Le blog de balwin

sinon qu'il sait que personne ne viendra le chercher, qu'il n'y aura pas un regard plus appuyé que les autres, qu'il ne sait pas que le soleil va éclairer un chemin qu'ils auraient pu faire à deux, tout les prédestinant l'un à l'autre, comme dans un ordre naturel. Mais ils ne font que se croiser, se saluer peut-être, se sourire, de ce sourire qui est fait à l'intérieur de soi de peur de ne...

La toux, l'amaigrissement ne laissant rien augurer de bon, je puis écrire ces quelques lignes qui, après tout, n'engagent que moi, rien ni personne d'autre. L'on part du postulat qu'en dehors de qq êtres sensibles, qui n'a pas connu les affres de la décompensation psychique ne saurait savoir combien il est difficile pour l'affligé de comprendre ce que sont la légèreté, le plaisir de vivre : cela...

je me dis qu'il n'y a rien à attendre, sinon une funeste addiction. Il y a même de la haine qq fois, mais aussi des personnes merveilleuses rencontrées, un et une, deux, trois. Sinon... comme ailleurs, t'as passé 35 ans, tu te casses; t'es passif, tu dégages ; etc, usw, jne... Enfin, c'est dur la vie entre les mecs. Peut-être que cette fois, on comprendra ce que je dis ? Un espoir qq part ? Je ne...

On ne peut pas toujours raisonner; parfois les sentiments l'emportent sur la raison, le raisonnement ressemble à de l'écholalie ou du psittacisme : "rien ne va plus". Il y a toujours ce manque, cette absence qui pourtant fonde la présence de soi au monde la liant pour toujours et à jamais, comme dans la passion, au deuil d'une même eau, d'une même peau. Le bébé détourne son regard mais rien n'est...

Il danse. Son corps, impression de force, remue à peine. D'abord un jeu, l'autre se fiche devant lui et affiche un sourire qu'autorise l'alcool. Il ne prend pas le dessus, il est trop tard, ils se reverront. Et ils se revîment une première fois, déjà foudroyante. Il faut laisser passer du temps. Ils le laissèrent passer. "Et puis l'on se revoie, il est déjà trop tard, je serai accroché à lui pour...

Quand l'on fait le bilan de quelques années passées sur le net, on se dit que l'on doit y être fort bien puisqu'il engendre une forte dépendance. On se dit aussi, à l'occasion d'un sombre orage, puis d'un second, que les hommes sont partout des hommes et que la virtualité est souvent un espace où l'on règle ses comptes avec les autres à défaut d'avoir assez de cran pour les régler avec soi-même...

aimer, aimer, aimer, http://www.youtube.com/watch?v=daVTfX81EaY&feature=related Alors, vraiment,

aimer, aimer, aimer, http://www.youtube.com/watch?v=mB-keSNmvxo http://www.youtube.com/watch?v=daVTfX81EaY&feature=related

Hier, l'on m'a dit avec une spontanéité désarmante - qn que j'aimais bien et que j'en aime d'autant plus : "Tu aimerais une porte pour peu qu'elle soit ouverte". J'ai trouvé cela remarquable d'intelligence au sens d'une finesse à saisir l'autre, la spontanéité du dit qui n'annule pas la profondeur. J'ai vraiment adoré cela. C'est en plus très juste, même si il est des êtres que j'ai vraiment...

On ne peut pas toujours raisonner, a-t-on fait un long travail pour déjouer l'absence et son piège. A ce propos, nous passons tous à côté d'une fissure dans laquelle l'on peut se liquider et, partant, liquider toute chose. Tant de solitude, d'appels - comme l'on dit, tant de soleils noirs pressentis et ressentis, lus et relus ici et là m'attristent beaucoup, gardé-je en mémoire la lumière qui...