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Mots clés  : dépistage

Pensez vous qu'on y viendra dans le futur ? est-ce une bonne chose ?

Car d'après ce que j'ai pu lire beaucoup de personnes sont séropo mais ne le savent pas... ou l'aprennent qu'à partir des 1er symptomes....

Commentaires

Portrait de legrandbeautemps

Personnellement, je n'y suis pas favorable.

Se faire dépister du VIH/sida, d'une hépatite virale, du cancer du sein ou/et du côlon est une démarche personnelle, individuelle et intime qui peut être éventuellement appuyée d'une prescription médicale. Je suis favorable à l'incitation, c'est d'ailleurs ce qu'il faut entendre et comprendre des campagnes médiatiques.

Se faire dépister, c'est finalement prendre soin de soi... et des autres.

Se faire dépister, c'est s'aimer car je considère que ça "rentre" dans l'estime de soi.

Pourquoi tant de personnes ne s'aiment t'elles pas ?

C'est mon avis et je vous invite à le respecter (mais pas forcément à l'accepter...).

Solidairement, legrandbeautemps. 

Portrait de jean-rene

J'ai connu l'époque ou le dépistage de la tuberculose sur les lieux de travail était fait chaque année.

On pourrait, de même, imaginer de proposer un dépistage systématique du VIH. Mais où ?

Bien sûr pas sur les lieux de travail !
Mais peut-être en donnant à chaque personne entrant dans un lieu de consommation sexuelle (club échangiste, sauna, etc..), un papier comportant la liste des lieux de dépistage les plus proches.

Portrait de fioredelmiosegreto

le dépistage obligatoire. On dépiste, et après ? Un dépistage obligatoire seul n'a pas de sens. Il faudrait y ajouter une obligation de soins. Et qui dit obligation de soins, dit forcément sanctions si elle n'est pas suivie d'effets. Je ne vois aucun inconvénient à ce qu'une personne qui se sait séropositive refuse le moindre traitement, dès le moment où c'est son choix. Un séropositif n'est éventuellement "dangereux" que si les autres le veulent bien !!! A chacun ses responsabilités. 

Portrait de BD92110

Oui au despistage obligatoire et oui à l'obligation de soin :-).

Je ne dévelloperai pas + mes idées :-) . :-p Mais je pense que vous aurais compris.

 

Portrait de fioredelmiosegreto

Ben, moi pas compris !!! Tu peux développer, promis, je ne sortirai pas mon gourdin ! lol !

Portrait de Kio

Legrandbeautemps tu as raison, ça doit être à la base une démarche personnelle et minimum (un dépistage tous les 6 mois).  Obligatoire 1 fois par an.  Et oui la personne qui prend soin d'elle, qui a une bonne estime de soi se préoccupera de sa santé et le fera d'elle même ce test, sans tarder.

J'ai lancé ce sujet car je lis beaucoup sur le net que beaucoup de personnes sont atteintes et ne le savent pas.  Elles ont probablement été en contact avec des personnes qui elles même ne savaient pas qu'elles l'avaient   ou ... des personnes qui le savaient et qui ont fait exprès de le refiler à d'autres pour je ne sais quelles raisons, vengeance ou autre.

Portrait de Kio

J'ai pensé le jour du vote mais bon c'est pas chaque année le vote lol

à la date d'anniversaire du contrat de l'assurance maladie ? serait une condition pour garder, reconduire sa couverture assurance maladie.

Que l'on soit + ou - suite au test, l'assurance serait de toute façon reconduit parce que le test a été fait annuellement.

Je pense aussi que la carte électronique de mutualité devrait inclure les données et dates des divers vaccins déjà reçus.

Portrait de Kio

Le but du dépistage annuel serait limité une "contamination" involontaire et une prise en charge tout de suite par traitement bien évidemment.

Tout à fait d'accord qu'une personne qui refuse un traitement relève de son choix personnel.  

L'assurance maladie va surement lui demander une décharge de responsabilité non ?

La personne malade n'est pas "dangereuse" pour autrui si elle se protège et en informe son ou ses partenaires pour prendre au maximum ses précautions.

Portrait de dboy30

avec quel budget ??? 

 

on a ouvert qqs centres de depistages rapides il y a un an, il n'y a deja plus d'argent pour leur survies. 

 

Malheureusement, c'est un debat qui n'a pas de sens pour le moment ! 

Portrait de jean-rene

Kio pose la question : "croyez qu'on y viendra dans le futur?".

On a le droit, quand même, sur ce site de parler du futur sans automatiquement se faire clouer le bec !

Portrait de Muffin64

Ben je n'y crois pas et je ne le souhaite pas.

Portrait de fioredelmiosegreto

Kio wrote:

La personne malade n'est pas "dangereuse" pour autrui si elle se protège et en informe son ou ses partenaires pour prendre au maximum ses précautions.

C'est donc ça qui sous-tend le dépistage obligatoire ? On veut donc faire des séropositifs des zorropositifs ? Mais les séronégatifs qui contractent le vih le contractent de leur propre responsabilité. Qu'ils ne viennent pas se plaindre. Personne ne les empêche de mettre des capotes tout de même ! Et s'ils n'en mettent pas, qu'ils ne viennent pas pleurer ensuite. C'est quoi ce truc ? C'est tellement énorme que j'ai dû relire à deux fois. 

Portrait de hugox

Le droit fondamental de la liberté empêche ce type de mesure.

Je suis absolument CONTRE.

Portrait de legrandbeautemps

Je suis complètement d'accord avec toi. Je suis contre toutes les mesures d'obligations quelles qu'elles soient !

Je développe,

Pour moi, le dépistage doit rester une volonté très personnelle, je veux dire par là une prise de soi très intime et très clairevoyante envers soi et aussi pouvoir l'offir, la partager à toutes celles que je peux rencontrer ( ou bien à ceux et pas seulement à celles).

Moi, parce qu'il ne s'agit que moi, avec mes faiblesses, mes qualités, mes défauts, mes trop souventes interrogations, très souvent je m'oblige à me dire que je suis M..A..L..A..D..E..  ?..?..?..?..?..?..?..?..??????

Portrait de legrandbeautemps

Oui, c'est une lapalissade !!! 

Portrait de romainparis

sans qu'il y ait de grands bouleversements, alors à la question posée du dépistage obligatoire dans le futur est : oui.  Les libertés individuelles seront de plus en plus soumis à condition sous prétexte d'un soi-disant intérêt collectif, ce qui est bien d'y penser, mais ici ce ne sera qu'un prétexte pour mieux contrôler les populations, non pour leur bien-être.

Portrait de Kio

N'est-il pas moins couteux de prévenir que guérir ? 

Portrait de Kio

Pas d'accord fiore, qd tu dis que si le sero- chope ce truc c uniquement de sa faute, sa responsabilité.

Le virus s'attrape aussi par la fellation sans capote, il y en a beaucoup d'entre nous qui ont s***é sans capote ? j'en suis pas certain.  Soit, moi par honneté si je rencontre qq un je lui dirai avant un acte sexuelle, même bucale, et on en discute et s'il est partant on prend ensemble les précautions.   

Le sujet était "prévenir pour guérir au plus vite" et sous entendre contaminer involontairement d'autres personnes.

Maintenant il y a des personnes qui l'ont et ne le savent pas eux même et le refile à d'autes, il y a des personnes qui l'ont et s'en foute de leur santé et de le refiler, et il y a les personnes qui l'ont et qui en parle au partenaire par honneté, transparence et prévention.

Portrait de BD92110

MAis je ne vous la dirai pas , NAN NAN NAN :-p . :-)

"La solus" la solution. Cool 

Portrait de Kio

la souluc ? ça veut dire quoi ?

Portrait de romainparis

(provoc.)

Portrait de BD92110

Cool 

Portrait de fioredelmiosegreto

romainparis wrote:

sans qu'il y ait de grands bouleversements, alors à la question posée du dépistage obligatoire dans le futur est : oui.  Les libertés individuelles seront de plus en plus soumis à condition sous prétexte d'un soi-disant intérêt collectif, ce qui est bien d'y penser, mais ici ce ne sera qu'un prétexte pour mieux contrôler les populations, non pour leur bien-être.

J'en déduis que, personnellement, tu es contre ?

Portrait de romainparis

désolé, j'ai la flegme de le chercher. Oui, je suis contre, maintenant ou dans le futur. 

Portrait de fioredelmiosegreto

mais je n'en étais pas sûr. Merci de m'avoir répondu. 

Portrait de dboy30

La societe a d'autres soucis que vih ... une telle decision ne se prendra jamais.

