Ecoulement (Voyage d'hiver - 6)
Une larme, après l'autre, tombe de mes yeux dans la neige
dont les flocons glacés absorbent avidement la peine qui me ronge.
Pour que l'herbe pousse à nouveau, un vent plus doux se met à souffler,
alors la glace tombe et se brise, et la neige qui s'amollit se met à fondre.
Neige, toi qui connais mes désirs, dis-moi : où te mène ton écoulement ?
Il te suffit de suivre le flot de mes larmes, et leur petit ruisseau t'emportera bientôt.
Il te fera traverser la prochaine ville, te fera passer dans ses rues animées ;
Si tu sens le flot devenir brûlant :
tu es devant la maison de mon cher et tendre.
- D'après Guillaume le Minotier -
(et toujours l'ami Franz Schubert au piano)
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