Nouvelles molécules VHC

6 Décembre 2011
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Depuis peu Incivo (télaprévir) et Victrelis (bocéprévir) ont augmenté les chances de guérison du VHC pour certaines personnes en échec thérapeutique, mais ces nouvelles molécules venaient en complément de l'Interféron et de la rivabirine. Il y a actuellement une cinquantaine de molécules en développement contre le VHC et quelques essais prometteurs qui laissent entrevoir un espoir de traitement sans Interféron et sa kyrielle d'effets indésirables qui découragent nombreuses personnes d'entreprendre un traitement.

Alors aujourd'hui quels sont les espoirs qui accompagnent ces recherches ? Quelles chances de guérison, particulièrement pour les génotypes 2 et 3 ?

On en discute ce soir sur le chat, dans le salon thématique, à partir de 21 heures en compagnie d'Orel-seronet et de Vichenzo.

 

Commentaires

Portrait de vichenzo

Les sujets abordés lors de ce chat sont : l’importance de faire un génotype du VHC, pour connaître le type de virus par lequel on est infecté, et pour pouvoir ensuite adapter le traitement, le génotypage du virus se fait par une prise de sang.

Les modes de transmission du VHC, il se transmet par l’échange de seringues et de petit matériel de consommation (cuillère, coton, eau du mélange,…) mais aussi par voie sexuelle lors de pratiques hard, ou lors de rapports pendant les règles. La question de la transmission lors de la fellation a était évoqué, c’est un risque faible sauf si il y a une plaie au niveau de la bouche.

La relation avec le médecin, joue une grande importance, on doit se sentir à l’aise et pouvoir parler de tout. Une astuce a été donnée par un séronaute, elle consiste à noter à l’avance les questions que l’on souhaite poser, pour ne pas les oublier lors du rendez-vous.

Des infos sur les nouvelles molécules ont étaient données, elles agissent sur les types 1, 2 et 3 du virus, mais certaines molécules ne fonctionnent que sur les patients dit « naïfs » (qui n’ont jamais eu de traitement anti-vhc) on peut retrouver des articles sur le sujet via Seronet ici, ici et ici. Cependant certains seronautes étaient déçus que les études commencent à peine en prendre en compte les personnes co-infectées.

Il ressort aussi que la communication grand public autour de la maladie, est quasi inexistante, et de même dans certains lieux de soins. Aussi, les financements manquent pour permettre une information plus large. Au niveau européen, les hépatites en général ne sont pas vues comme prioritaire dans les différents plans de santé.

Pour les médecins spécialistes c’est la même chose, ils ont la volonté de travailler en réseau mais il manque à tous des moyens. Ce qui se fait sentir dans l’organisation des soins dans les hôpitaux publics, comme l’ont noté certains séronautes. N'hésitez pas à compléter et à alimenter le sujet.

Vichenzo et Orel-seronet