N'oublions pas que des malades Vih travaillent dans les Mdph

Publié par bernardescudier le 21.01.2017
1 164 lectures

N'oublions pas que des malades Vih travaillent dans les Mdph ou les hôpitaux et peuvent témoigner sur les dysfonctionnements ou au contraire les nier, et que certains sont soucieux de defendre la chronicité et la banalisation du Vih  pour des questions d'Identite qui n'ont strictement rien à voir avec les pathologies des malades du Vih.

En deux mots, certains sont égoistes et veulent démontrer à tous, dans leur familles, leurs cercles sociaux ou dans leur travail que les malades du Vih sont sous contrôle et qu'ils sont au mieux avec les médicaments. Ils ne se soucient pas des "pleureuses" qui font tache !

Et puis il y a les réalistes qui vivent avec d'ancinnes pathologies et qui souffrent. Mais là, on ne veut pas les entendre, surtout quand dans certaines associations de malades du sida les dirigeants  ne sont plus des malades du sida.

On est dans la Com !

Enfin beaucoup peuvent témoigner que les pathologies vasculaires et autres accompagnent de plus en plus les malades du Vih, et que certains en meurent, mais bon on veut cacher leur mort, on change les sigles, camoufle les statistiques. Dans d'autres lieux, on appelle ca de la propagande. Pour mémoire au tout début de l'épidémie, on déclarait les morts du sida à l'hôpital mais on "oubliait quelque peu" ceux qui en train de mourir regagnaient leur domicile et ne voulaient pas etre stigmatisés comme malades du sida et qui étaient déclarés avec l'aide d'association soucieuse de la "vie privée" sous le nom de maladies plus respectables et opportunistes. Un grand philosophe malade du sida et gay n'a jamais été connu comme un malade du sida jusqu'à sa mort. Pour des raions privées ou médicales, tout est négociable au nom du respect de la vie privée.  A l'époque, les gouvernements de gauche ou de droite étaient bien contents de cette volonté des malades du Vih " de préserver leur vie privée", cela permettait ainsi de ne pas mettre sur la place publique les milliers de malades qui peuplaient les hopitaux. Mourir dans le silence, au nom de la vie privée, c'était le slogan de ces fameux gouvernements et de certains malades soucieux de démontrer que tout était pour le "mieux avec les meilleurs médicaments du moment".

Ouf  de nos jours, on nous explique que tout a changé, tout est sauvé .... et puis il faut s'en convaincre et sauver la ligne de Com, et puis pour beaucoup malheureusement peu importe si le préservatif est totatement abandonné avec ces discours optimistes sur le controle du Vih et sa chronicité, et ainsi peu importe si des jeunes de plus en plus nombreux sont contaminés, oui pour certains maheureusement peu importe si le bareback  de plus en plus à la mode est la voie de propagation de l'épidémie pour les serénonégatifs.

Enfin pour conclure, ces discours sur la chronicité du Vih, et sur  la disparition des morts du sida ( ou des maladies qui accompagnent le Vih pour de vieux vieux malades )  empèchent la prise en compte et la défense des droits des malades dans les Mdph ou les hopitaux.

Soyons donc solidaires des vieux malades et des jeunes séronégatifs et séropositifs de plus en plus nombreux  qui sont victimes de cette banalisation du Vih et de la défense des malades. 

Commentaires

Portrait de jl06

Peut on me dire l,abréviation de , Mdph , merci 

jlb06

Portrait de Sophie-seronet

Hello,

MDPH est le sigle pour "Maison départementale pour les personnes handicapées".

Bonne journée. Sophie