Réponse indirecte à seronet officer

Publié par Ferdy le 07.11.2009
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tu nous disais tout l'intérêt que vous portez, seronet et vous, braves soldats, à la guerre virtuelle contre VIH, avec cette vue idéale de sa disparition, comme but ultime de sa réalistion.

je pensais qu'il s'agissait d'une forme d'oxymore.

un séronaute pertinent a relevé le paradoxe, malheureusement, il lui ajoutait une dose de revanche sociale qui ne sied guère à l'endroit de cette prose ; je demeure cependant convaincu qu'il/elle avait raison.

toute la petite baraque à frites d'aides a souvent servi de paravent à quelques imbéciles pour trouver un abri,

ils ont fait de la maladie un job assos' comme un autre,

l'amalgame est atroce, on le voit imméidatement, pourquoi corrompre ce qui est déjà suspect ?

l'avantage que nous avons sur le burundi ou le rwanda, ce n'est pas tellement seronet, c'est déjà l'électricité,

alors, quant à se plaindre, évidemment, j'y participerai jusqu'à ce que le site cesse de planter toutes les vingt minutes ; cette exigence est celle d'un jeune vieillard qui entend bien faire entendre sa voix de malade dans un monde de cinglés !

tu penses bien que ce genre de site n'intéresse personne,

soit personne de touché,

je n'irais pas m'aventurer chez alzheimernet.info, enfin pas pour le moment,

cette occasion - miraculeuse - d'échanger autre chose que des seringues, des sourires ou du cul, pour nous c'est peut-être devenu aussi essentiel que l'eau (qu'on ne boit pas)... notre survivance est une grâce généralement octroyée aux citoyens des quelques puissances économiques établies ;

c'est pour ça que parfois j'en ai marre d'entendre les plaintes à propos des effets secondaires ; puisque d'abord, il fallait en éprouver des premiers (je m'agace tout seul, désolé !)

Commentaires

Portrait de nathan

Non, non tu n'es pas un "jeune vieillard". Tu es toujours un jeune homme "dans lequel s'est greffé le corps d'un vieillard (Hervé Guibert, Le protocole compassionnel).

Je partage ton point de vue qu'avant de se plaindre des effets secondaires des traitements, il faille pouvoir en apprécier les effets premiers, salvateurs.

Bises