Le bonheur, une maladie transmissible

Publié par parisien-breton_en_ligne le 06.12.2008
1 803 lectures

lu dans libération, ce jour, dans l'histoire du jour :

Le bonheur des uns fait le bonheur des autres. C’est la conclusion d’une étude publiée ce vendredi par le British Medical Journal (BJM). Des chercheurs américains ont déterminé que le bonheur est contagieux et se propage «par vagues» au sein de cercles d’amis ou de membres d’une famille. En revanche, la formule ne s’applique pas au bureau, «ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d’états émotionnels».

Les chercheurs ont établi que des groupes de gens heureux et malheureux se constituaient selon des critères de proximité sociale et géographique. Par exemple, la probabilité qu’une personne soit heureuse augmente de 42% si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25% si l’ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l’éloignement croît. Les chances de bonheur augmentent de 8% en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14% si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34% en cas de voisins joyeux.

«Les variations dans le niveau de bonheur d’un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d’un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux», estiment les auteurs de l’étude, le professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et le professeur James Fowler de l’Université de Californie à San Diego.

Cette étude «révolutionnaire» pourrait avoir des implications de santé publique, estime le BMJ dans un éditorial. «Si le bonheur se transmet effectivement par le biais des relations sociales, cela pourrait contribuer indirectement à la transmission similaire de la (bonne) santé, ce qui a des implications sérieuses pour l’élaboration des politiques», estime le journal. L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 5.124 adultes âgés de 21 à 70 ans, et suivis entre 1971 et 2003.

(Source AFP)

Comme quoi, y a pas que le virus qui est transmissible et autant je fais beaucoup pour qu'il soit indétectable que le bonheur doit être partout et partagé par tous...

bien à vous... 

Commentaires

Portrait de kiko

Portrait de petit_ange

Ah ! voilà une nouvelle heureuse ! merci beaucoup !

Eh bien, dans ce cas, vive la contagion ! tâchons de nous entourer de gens heureux et propageons le bonheur par vagues !!! héhé

Je te souhaite tout le bonheur du monde !!!

http://www.youtube.com/watch?v=Z1H_UxE60xE
Portrait de Marbouillat spirit

ton post et cet article me donne soudainement l'envie de me 'ghettoriser,''dans un lieu plein de gens heureux ,Si tu as des adresses ! je suis preneur                                           Félix Leclerc
LE PETIT BONHEUR


C'est un petit bonheur que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer il s'est mis à crier
"Monsieur, ramassez-moi, chez vous emmenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous ne me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

J'ai pris le petit bonheur, l'ai mis sous mes haillons
J'ai dit: "Faut pas qu'il meurt, viens-t'en dans ma maison"
Alors le petit bonheur a fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur, y'avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désoeuvré, j'avais le dégoût de la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou que mes amis me faisaient des peines
Je prenais mon petit bonheur et je lui disais: "C'est toi ma reine"

Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C'était le paradis, ça se voyait sur mon front
Or un matin joli que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur
Il s'en allait toujours la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

J'ai bien penser de mourir de chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli, il me restait le mépris
Enfin que je me suis dit, il me reste la vie
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux