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Mots clés  : évolution du virus

Bonjour,

 

J'ai découvert ma séropositivité il y a presque un an de cela en phase de primo infection et depuis je suis sous traitement (indétectable et CD4 à 500/600).

 

Bien que j'aie lu pas mal de chose sur le VIH, je ne comprends toujours pas une chose:

 

Le traitement fait baisser la charge virale et augmenter les CD4 mais je lis toujours que ce traitement ralentie la progression du virus: dans ce cas, si je comprends bien, une personne infectée sous traitement peut tout à fait évoluer au stade SIDA? Le traitement n'est donc pas à 100% efficace? e traitement ralentit à quelle vitesse la progression du virus? Dans quel cas une personne sous traitement peut évoluer au stade SIDA?

 

 

Je n'arrive pas à trouver de réponse à ce sujet.

 

 

Merci pour vos réponses!

 

Bise

Commentaires

Portrait de performa

Salut

Sous traitement et si ta charge virale est indetectable non tu n'évolueras pas vers un stade SIDA vu que ton systeme immunitaire est bien haut (CFD4 supèrieur à 200) la tu risques aucuen maladies opportunistes qui s'apparentent au stade SIDA ..ca veut pas dire qu on est immortel on peut comme tout le monde declencher autre chose : cancer , maladie cardio vasculaire etc....mais sous traitement on est bien armé pour pas aller ves un stade SIDA ..bonne journée

Portrait de titidu77

cherche pas a comprendre fais toi soigner gob tes medoc et tout ira pour le mieux Cool

 

pas facile de vivre comme un pistiferé heu qua que tu ti fait...... Tongue Out

courage biz  CoolTongue OutCool

Portrait de Piicsou

Même sous traitement, il peut continuer à exister une activité inflammatoire chronique du système immunitaire.

Sous traitement et même avec charge virale indétectable, on peut tout de même déclarer une infection opportuniste si les défenses immunitaires sont très basses (< 200/mm3), d'où la prévention de la toxoplasmose et de la pneumocystose par BACTRIM ou aérosol de pentamidine ou d'autres médicaments si allergie au BACTRIM ou mauvaise réaction à l'aérosol.

Le VIH a des conséquences, du moins le fait d'avoir une activité inflammatoire chronique du système immunitaire et non pas le virus en lui même, engendre des comorbidités : vieillissement précoce (notamment les os), le VIH est considéré comme un facteur de risque cardiovasculaire également.

Portrait de karlin

Merci pour vos réponses! je comprends mieux maintenant. 

 

Le fait de dire que le traitement "ralentie la progression du virus" n'est pas clair. En lisant ca, je pensais que le stade Sida était ineluctable.

 

Merci encore pour vos éclaircissements!

 

et votre soutien (d'ailleurs titidu77: je me sens pas du tout comme un pestiféré. Mais je suis d'accord avec toi pour dire qu'avaler les médocs et ne pas se poser de question c'est la chose à faire.)

Portrait de Mumbly

un peu... le stade sida est défini par l'apparition de maladies opportunistes... mais aujourd'hui c'est un état qui est REVERSIBLE et l'on peut ensuite redevenir indétectable avec un traitement approprié. Le mieux est bien evidemment de ne pas attendre d'en arriver là ! Bon traitement et belle vie à toi! 

Portrait de Candy_Raton

Bonjour,

je réagis à ce sujet car je me suis maintes fois posé cette même question. Pourquoi un tel décalage dans les registres lexicaux utilisés par :

 

- le monde médical et associatif, qui cherche à réduire les préjugés et les discriminations, en communiquant abondamment sur le caractère de "maladie chronique" de l'infection au VIH, laissant espérer peu ou prou la même espérance de vie qu'un séronégatif au prix d'un traitement et d'un suivi médical à vie, ainsi que, chez les contaminés récents, la quasi-certitude d'un succès thérapeutique, compte tenu de la variété de molécules existant actuellement (et il y en a de nouvelles tous les ans). 

- les messages de prévention qui persistent à la surenchère anxyogène, avec des messages du type "les traitements permettent de vivre plus longtemps, en meilleure santé"  ou bien "les trithérapies permettent de retarder l'arrivée des symptômes du SIDA". Pas franchement engageant, avouez-le...

J'ai plusieurs fois posé la question à différents intervenants de la sérosphère parisienne (soignants, associatifs) pour y répondre.
La réalité, c'est que la prévention est aujourd'hui confrontée à une grande difficulté dans le choix de ses mots, qui confine à un véritable défi sémantique : faire en sorte que le VIH ne fasse ni peur, ni envie.

