A la surface d'un torrent rapide, on ne discerne aucun reflet, proche ou lointain. Même si ses eaux ne sont ni troubles ni écumeuses, dans leur perpétuel ondoiement, dans leur renouvellement incessant, tout reflet est infidèle, flou, inintelligible. Ce n'est que lorsqu'au fil des fleuves le torrent parvient à une large embouchure tranquille ou dans un bras mort ou dans un petit lac dont les eaux...