levant
Elle aura rencontré la vie d’un autre errant !
Si elle doit mourir que ce soit dans le vent,
Mais jamais ne quitter son désert brûlant !
C’est ici qu’elle est née, princesse du firmament,
Dans son temple ocré, s’endormira lentement
Sa complainte s’entendra jusqu’à la fin des temps !
- Blog de etoile du berger
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour publier un commentaire
- 440 lectures
- Envoyer par mail