A l'Elysée, le VIH, c'est Carla !
Dans un entretien à la chaîne de télévision francophone TV5 Monde, Carla Bruni-Sarkozy a évoqué la mort des suites du sida de son frère en 2006 en assurant que son engagement n'était pas lié à ce drame personnel. "Mon frère avait la chance de vivre en France, d'être soigné en France d'avoir accès aux soins, d'avoir accès au meilleurs hôpitaux, aux meilleurs médecins", a-t-elle dit. "Cela fait bien 20 ans que je constate les dégâts que le VIH fait dans l'humanité", a-t-elle expliqué. "Je suis de manière personnelle sensible à cette maladie. Mais je dois dire, je n'ai pas eu besoin de connaître des personnes qui sont mortes du sida pour me sentir bouleversée par l'impact de cette pandémie effroyable". Ambassadrice pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, Carla Bruni-Sarkozy considère que c'est son devoir de porter "la parole de personnes qui n'ont accès à rien". Un point de vue qu'elle avait d'ailleurs développé dans une tribune publiée dans "Le Monde". Une tribune qui a fait l'impasse sur le manque d'engager français à l'égard du Fonds mondial.
C'est dans ce contexte que Carla Bruni-Sarkozy a reçu le 1er décembre des responsables d'associations de lutte contre le sida et des chercheurs. Au menu, il était question du "désengagement des politiques, du désintérêt du public et du manque de moyens financiers. Selon l'AFP, tous les représentants ont dénoncé "le manque de moyens financiers", le peu d'intérêt du public et "le manque de vision politique" face à un fléau qui touchait 33,4 millions de personnes en 2008. "Le leadership politique est majeur. Sans cela, il n'y a pas de possibilité de faire avancer les choses", a estimé Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida. Pour Pierre Bergé, cité par l'AFP : "Seul le président de la République peut prendre ce leadership. La lutte contre le sida est politique." Le président de Sidaction veut "réactiver l'intérêt des médias" sur la lutte contre le sida. Carla Bruni-Sarkozy a indiqué qu'elle souhaitait y travailler. "On sait comment aujourd'hui arrêter l'épidémie: que tout le monde suive un traitement. C'est une question de moyens et de volonté politique", a rappelé Bruno Spire, président de AIDES. Présent à cette rencontre, Reda Sadki, président du Comité des familles, a invité Carla Bruni-Sarkozy à venir visiter la Maison des familles, le premier lieu d’accueil à Paris ouvert par et pour les familles confrontées au VIH, ce qu'elle a accepté. Reste désormais à savoir qu'elle sera la suite de ce rendez-vous. "Il faut que Carla soit le relais auprès du président", qui doit "parler, engager tous les pays à sa suite et annoncer une rallonge de plusieurs centaines de millions d'euros", a estimé Pierre Bergé. Carla Bruni-Sarkozy, qui a pris des notes pendant toute la réunion, leur a répondu: "Vous pouvez compter sur moi. Je vois comment fonctionne Nicolas. L'action ne lui fait pas peur".
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Commentaires
On pourrait en rire...
Nous aussi on connaît Nicolas...
On a très bien vu que pour renflouer les banques, l'action ne lui faisait pas peur...
Et on voit aussi très bien TOUS les autres domaines où il ne fait STRICTEMENT RIEN
Si, peut-être attendre les prochaines élections de 2012 pour "espérer" une future promesse de candidat, qui ne sera encore pas tenue...
Bon courage Carla, et bon courage à nous toutes et tous.
« Le but est le chemin lui-même. L'éternité est ici. » Soyons nous-mêmes, en toute circonstance...
Petite parenthèse.
Je comprends bien