de couleurs.
Je voudrais rebondir, mais, hélas, je perds mes envies.
Hier, encore mon tableau avait des couleurs d'espèrances.
Aujourd'hui, ma toile de lin reste vide.
J'ai jeté tous les pinceaux, a quoi bon, dans ce déluge de mensonges.
Alors, je m'acharne avec violence a l'aide d'un couteau, pour lacerer
et, faire de ce tableau, un lambau.
Le cadre s'écaille en poudre d'or, comme pour me dire que je suis mort.
Il gît a même le sol, incapable, trop faible, il se tord.
Le parterre a des allures de grenier, ou, seul les souris pourront danser.
Abandonné, comme un vieux souvenir, je me regarde dans le vide.
Des toiles d'araignées m'accompagne au sort qui m'est destiné.
Decidement, personne n'aime les gens.
Pourtant, je ne voulais pas briller dans une galerie, seul les maîtres
ont leurs place, dans certain palais de glace.
Je désirais un simple recoin, ou je pouvais me sentir bien.
Allumé d'une modeste bougie, et, vivre en harmonie.
Dans ce grenier, ou je me suis volontairement réfugié, j'espère y rester.
Ecouter, toutes les histoires du passé, comme un conte de fée.
Personne pour me juger, dire si je plais, ou, si ca le fait.
Aucune enchères sous le poids du marteau d'un huissier.
J'écouterais le bruit du vent se glisser sous les tuiles ondulés.
La nuit une chouette pleurera a mes cotés.
A traver la lucarne, j'apercevrais le rayon de lune, qui n'a pas de fortune.
Et, qui sais, au printemps, j'aurais terminé mon testament.
Il y aurra toujours un faussaire pour faire des reproductions de chef-d'oeuvres.
Petit Patock.
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Des chefs d'oeuvres