Que j'emprunte la nuit
le sentier profond
entouré de tes dunes
humides de mon passage
Ou bien le jour radieux
dans ta forêt originelle
le chemin sinueux au pied
de ton volcan en éveil
De toute ma ferveur
je caresse ta soie lobuleuse
de ma langue millénaire
que le chant sirénien jaillisse
A genoux je suis face à ton autel
humant de mon destin le pressage
comme une vierge préhistorique
envoûtée de son naufrage
Ne dis pas non je viens de loin
d'au de là de toi j'ai tant marché
combattu les dragons ton guerrier sacré
venu t'offrir mon baiser clandestin
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Commentaires
bjr
bonne route, chevalier troubadour
Le monde virtuel est aussi un monde du possible mais le possible t'appartient entièrement.
N' écriras-tu donc plus des poèmes que pour celui que tu aimeras ? Les dragons sont bien là : le combat continue, chevalier troubadour !
La poésie aussi, c'est pourtant l'univers du virtuel et donc du possible.
Tu ne nous liras peut-être plus sur ce lieu, ton image s'est même effacée et sans doute le Graal avec elle mais pas les voyages que tu nous a offert. On les refera souvent et encore.
A bientôt, "amigo", peut-être "ailleurs"...
Je lutte contre ma tristesse, moi aussi...
bjr bel home