Prendre les démons pour les démons, voilà le danger.
Les savoir vains, voilà le chemin.
Les comprendre "tels qu'ils sont", voilà la délivrance.
Les connaître comme père et mère, voici venue leur fin.
Milarepa, Les Cent mille chants
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Commentaires
Désillusion ...
Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif.
L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas.
Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve.
Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions ...
Jetsün Milarepa . Les Cent mille chants
...
La désillusion n'est qu'une projection,
Amère et offensive,
Qui se fracasse contre la Mort
Mais,
Du moins,
Aurons-nous vécu,
Serons-nous tombé
Dans les ivresses furtives
Des corps abîmés.
Buddhimattapurvak
"Cette persévérance qui accueille la maladie et qui est confortable avec la mort
Est le balai avec lequel je nettoie les voiles de l'agir et des actes inappropriés
Cette ascèse dans laquelle je m'abstiens de nourritures inappropriées
Est la condition favorable aux expériences et à la réalisation"
Premier chapitre des Chants de Milarepa
maiiiiis !
Attention
à ton arthrose quand même.
La danse c'est la liberté, pas un démon. Les epreuves, les ennemis, sont comme nos mères, ils nous font grandir, nous apprennent le pardon et la compassion.
(je sais faut jouir sans entrave, ben jouis sans entrave et va donc discuter avec rimbaud)
Rambo
l'est pas mal aussi !!
100.000 danses
Je suis Milarépa, le meilleur des yogis.
Je suis celui qui pourchasse le visage des apparences,
Celui qui accueille tous les souhaits.
Je suis un yogi sans opinions,
Celui qui ne s'empresse jamais, quoi qu'il advienne.
Je suis le renonçant sans vivres,
Le mendiant sans possessions,
Le vagabond nu.
Je suis celui qui a vaincu toutes les pratiques,
Je demeure ici mais n'y réside pas,
Je suis un Fou, heureux de la mort,
Je ne possède rien, je n'ai besoin de rien.
Et pour les corps abîmés
c'est bon j'ai déjà donné.
Vivent ...
les corps beaux !