Par ce beau début de printemps, une aprés-midi rêvant.
Il marchait isolé dans sa bule , fermé du monde réel qui ne lui plaisait
pas plus que cela.
Les arbres commencaient a bourgeonner, pour s'habiller a la vue des passants.
Certains étaient en fleur, sous le soleil rayonnant.
Un parfum de renouveau innondait cette campagne, que beaucoup enviaient.
Un couple de cygne faisait une parade amoureuse, signe d'une descendance.
Dans se ballet léger aérien, ce dessinait des ronds sur le lac doré.
Le cri d'un oiseau migrant surgissait au loin, appel au départ préssant.
D'autres piallaient, dispute d'un territoire convoité, pour construire leur
nids et déposer leur amour grandissant.
Lui marchait, sans savoir au gré de son temps en murmurant une ancienne
chansson qui lui trottait dans la tête, souvenir de jours ou il était surement
très content.
Comme un éperdu amoureux de ce lointain désir qui venait de remonter
a la surface, lui laissait suposer qu'il devait étre dans un état de trans.
Noble sentiment, que d'éprouver une envie légitîme de tous.
Il baladait ses mains, comme pour appeler dans un signal de détresse
peut-être noyé, pas du bain, plutôt de larmes qui s'échappaient pas
volontérement.
Devant cette nature généreuse, prometteuse riche, pourquoi se laisse
t-il envahir de dégouts, de discérnements, veut-il oublier ses serments.
Petit moment d'angoisse passager,devant des couples enlacés
certainement, puisqu'il marche seul, sans une main glissé dans la sienne,
sentir la chaleur, la tendresse, l'assurance de sentiments partagés.
Alors, il fait une hâlte, se baisse pour regarder l'eau, qui flottait par
un petit vent léger.
Ramasse un caillou, puis un autre et, inlassablement les jette pour
troubler le visage qui lui apparaît, qui ne lui plait plus en réalité.
Pourquoi cette haine de se que renvoi le miroir du présent.
Est-il dégouté a ce point, pour ne plus oser se regarder tel qu'il est.
A t-il vraiement ce sentiment de rejet renvoyé des autres, pour qu'il
puissse douter de plaire, même a un éphémère suposé.
Que de doutes, sans savoir, peu d'éstime de soit, ou, réalité.
Il regarde les premières paquerettes émérgés du sol encore sec.
La nature donne, reprend et, vous fait prendre conscience, que c'est un
perpétuel cercle qui n'en fini jamais.
Rêveur, puisqu'il est ainssi, il se laisse abandonner dans une histoire
qui l'emmènera loin très loin de ses tourments.
Le soleil est très doux , il voit des flocons de neige tomber comme
des conféttis dans un carnaval organisé, rien que pour lui.
Il entend une musique venue d'ailleur, que, lui seul connait.
A nouveau, il ose se regarder dans le reflet de l'eau, il se trouve beau.
Une beauté pas de plastique, artiste, acteur, non, rien de tout ca.
Il vient de comprendre, qu'il est lui et lui seul unique en son genre.
Simple comme il aime.
"Le secret du lac"
Quand, vous ne croyez plus en vous ou, que l'on vous
fait croire que vous n'étes rien pour les autres.
Dites vous bien, qu'il y aura toujour un reflet pour vous apprécier.
Petit Patock.
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