faut dire que les réseaux attire une bande de grand malade sociaux....

Publié par jl06 le 05.09.2018
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Propagande et manipulation sur les réseaux sociaux : comment la France a pris conscience du dangerDepuis trois ans, les autorités ont changé de posture sur les « manipulations de l’information ».Abonnez vous à partir de 1 € Réagir Ajouter

LE MONDE | 04.09.2018 à 13h30 • Mis à jour le 04.09.2018 à 20h06 | Par Martin Untersinger

Les courriels de hauts fonctionnaires travaillant sur le Brexit sont piratés, leurs messages détournés, modifiés et publiés en ligne, minant ainsi la poursuite de ces délicates négociations… Un scandale sexuel impliquant un ministre français, inventé de toutes pièces pour affaiblir le gouvernement, se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et dans certains médias… Ces scénarios (fictifs) sont pris au sérieux par l’Etat français. Ils figurent dans un rapport interministériel, réalisé par les équipes de prospective des ministères des affaires étrangères et des armées, publié mardi 4 septembre et qui relève les risques des « manipulations de l’information ».

Ce document, fouillé et long de plus de 200 pages, n’est pas censé porter la parole officielle de l’Etat. Mais dans les faits, il ne se démarque pas des positions exprimées depuis un peu plus de deux ans par les plus hautes autorités françaises. Ces dernières font des opérations de déstabilisation de la société à l’aide de la propagande, les « fake news » et les messages clivants propagés sur des chaînes de télévision étrangères ou à coups de publicité sponsorisée et de faux comptes sur les réseaux sociaux – une menace de premier plan. Pour les auteurs du rapport ministériel, il s’agit d’« une menace qui vise à miner les fondements de notre démocratie et de notre sécurité nationale », en particulier lorsqu’elle est orchestrée par des Etats.

Le tournant de l’Etat islamique et de l’élection américaine

Le déclic remonte à l’émergence de l’organisation Etat islamique et aux attentats de 2015 en France. « C’est là où la prise de conscience se fait, de manière assez dure, puisqu’on est submergé par cette propagande djihadiste », explique Alix Desforges, de l’Institut français de géopolitique (université Paris-VIII). Cette propagande sur les réseaux sociaux prend de court les responsables français, qui voient pour la première fois les contenus circulant sur Internet...

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A Washington, journée à hauts risques politiques pour les réseaux sociaux

Deux auditions parlementaires se déroulent alors que Facebook, YouTube et surtout Twitter font face à des menaces de régulation grandissantes.

LE MONDE | 05.09.2018 à 06h48 • Mis à jour le 05.09.2018 à 14h26 |Par Damien Leloup

 Le PDG de Twitter, Jack Dorsey (ici en 2015), sera auditionné devant la commission des renseignements du Sénat américain le 5 septembre.Les hauts responsables de Google, Facebook et Twitter sont convoqués aux Etats-Unis, mercredi 5 septembre, devant deux commissions parlementaires.

La première audition, devant la commission des renseignements du Sénat, est plutôt classique : ce comité a déjà entendu à plusieurs reprises des dirigeants des trois entreprises, dans le cadre de la vaste enquête qu’il mène sur les « opérations d’influence étrangères » durant l’élection présidentielle américaine de 2016.

En revanche, le Sénat a cette fois exigé des trois géants de la Silicon Valley qu’ils envoient leurs responsables les plus haut placés. Les précédentes auditions avaient accueilli des cadres relativement inconnus du grand public mais, mercredi, Facebook sera représenté par sa numéro deux, Sheryl Sandberg, et Twitter par son PDG, Jack Dorsey. Une chaise, toutefois, pourrait rester vide : le cofondateur de Google, Larry Page, a fait savoir qu’il ne souhaitait pas répondre à la convocation des sénateurs – Google a proposé le nom d’un autre responsable, mais le Sénat a refusé.

Comme les précédentes auditions de la commission sénatoriale, celle prévue mercredi devrait très largement dépasser son cadre de départ. Depuis 2016, les auditions parlementaires des dirigeants de réseaux sociaux sont le théâtre de spectaculaires passes d’armes entre eux et les élus, sur des sujets n’ayant parfois aucun rapport avec le thème initial. Les conflits entre républicains, démocrates et ces entreprises se sont d’ailleurs intensifiés ces derniers mois.

Accusations de partialité et de censure

Les élus démocrates accusent notamment Twitter, YouTube et Facebook de tolérer, alors qu’ils sont contraires aux règles de ces réseaux, les discours de haine, plus particulièrement les propos de certains porte-voix de l’extrême droite américaine qui bénéficient du soutien de Donald Trump.

A l’inverse, les républicains accusent ces mêmes réseaux de « censurer » les militants de droite. La division partisane sur ce sujet s’est cristallisée, en août, autour du traitement réservé à Alex Jones ; les comptes de ce militant conspirationniste, soutenu par le président américain, ont tous été fermés en quelques semaines du fait de ses appels répétés au harcèlement – à l’exception de son compte Twitter, suspendu une seule semaine.

LIRE AUSSI :   La « drôle de guerre » de la droite américaine contre les réseaux sociaux

Malgré ce qui pourrait être considéré comme un gage de bonne volonté, et le fait que Donald Trump lui-même soit un utilisateur particulièrement actif de Twitter, son PDG, Jack Dorsey, aura droit à une deuxième audition mercredi. Elle se déroulera devant une commission de la Chambre des représentants, et son intitulé est clair : « Twitter, transparence et responsabilité ».

Lancée à l’initiative de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, cette audition a d’ores et déjà de faux airs de procès politique. La liste des sujets qui devraient être évoqués, figurant dans les documents préparatoires à l’audition (PDF), prévoit ainsi des questions sur ce que Twitter peut faire pour ne pas « entraver la liberté d’expression et le dialogue ouvert lorsque sont évoquées des opinions impopulaires chez ses employés ». Si Jack Dorsey a reconnu à plusieurs reprises qu’il vote démocrate, tout comme la plupart de ses employés, les élus républicains n’ont jusqu’ici apporté aucune preuve d’une « censure » à grande échelle des idées conservatrices.

Possibilité de sanctions

Plus généralement, les militants et élus républicains restent très suspicieux vis-à-vis de la Silicon Valley, qui vote massivement à gauche, et une partie des députés républicains considèrent que les différentes mesures de lutte contre la désinformation prises par les grands réseaux sociaux après les élections de 2016 relèvent de la censure politique.

Lors de l’audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, au printemps, après le scandale Cambridge Analytica, ce dernier a ainsi été pris dans un feu croisé de critiques républicaines et démocrates sur sa politique de modération – les premiers l’accusant de censure, les seconds d’inaction.

LIRE AUSSI :   Donald Trump met à nouveau en cause Google… avec une vidéo truquée

Si les critiques étaient déjà vives au printemps, les menaces restaient mesurées. Mais cet été, les républicains ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de sanctions. Donald Trump lui-même a menacé Google – sur Twitter – de « prendre des mesures », après s’être plaint d’un traitement défavorable de son action dans Google Actualité, là encore sans aucune preuve. Et plusieurs députés ont agité, au cours d’auditions, la menace d’un encadrement plus strict des réseaux sociaux, voire, dans certains cas… d’une nationalisation.

 

  

Portrait de Tom Sawyer

Maintenant on a suffisamment de recul sur les nuisances des réseaux sociaux. Donc pour ma part, même si de l'ordre et des règles strictes s'imposent dans tout ça, ben j'estime que les utilisateurs actuels y vont en connaissance de cause. Il suffirait qu'une majorité boycotte tous ces reseaux sociaux n'existeraient plus. Mais bon ... plus personne ne veut plus rien boycotter alors tout persiste et dérape de plus en plus.

Portrait de jl06

Aux Etats-Unis, l'appli Facebook n'a plus la cote L'application Facebook. (BONAVENTURE / AFP)Les utilisateurs du réseau social ont été nombreux à supprimer l'application de leur téléphone en un an.

Par L'Obs - Publié le 05 septembre 2018 à 20h31

Un quart (26%) des utilisateurs de Facebook aux Etats-Unis ont supprimé de leur smartphone l'application du réseau social depuis un an, selon un sondage publié mercredi par l'institut indépendant Pew Research Center.

