au loin,gronde le canon,la bastille va tomber
la troupe charge au pas.c'est la révolution.
a la hâte,les barricades se sont élevées
la résistance s'organise,ce n'est pas encore l'abandon.
l'odeur de poudre prend à la gorge
et son nuage épais pique les yeux
le feu abondant des fusils est une forge
c'est bientôt la victoire pour ce peuple de gueux.
aujourd'hui,"bastille" est le nom d'une station.nous n'avons plus de révolution
cependant,le peuple demeure sur ses gardes
et demain,nous pourrions de nouveau ressentir
l'odeur de poudre
et entendre le bruit
du canon.
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