Confinement : moins d'alcool et de tabac

16 Juin 2020
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Un tiers des Français-es affirme avoir grossi (environ 3,2 kg) pendant le confinement, mais ils ont aussi « été moins nombreux à boire, à manger gras, sucré et salé et même moins nombreux à fumer », selon un sondage Odoxa publié lundi 8 juin. À rebours de l'idée d'un confinement ayant favorisé les « mauvaises pratiques » en matière de santé, ce baromètre, établi en partenariat avec Le Figaro et Franceinfo, suggère une amélioration, liée à la mise entre parenthèse de la vie sociale. Et une pratique stable concernant les activités sportives (toujours pratiquées par deux Français-es sur trois) même si elles ont dû s'adapter en proposant notamment des cours en ligne. La part des Français-es disant boire de l'alcool de façon régulière ou occasionnelle a baissé de six points en deux mois, passant de 57 % de consommateurs-rices avant le confinement à 51 % après. Même chose pour ceux et celles consommant des produits gras (-3 points) ou salés (-5 points). Enfin, les fumeurs-ses réguliers-ères ou occasionnels-les sont passés-es de 27 % à 23 %, relève le sondage évaluant l'impact du Covid-19 sur la prévention santé en Europe. « Un facteur explicatif commun à toutes ces améliorations se dégage : tous ces comportements ont une dimension sociale. On boit davantage, fume davantage, mange davantage (chips, coca, etc.) lorsque l'on est en société », soulignent les promoteurs-rices du sondage. En revanche, la période n'a pas donné lieu à une réduction ni à une augmentation marquée de la consommation de cannabis. Ni de médicaments comme les anxiolytiques, même si le sondage met en évidence que « la part des personnes en prenant de façon régulière est passée de 4 % à 6 % avec, potentiellement, une augmentation des doses prises ».

Ce sondage a été réalisé par Odoxa et la FG2A en interrogeant un échantillon  de 1 000 Français-es avant le confinement et un autre après.