Retour du nord 2

Partis en voiture donc, pour rejoindre le centre ville. Nous avons finalement trouvé une brasserie où il y a de la place, et (Dieu des jambes fatiguées, merci à toi) un parking juste à coté. Je choisis le coté typique du menu avec la pièce de boeuf au maroille, dans le menu "avec Biloute". Nous découvrons avec stupeur (enfin, pas tous...) la signification du mot Biloute et la différence entre Biloute et Biroute. Songeur, nous nous demandons quel est le féminin de Biloiute, ce que même les deux lillois ne savent pas. Nous interrogerons la serveuse, qui aura bien du mal à retenir son rire et nous annoncera fièrement que le féminin de Biloute est Pépète (pas sur de l'orthographe).

Nous ne voyons pas le temps passer (bon, j'avoue, je commence à somnoler sur mon siège et à faire semblant de suivre, vu que le bruit des tables voisines transforme tout ce que j'entend en brouhaha inaudible..va falloir que je me décide à voir un ORL ...), et n'avons que le temps de récupérer nos voitures dans le parking avant sa fermeture.

Arrivé à l'hôtel, je ne demande pas mon reste. Juste le temps de prévenir mon colocataire qu'il se peut que je ronfle un peu mais que j'ai amené des bouchons d'oreilles (prévenant et prévoyant  le garçon, non ?) je plonge aussitôt dans le sommeil. Bizarre, au petit matin quand j'entrouvre un oeil, le lit voisin est vide. Plus trace du colocataire. Les bouchons d'oreille sont sagement sur la table de nuit. Je me dit ça y est, il a été enlevé par les extra-terrestres...avant de trouver le petit mot glissé sous la porte "je suis à la 323, bonne nuit".

Nous nous retrouvons au pti déj, puis rejoignons nos deux acolytes pour aller découvrir une brocante qui ouvre ce jour là. Nous y croisons la maire de Lille incognito : ça tombe bien, nous sommes incognito aussi et elle ne nous reconnait pas. 

Direction le marché de Wazemmes pour acheter nos poulets rotis. Las, sur le trajet, le petit avg échappe à la surveillance de ses papas, et entre dans un magasin de jeux vidéos...Dont il ressort ravi avec le jeux de ses rêves (bon, on est allé le chercher, sinon on y serai peut-être encore !) Nous renonçons à faire lez tour du marché (rendez-vous compte, le plus grand d'Europe !) et rentrons savourer les bestioles rôties chez phil. Qui nous achève avec une fabuleuse tarte banane chocolat...

C'est émus et le coeur content que nous prenons congé de notre hôte pour reprendre la route de la capitale. Nous avons conscience du mal qu'il s'est donné pour que tout soit parfait. Et ça l'était, malgré quelques imprévus, l'essentiel étant dans les regards, les échanges, l'amitié naissante. Merci pour tout Phil !

Nous retournerons à Lille. Il y a encore plein de choses que nous n'avons pas vues.

Chaleureusement nordiste,

François

PS : j'ai oublié de parler de l'expo des monstres, et de la curieuse église gothico-moderne...une autre fois !