Mardi 2 septembre 2008 (sic)...

Une fois de plus... je post en retard.

Et j'emmerde la régularité. C'est déjà beaucoup que je respecte celle de mes visite en ce lieu, je vais pas m'y rajouter la pression d'un compte rendu journalistique « à chaud » avec Heure Limite de Publication. Ce n'est pas un labeur.

Faut dire que primo, ça crève, ce sacré hammam. Et j'y suis resté longtemps. Arrivé tôt, parmi les premiers, parti tard. J'y ai pris mon temps. J'y ai retrouvé des jeux de mon enfance, refroidir la pierre à l'aide d'eau glacée et s'allonger dessus, le corps en suspend entre deux températures, à attendre que l'équilibre se fasse... J''y ai aussi rejoué aux échanges de regards, aux courses-poursuite ralenties, aux séductions discrètes que ma perception de malade m'interdisait, que ma timidité freine, que ma connaissance des lieux commence à me permettre, que le ré-équilibrage du regard interne sur le corps recommence à m'autoriser, que mon mieux-être me susurre, que ma libido renaissante me réapprend. D'où je suis rentré chez moi, un joli profil turc coincé dans la pupille droite, un rêve de mollet rémanent dans la gauche, avec une p'tain d'envie de subir un massage (Faut vraiment que je trouve quelqu'un pour m'y accompagner. Quelqu'un qui sache et aime masser, qui y vienne et y revienne, et qui apprécie le silence.) et exténué de sensations presque nouvelles.

Faut dire que secundo, la journée du lendemain promettait d'être éprouvante, avec prise de sang à jeun, acte qui malgré vingt ans de pratique n'arrive pas à se transformer en habitude, en hôpital de jour, importante comme elles le sont toutes, certes, mais dans ce cas doublée du fait qu'à ma demande, elle survenait plus tard, près d'un mois après la précédente, alors que je venais de passer huit mois en surveillance hebdomadaire. Mon virutologue m'avait prescrit en suivant un IRM hépatique, examen indolore, mais qui nécessite une perfusion, et au cours du quel il faut se plier de bonne grâce aux « Ne respirez plus, monsieur... respirez. » de l'infirmier qui ne désire pas plus vous torturer que vous ne désirez lui rendre la tâche difficile. Et j'enchaînais cela avec un déjeuner « semi » professionnel, où il allait falloir que je donne mon avis et mes recommandations sur des projets qui ne me touchent plus guère. Ajoutez à cela une visite à PapyMatou pour voir comment il se débattait face à son nouveau monstre, et vous verrez que la sieste s'annonçait tardive.

Faut dire que tertio ma tanière, entre les différent aléas des journées qui précédèrent et des emploi du temps de ces 48 heures, commençait à ressembler à un champ de bataille, et que je n'arrive pas à écrire si je n'ai pas l'esprit assez libre, au risque de voir ma prose se réduire à une énumération de « j'aime - j 'aime pô » qui ne vous amuserait pas plus que moi.

Donc, avant de poster, j'ai fait mon ménage.

Et ça ne va pas s'arranger ! Parce que « inch-allah » désormais, le mardi, je vais avoir deux heures de cours qui vont se rajouter au hammam. Et trois le mercredi.

Donc, fidèle lecteur, par avance pardonnes-moi mes irrégularités, et si tu trouves ça insupportable, tu peux aussi aller en lire d'autres, des blogs...

Ya pas que le mien, ici, merde quoi !