jamais je n'aurais imaginé
qu'un jour je réapprendrai le verbe aimer
non pas à l'imparfait mais bien au présent
dans sa soudaineté,sa force,immensément
aucun avis de tempête et les feuilles dans les arbres sans tremblement
dans ma maison intérieure,ce sentiment s'impose en maître
chassant la solitude par portes et fenêtres
ce n'est plus la noirceur de l'hiver mais la générosité d'un été éclatant.
je n'étais plus que l'ombre de moi-même
comme un fantôme qui se traîne lamentablement
enchaîné dans ses doutes,ses peurs et renoncements
à l'automne de ma vie,heureuse soixantaine
dans l'aube naissante,tel un trois-mâts qui vient de lever l'ancre
je m'en vais ainsi,porté par les courants impétueux de la vie
source de joie et de bonheur qui jamais ne se tarit
je suis comme ces braises qui se réveillent sous la cendre.
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Commentaires
cé mignon tout plein tous tes text
j adore le octé leur bleue et une fraicheur faite de naiveté et de jeunesse
tes petits billets sont dignes d 'etre compilés dans un bouquin sous forme de petites nouvelles
as tu pesné a une edition papier ?
un site d'autoproduyction pas cher et facile d utrilisation
unibook.fr
justement.
leromantique.
à ce propos,je dois te dire que j'ai déjà publié deux petits recueils de poésies l'un sur "thebookeditions" avec comme titre; confidences et l'autre "chemins de traverse" aux éditions amalthée.mais compte tenu des publications impressionnantes qui se font et qui sortent en librairie,la poésie ne se vend pas.
merci de ton sympathique commentaire.