Le vent glace mon visage, sorts moi de ce néant
L'hiver souligne l'absence de tes gestes, je reste seul dans cet univers
sans espoir, perdu au fond de mon désespoir
Le vent me fouette sans discontinu comme l'effet du miroir de ce lac
ou les vagues semblent se perdre dans un noir et moi, j'ai l'impression
d'être soudainement cet inconnu qui traverse sans témoignage une
autre histoire
Je pourrais jeter des cailloux dans cette boue en suppliant à genoux
l'espace d'un court instant pour revivre le mélange de nos deux corps
étendus, sans témoin seul, ce refrain qui revient dans mon cœur de jeune
bambin, il n'es est rien devant ce spectacle désolant peau de chagrin
Je contemple de mes yeux mouillés le paysage qui semble loin
je voudrais fuir cette univers et m'enfoncer dans ma simple douleur
Un bruissement de cormorans vient me rappeler, qu'il y a une vie
même après le plus grand des tourment, je dois me remémorer les
temps ou tu m’enlaçais, j'étais simplement heureux dans tes yeux
sur ta bouche qui soufflait l'amour de ce beau printemps, tes bras qui
me serraient si tendrement au point de faire jaillir les fleurs des champs
la chaleur qui se devinait de tes caresses passées comme une peinture
dans cette nature encore si fragile
Je voudrais mais, je n'ose tout dévoiler ici-même là ou tu ma donné
ton parfum qui ne me quittera jamais
Je dois faire une pause pour que repose tous nos secrets désormais
continuer dans cette douleur immense, composer avec les nuages
me faire moins peur, me dire que sans ternir les couleurs, retrouver une
forme de douceur
La vie ne me meurt, cette tempête qui soudainement est venue dans ma vue
doit disparaître
Je me dois de t'offrir un nouveau visage
Je t'envoie mon nu, afin que tes jours restent du plus lointain, mon nouvel aperçu
La nuit tombe sur cette journée, elle va disparaître, saisi ma main pour tes
demains, mon visage, caches le comme un saint.
Petit Patock.
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