Le mouvement est encore plus marqué chez les 18-29 ans : 44% affirment avoir effacé l'application de leur téléphone portable entre juin 2017 et juin 2018 – supprimer l'application ne signifie pas pour autant se désabonner de Facebook.

Le sondage a été réalisé du 29 mai au 11 juin, sur un échantillon de 3.413 utilisateurs de Facebook, issus d'un échantillon plus large de 4.594 personnes.Une prise de conscience

Facebook, premier réseau social au monde a été mi-mai au centre du scandale lié au cabinet britannique Cambridge Analytica, qui a collecté indûment les données de millions de ses usagers. L'affaire a suscité une prise de conscience chez beaucoup d'internautes, qui se sont soudainement inquiétés de la diffusion de leurs données personnelles.

L'entrée en vigueur, fin mai, du nouveau Règlement européen sur la protection des données personnelles a encore attiré un peu plus l'attention des usagers sur le sujet. Facebook a réagi en facilitant la modification des paramètres d'utilisateurs.

Cambridge Analytica, l'inquiétant aspirateur de données Facebook qui travaillait pour Trump

Les paramètres utilisateurs modifiés

Sur les douze mois étudiés par le Pew Research Center, 54% des détenteurs de pages Facebook aux Etats-Unis assurent avoir modifié leurs paramètres d'utilisateurs. Parmi les 18-29 ans, la proportion monte à 64%.

Et 42% des personnes interrogées indiquent avoir volontairement cessé de consulter leur page durant plusieurs semaines, voire davantage.

Quelque 74% des usagers du réseau social ont répondu avoir effectué au moins une de ces trois actions (supprimer l'application, modifier les paramètres, ne plus consulter) durant les douze mois de la période considérée.

(Avec AFP)

 

Portrait de Tom Sawyer

Sur les réseaux sociaux, mieux vaut se méfier des comptes non officiels de célébrités : bien souvent, des personnes prennent l’identité de people. Certaines s’en servent pour arnaquer des internautes en organisant de faux jeux-concours, tandis que d’autres le font seulement pour s’amuser. Difficile de savoir exactement quelles sont les intentions de celle qui se fait actuellement passer pour Anthony Laborde, alias Passe-Muraille de Fort Boyard. Le comédien a annoncé à ses fans sur Facebook qu’il était victime d’une usurpation d’identité : «  Une personne mal intentionnée cherche à se faire passer pour moi sur Instagram, a-t-il prévenu. Il écrit des choses complètement absurdes et qui ne me correspondent pas. Je compte sur vous pour le supprimer de vos comptes Instagram et de le signaler. Grâce à vous ce compte n’aura plus lieu d’être. Bonne soirée et merci de votre aide. »

Un faux Passe-Muraille sur Instagram

Trois jours après cet appel, le compte du faux Passe-Muraille est toujours en ligne. Et en le parcourant, on comprend assez facilement pourquoi Anthony Laborde est embarrassé : entre deux blagues de mauvais goût sur les personnes de petite taille, on peut voir une photo de lui en compagnie d’une jeune miss, Belle du Poitou-Charentes 2018. En légende, on peut lire ce commentaire peu élégant : « Dédicace à Miss Poitou-Charentes. La différence de taille n'en donne pas moins envie. #sexforadwarf (#DuSexePourUnNain, ndlr) » On peut aisément imaginer à quel point Anthony Laborde, très heureux en couple avec la jolie Gaëlle, a pu être agacé par cette publication.

En consultant les commentaires des différents posts de ce faux Passe-Muraille, il est possible de tomber sur un autre compte, usurpant cette fois l’identité d’André Bouchet. L’interprète de Passe-Partout y est présenté comme un étrange personnage souhaitant monter une « ligue suprême des nains » avec (entre autres) Mimie Mathy et Peter Dinklage de Game of Thrones. Plus préoccupant, ce compte affiche un lien vers Tipeee, un site sur lequel les internautes peuvent envoyer de l’argent à leurs personnalités favorites. Fort heureusement, ce dernier n’a reçu pour l’heure aucun don…