ANSM : Le Ranitidine

Publié par guppy le 29.09.2019
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Rappel des médicaments à base de ranitidine en comprimé (Azantac et génériques) : informations pour les patients et les professionnels de santé - Point d'information Un rappel des médicaments contenant de la ranitidine sous forme de comprimé est organisé le 24 septembre 2019 auprès des pharmacies. Ce rappel est effectué par mesure de précaution suite à la présence  d’une impureté (NDMA) dans certains lots de ranitidine. Des investigations sont en cours pour évaluer le risque lié à l’exposition à cette impureté. Dans cette attente, la fabrication de ces spécialités est interrompue. Les médicaments contenant de la ranitidine (Azantac et génériques) ne sont donc plus disponibles dans les pharmacie. L’ANSM invite les patients à prendre conseil auprès de leurs professionnels de santé.

Depuis l’identification, à l’été 2018, d’impuretés (NDMA puis NDEA)[1]  dans des lots de médicaments de la classe des « sartans » (médicaments antihypertenseurs), des investigations conduites au niveau mondial ont été menées sur d’autres médicaments.

Ces investigations ont révélé la présence de NDMA dans des médicaments à base de ranitidine. Par mesure de précaution, l’ANSM prend la décision de rappeler les médicaments disponibles dans les pharmacies. Des rappels de lots sont également réalisés dans d’autres pays européens commercialisant ce médicament.

La ranitidine appartient à la classe des anti-histaminiques (anti-H2), antisécrétoire gastrique. Elle est principalement indiquée pour traiter le reflux gastro-oesophagien

Quelle est la conduite à tenir ?

Pour les patients

La présence potentielle de NDMA n’induit pas de risque aigu pour la santé des patients : il n’est donc pas nécessaire de stopper immédiatement votre traitement ni de rapporter vos boîtes en pharmacie.

En revanche, en raison de ce rappel et de l’arrêt de production de ranitidine, ce médicament n’est plus disponible en pharmacies. Des alternatives à la ranitidine existent, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien pour modifier votre traitement.

Pour les médecins prescripteurs

En raison du rappel et de l’arrêt de production, la ranitidine (comprimé) n’est plus disponible.

Lorsque la prescription d’un antisécrétoire est indispensable, il existe d’autres médicaments de la classe des anti-H2 ou d’autres classes thérapeutiques.

Cas particulier de la ranitidine sous forme injectable (Azantac injectable 50mg/2ml)

La ranitidine sous forme injectable (Azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule) est notamment utilisée dans le cadre de préparation de poche de nutrition parentérale.

Considérant les particularités de préparation et d’administration de ces poches, l’ANSM a décidé de ne pas organiser de rappel des lots déjà distribués.

Cependant, la disponibilité d’Azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule est limitée à très court terme.

Par conséquent, nous invitons donc les centres réalisant de la nutrition parentérale et utilisant de la ranitidine à envisager dès à présent la mise en place d’alternatives

Commentaires

Portrait de guppy

Depuis mai 2019 je suis sous juluca qui me convient très bien. Souffrant depuis longtemps de reflux oesophagiens j'avais avant la mise en place du juluca un inhibiteur de la pompe à proton (rabéprazole) malheureusement le juluca à une interaction avec le rabéprazole donc le médecin m'a prescrit du ranitidine le problème est que d'après mon médecin, c'est qu'il n'y ait aucune autre alternative au ranitine, cest le seul médicament compatible avec le juluca, la seule solution pour moi serait de changer d'antirétroviral, chose que je veux pas car je n'ai pas envie de changer au bout de quatre mois.

Ma question est : Est ce que quelqu'un souffrant de reflux oesophagiens et ayant comme antirétroviral le juluca à eu une autre alternative au ranitidineFrown

De plus il y a depuis quelques jours un retrait du ranitidne dans les pharmacies suite à la présence d'une impureté dans certains lots, des investigations sont en cours pour évaluer le risque lié à la présence de cette impureté, cancérogène où pas. (voir l'article de l'ANSM)