 

 

Portrait de jean-rene

Non, Dboy, sue le plan mondial, le SIDA est un vértiable drame. Sais-tu qu'en Afrique du Sud, 5 millions de personnes (surtout des femmes) sont séropositifs pour une population de 50 milions d'habitants, soit 10% de la population du pays?

Portrait de DURANDAL34

Et oui, aujourd'hui, en France on meurt encore du Sida! Il existe certaines personnes - le plus souvent "hétéro" ou bi - qui par peur du jugement de leurs proches, ne se dépistent pas, résolus qu'ils sont à, de toutes façons, ne pas se soigner pour ne pas avoir à avouer leur séropositivité, leurs infidélités... Il paraît que ce sont majoritairement des hommes entre 50 et 60 ans, mariés ou vivant en concubinage hétéro. J'ai eu personnellement le cas d'une dame qui, le lendemain du décès de son mari, apprenait du médecin hospitalier que son mari était mort du Sida et non d'un simple cancer. Le médecin avait tenu le secret à la demande du mari. Allez également dans certains hopitaux et vous verrez arriver des patients en fin de vie programmée et qui ont attendu le dernier moment plutôt que d'avouer ou de s'avouer qu'ils étaient séropo. En fait il n'y a pas que la peur du jugement des autres, il y a aussi la négligence, la peur de la maladie, le reflexe qui consiste à nier tant que c'est possible qu'on est porteur d'un virus impossible à éliminer. J'ai un copain qui a tellement peur des hopitaux qu'il a élaboré une théorie selon laquelle c'est l'hopital qui le rend malade! Il est porteur du VIH et de l'hépatite, son taux dépasse 1000, ses T4 sont à 2 chiffres mais comme il ne se sent pas mal, il ne veut pas aller plus loin! Ces personnes sont dangereuses puisqu'elles nient leur affection ou son l'éventualité.

On sait que pour l'instant, aucune campagne n'éradiquera la conduite à risque parce qu'elle est humaine et qu'aucune méthode n'est infaillible. En attendant le moyen de guérison ou le vaccin, la moins mauvaise des techniques est de se dépister régulièrement et de se soigner. Ce pourrait être "obligatoire" en restant bien sûr en deça de la coercition. Le caractère officiellement "obligatoire" (même sans pénalisation) du dépistage réduirait sensiblement le nombre de séropo non traités, donc le nombre de malades et de nouvelles contaminatiosn.

Portrait de natouche

dans la ville où je vis au Mozambique, je connais le cas d'une entreprise qui a fait tester tous ses travailleurs de façon à ce que les s+ commence un traitement. les travailleurs étaient satisfaits d'être ainsi pris en charge.

 

c'est évidemment un cas particulier qu'il faut placer dans son contexte: pauvreté, ignorance, services de santé très déficiants.

Portrait de jean-rene

J'ai rappelé plus haut que j'avais connu l'époque ou le dépistage de la tuberculose sur les lieux de travail était fait chaque année.

Je pense qu'il serait dangereux, en France,de proposer un dépistage systématique du VIH sur les lieux de travail, vu les risques pour la vie professionnelle d'un travailleur quand sa séropositivité est connue.

Mais, après tout, pourquoi pas s'il n'y a aucun risque que le résultat du dépistage soit connu par l'employeur.

Qu'en pensez-vous ? 

Portrait de VIVANTE

Je pense que cette question sur le dépistage obligatoire est pertinente mais je pense qu'il y a autant de raison d'être POUR que CONTRE.

En effet, on peut être POUR en pensant que cela permettrait aux patients dont le résultat est positif de prendre soin d'eux et des autres mais je pense que cela est utopique car nombre de personne savent qu'elles sont S+ mais préfère l'ignorer.

On peut aussi être CONTRE afin de respecter la liberté individuelle mais dans ce cas la seule liberté que l'on respecte c'est celle du patient et pas celle de son entourage.

Cependant, si obligation de dépistage il doit y avoir, je pense que cela ne doit pas se faire sur le lieu du travail : trop de risque que le secret ne soit pas gardé.

Dans tous les cas, la prévention doit-être de rigueur et comme il l'a été dit plus haut, nous sommes seuls responsables de nous même.

Je reste persuadée que le préservatif doit devenir un réflexe, voire même un mode de survie.

Personnellement, c'est ce que je fais avec ma fille : parler de sexe c'est aussi parler de risque et donc de prévention.