Ignorance : c’est grave docteur ?
Curieuse, l’unité sida du centre hospitalier universitaire de Constantine (Algérie) a voulu connaître le niveau de connaissance des étudiants en médecine sur le VIH/sida et voir qu’elles pouvaient être leur attitude par rapport à cette maladie. L’unité sida, dirigée par le professeur Eddine, a conduit deux études : l’une sur des étudiants en quatrième année de médecine n’ayant pas encore eu de cours sur le VIH et une mêlant de jeunes universitaires, des lycéens et des collégiens. "Les résultats sont plus qu'édifiants", note le site d’information "Le temps d’Algérie" qui les a présentés le 1er juillet. Chez les étudiants en médecine : 10% pensent que "seuls les toxicomanes et les homosexuels peuvent attraper le sida". 12% estiment qu'une personne peut devenir séropositive en mangeant et en buvant avec une personne malade. 28% pensent qu'ils peuvent devenir séropositifs après avoir été piqués par un moustique, 5% juste en travaillant avec un séropositif et 7% en utilisant le même téléphone. 56% en donnant son sang ! Si la très grande majorité des étudiants savent que le virus du sida peut se transmettre via le sang et le sperme, 27,6% des étudiants croient que le sida se transmet par la salive, 7,6% par la sueur ; 10,5% par les larmes et 8,2% par l'urine.
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Commentaires
A quoi bon savoir ?
Il me semble oui
4e année
il n'y a
tu a raison..et la peur en plus..
Medecin traitant : mal ou bien traité?
Pas besoin d'aller en Algérie pour constater les mêmes peurs chez nous en France.
Je consulte la médecine de ville pour la surveillance de ma tyroïde et un kyste au sein .
C'est un examen rapide, moins de dix minutes, le temps de renouveler les ordonnances et de passer ma carte vitale au lecteur, aucun contact physique avec le docteur, ni prise de tension, ni écoute du coeur avec le stetoscope , ni tirette de la langue
A ma dernière visite chez mon toubib, au moment de se dire au revoir, j'ai spontanément tendu la main pour la lui serrer. Il m'a regardée incrédule puis a avancé sa paume craintivement , son regard trahissait une gêne, j'ai senti le bout de ses doigts moites.
Je ne reverrai plus ce medecin mal traitant !