Europride. Des associations qui defendent les droits des LGBT font payer ?

Publié par bernardescudier le 09.07.2013
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Cet Europride, c’est une bande de gars qui fait du commerce sur le dos des gays étrangers ... qui vont venir ...

 

L’organisation est CURIEUSE. Et le parc oû les associations vont se retrouver est à trois mille kilomètres d’un bus ou d’un métro ... Le parc associatif est à la Friche de la Belle de Mai qui est un espace public municipal. Ce parc s'appelle le village associatif mais enfin c'est un village ou les entrees et les sorties, sont, semble-t-il, filtrées par l'argent. Enfin excepté je présume pour les responsables des associations et les politiques qui font l'honneur de venir ...

 

Les activités seront pour la plupart payantes. Et chères. La cérémonie d'ouverture est située en dehors des lieux d'installation de l'europride. Après, il faudra effectivement des pass pour accéder aux 3 lieux réservés par l'événement : docks du sud pour des concerts payants, une plage privée et payante sur une plage publique municipale au Prado, et enfin le fameux village associatif à la Friche de la Belle de Mai oû des associations qui  defendent les droits des LGBT  font payer.

 

 

Je n'arrive pas à le croire. Mais d Puisque la friche de la Belle de Mai est un espace public municipal qui a été privatisé pour l'Europride.

 

De fait, les lieux associatifs de la friche (Belle de Mai) sont  payants et réservés uniquement pour les détenteurs de pass .................

J'ai une question sans reponse : les rencontres d'Aides sur le sida sont - elle également dans cet espace payant ?

 

Il n’y a même pas de centre LGTB à Marseille. Pour certains amis du maire Gaudin, c’est une manière de faire croire qu’on fait du fric ... sans les associations.

 

De plus, pour la clôture, la date de la traditionnelle gay pride a été déplacée en fonction du calendrier de l’Europride. A la fin du mois de juillet le 20 !

 

Je crains que les gays et lesbiennes marseillais(es) ne soient plus maitres de leurs fêtes. De leurs rencontres, et de leur liberté d'expression dans l'espace associatif ou public.

 

 

Bernard Escudier.