Un exemple pour l'église !

Publié par jl06 le 18.01.2022
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Le village de La Garde-Freinet pleure la disparition de son cher Martial Codou

Le diacre s’est éteint ce samedi, au Pôle de santé de Gassin où il était hospitalisé.

P. Machinot  Publié le 15/01/2022 à 20:20, mis à jour le 15/01/2022 à 19:42Martial Codou, un homme bon, généreux et à l’écoute de tous nous a quittés. Photo docABONNEZ-VOUS 

Martial Codou, un homme bon, généreux et à l’écoute de tous nous a quittés. Plus que la grande famille paroissiale au sein de laquelle il pratiquait sa foi et où il exerçait depuis 1999 son engagement comme diacre après avoir été ordonné par Monseigneur Joseph Madec, alors évêque du Diocèse de Fréjus-Toulon, c’est tout un village qui pleure aujourd’hui la disparition de Martial Codou.

Il s’est éteint dans la nuit de vendredi à samedi au Pôle de santé de Gassin où il était hospitalisé.

On savait sa santé fragilisée par des problèmes cardiaques. Et encore plus depuis qu’il avait contracté la Covid-19 au printemps dernier. Après des mois de lutte, ce virus lui aura été fatal.

Auteur de plusieurs ouvrages

Avant de vivre pleinement sa foi et d’écrire plusieurs ouvrages (notamment sur le Monastère invisible de Jean-Paul II, ou encore Les Bonnes nouvelles du ciel illustré par de petits Gardois), mais aussi de donner de nombreuses conférences à travers l’Hexagone et de tenir une chronique régulière sur radio Notre Dame, Martial aura été un excellent pâtissier.

 

Un maître pâtissier avec un talent qui l’a conduit à travailler avec les meilleurs de la profession dans les plus grands palaces parisiens, en Suisse et jusque dans les cuisines de l’Elysée.

Et de revenir ensuite dans son village, où il est né en 1954, retrouver la boulangerie familiale pour régaler, pendant de nombreuses années sa clientèle.

Toujours dans le mouvement et fidèle à sa ligne de conduite de prôner le bien, il s’impliqua beaucoup auprès des plus fragiles en accomplissant pleinement, entre autres choses, sa mission confiée par l’église d’accompagner les malades et les prisonniers. Ce qu’il ne cessa de faire au quotidien.

Cela ne l’empêchant pas de participer à l’animation de son village. On se rappelle la fameuse fête de la paix qu’il a organisée au milieu des années 1990 dans la commune avec notamment quelques temps forts comme la venue de Sœur Emmanuelle ou encore l’Abbé Pierre.

On gardera de Martial Codou le souvenir d’un homme particulièrement bon, d’une profonde humanité à l’écoute de tous et d’une générosité dans la discrétion sans pareille.

 

Sa disparition va laisser un grand vide dans le village.