En d'autres termes, il s'agit de trouver un équilibre entre les accroches hystérisantes des années 90 (sans la capote, c'est la moooooort assurée dans l'heure qui suit) qui a produit une génération entière de flippés chroniques et fut sans doute responsable aussi de moult drames ("j'ai baisé sans capote le 3 février, je suis foutu de toutes façons, depuis c'est la fête du slip") et des approches de prévention qui laisseraient penser que "vivre avec le VIH, c'est juste un tic-tac par jour, rien de bien méchant", à même de provoquer l'affluence immédiate dans toutes les soirées BBK de Paname. 

D'où ces messages un peu alambiqués servis par les spots de prévention 2010's : laisser l'impression que la trithérapie c'est un peu plus mieux que pas de thérapie du tout, mais que c'est pas non plus la panacée.  

En attendant, je connais un paquet de séropos qui vivent avec l'Alien depuis quinze, vingt, parfois trente ans, et qui n'ont jamais connu le stade SIDA. Je ne crois pas avoir lu un jour sur Seronet ou ailleurs le cas d'un contaminé récent pour lequel aucun traitement ne serait efficace. Donc pas de stress ! Traitement qui marche et suivi médical = pas de SIDA. Bon courage :-)

Candy.

 

Portrait de karlin

En effet, mon médecin m'a toujours conforté et rassuré. Mais en lisant sur internet (site de prévention) le discours est bien différent. Donc c'est sur, ça fait non seulement flipper mais on se dit qu'on a pas compris un truc...

 

Merci Candy_raton, je comprends bien mieux maintenant cette divergence de discours...

Portrait de unepersonne

flippés chroniques ?

quand pendant des années on te rabache que tu vas mourir du sida et que la disparation des uns et des autres font que confirmer que c'est vrai, on se demande quand viendra notre tour alors oui  on flippe cher !

vivre des années durant avec l'idée qu'on va mourir du sida  marque à vie !

se conditionner les neurones que la vie va s'arreter bientot est un travail d'acceptation long et difficile à faire sur soi , alors quand soudain la vapeur s'inverse et qu'on entend partout qu'on meurt plus du sida, on est juste sceptique d'autant plus que pour le moment  ce sont plus des rumeurs de couloirs d'hostos qui circulent plutot que la confirmation  de professeurs expert en sida au journal de 20 heures

dernierement j'ai encore posé la question à mon infectio, malheureusement on meurt encore du sida en 2014, il y avait il y a encore quelques jours un fil d'actualité sur le forum indiquant que le nombre de morts du sida en 2014 avait reculé cette année par rapport à l'an dernier, ce qui prouve que le sida tue toujours

alors ok les sero contaminés depuis plus de vingt ans voient trop le sida mortel , les nouveaux contaminés le voient trop begnin, il n'y a qu'à voir le nombre de nouveaux contaminés qu'il y a chaque années dus à la banalisation du sida , ou est le juste milieu ?

pour repondre à karli, les ttt sont faits pour ralentir la progression du virus dans l'organisme, ils ne le tuent pas malheureusement

les ARV sur le long terme usent l'organisme , le fragilise d'où la methode ICCARRE pour le soulager, les seros sont aussi confrontes aux maladies cardio vasculaires et pleins d'autres rejouissances que l'on peut contracter lorsqu'on est sero malgré une CV indetect et des T4 ok

c'est pour cela qu'il est urgent de trouver un/des traitrements plus efficaces que les multitherapies

Portrait de Candy_Raton

Unepersonne,

En parlant de "flippés chronique", j'évoquais plutôt les séronégatifs qui, à force d'être abreuvés par une prévention hystérisante, finissent par vivre dans l'angoisse permanente d'être contaminés. Au point que certains... beaucoup n'osent pas se faire dépister, ou alors à une fréquence insuffisante... avec le risque d'être détecté plus tard que quelqu'un qui aurait un rapport plus détaché à la maladie et irait simplement faire un dépistage tous les six mois.

Quant aux effets néfastes des traitements sur l'organisme, c'est une réalité, mal connue certes, mais une réalité. Mais ce n'est pas parce que les traitements ont des effets indésirables qu'on puisse accepter que la prévention "mente" en prétendant que ceux-ci ne seraient pas efficaces quant au maintien des T4 et à la non-survenue du stade SIDA. Car c'est bien de ça qu'il s'agit : un mensonge de la part des instances de prévention. Et quand on parle de prévention, le mensonge a aussi des effets néfastes sur les esprits et les comportements.


Bonne soirée,

Candy.

Portrait de unepersonne

sorry candy , j'ai mal compris le sens de " flippé chronique " d'où mon message

avoue qu'on peut le comprendre comme je l'ai compris

pour moi cette maladie ne sera jamais anodine meme si aujourd'hui on l'a dit moins dangeureuse, moins nocive etcetera