indétectable!!

Publié par forever le 27.05.2010
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ça m'énerve,ce mot!.indétectable,qu'ilsdisent!

tu parles,charles!

comme disait ma grand-mère,chante,beau merle!

il est là,tous les jours,tous les matins,

il bois son café,mange mon pain!.il a toujours faim!

 tous les trois mois ,il se présente,comme une bête de concours

comme une bête de foire,en me disant:"tu vois,je suis toujours là".

je ne t'oublie pas.

manque de "bol" pour lui,comme moi ,il finira

avec une pelletée de terre,sûr...

allez,devinez,

       vous avez trouvé!!

Commentaires

Portrait de altelia

je trouve ça bien ce mot "indétectable"! et plus la détection est fine, plus ch'suis contente!

Pasque je m'dis que ça se trouve, y n'en reste que trois du virus dans mon sang, et donc pas assez nombreux pour me faire chier! Y tiendrait sur une seule main, le v'là, mon rêve!

Outch!!! par contre j''aime pô le mot virus, mon ennemi, c'est lui.

Portrait de dominique

salut n'eleves pas le courage des autres moi j'ai pri ma premeire pillule ce soir ...et je vais etre vigilant avec mes prises...et moiune chose qui me console et qui aide a avancer ce risuqe je l'ai pri je ne merite pas ce que j'ai mais voila c'est la il faut se battre...j'ai failli y passer une fois lors d'une simple operation et pour ca deux mois d'hopital pour une erreur medicale, pour certain c'est un accident e mais pour d'autes un risue a ete courru, accepter c'est deja pardonner et pouvoir de continuer a vivre avec une bonne dose d'optimisme...pense a certain qui n'ont pas notre chance ou quin'ont pas eu noter chance d'avoir eu acces aux therapies, nous sommes le srepresentants de toutes ces ames...alors garde le moral...et vous le splus anciens vous avez certainement beaucoup a nous apprendre donc certainement un message a nous delivrer utilise c'est force de l'ame de cette spirutalite pour fire avancer les choses et etre fort...amicalement Dominique
Portrait de MeetYou

suis de ton avis : il est en nous. Impossible de le fuir, comment se fuir ?

Ch Baudelaire

Un Voyage à Cythère

Mon coeur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
Et planait librement à l'entour des cordages ;
Le navire roulait sous un ciel sans nuages,
Comme un ange enivré d'un soleil radieux.

Quelle est cette île triste et noire ? - C'est Cythère,
Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons,
Eldorado banal de tous les vieux garçons.
Regardez, après tout, c'est une pauvre terre.

- Ile des doux secrets et des fêtes du coeur !
De l'antique Vénus le superbe fantôme
Au-dessus de tes mers plane comme un arôme,
Et charge les esprits d'amour et de langueur.

Belle île aux myrtes verts, pleine de fleurs écloses,
Vénérée à jamais par toute nation,
Où les soupirs des coeurs en adoration
Roulent comme l'encens sur un jardin de roses

Ou le roucoulement éternel d'un ramier !
- Cythère n'était plus qu'un terrain des plus maigres,
Un désert rocailleux troublé par des cris aigres.
J'entrevoyais pourtant un objet singulier !

Ce n'était pas un temple aux ombres bocagères,
Où la jeune prêtresse, amoureuse des fleurs,
Allait, le corps brûlé de secrètes chaleurs,
Entre-bâillant sa robe aux brises passagères ;

Mais voilà qu'en rasant la côte d'assez près
Pour troubler les oiseaux avec nos voiles blanches,
Nous vîmes que c'était un gibet à trois branches,
Du ciel se détachant en noir, comme un cyprès.

De féroces oiseaux perchés sur leur pâture
Détruisaient avec rage un pendu déjà mûr,
Chacun plantant, comme un outil, son bec impur
Dans tous les coins saignants de cette pourriture ;

Les yeux étaient deux trous, et du ventre effondré
Les intestins pesants lui coulaient sur les cuisses,
Et ses bourreaux, gorgés de hideuses délices,
L'avaient à coups de bec absolument châtré.

Sous les pieds, un troupeau de jaloux quadrupèdes,
Le museau relevé, tournoyait et rôdait ;
Une plus grande bête au milieu s'agitait
Comme un exécuteur entouré de ses aides.

Habitant de Cythère, enfant d'un ciel si beau,
Silencieusement tu souffrais ces insultes
En expiation de tes infâmes cultes
Et des péchés qui t'ont interdit le tombeau.

Ridicule pendu, tes douleurs sont les miennes !
Je sentis, à l'aspect de tes membres flottants,
Comme un vomissement, remonter vers mes dents
Le long fleuve de fiel des douleurs anciennes ;

Devant toi, pauvre diable au souvenir si cher,
J'ai senti tous les becs et toutes les mâchoires
Des corbeaux lancinants et des panthères noires
Qui jadis aimaient tant à triturer ma chair.

- Le ciel était charmant, la mer était unie ;
Pour moi tout était noir et sanglant désormais,
Hélas ! et j'avais, comme en un suaire épais,
Le coeur enseveli dans cette allégorie.

Dans ton île, ô Vénus ! je n'ai trouvé debout
Qu'un gibet symbolique où pendait mon image...
- Ah ! Seigneur ! donnez-moi la force et le courage
De contempler mon coeur et mon corps sans dégoût !