Je suis maudit...

Publié par pascal1969 le 16.10.2008
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"Je suis maudit", c'est ce que je disais de temps en temps, quand j'étais au fond de la détresse, submergé par un sentiment de décourragement, sans d'ailleurs prêter attention au sens de mes propos.

Cela ne m'empêcha pas d'avancer, de faire mon chemin, mais franchement, à la rame, à la force du poignet, un chemin de croix...

Et puis, à force d'expérimenter de nouvelles pistes, La Vie m'amena chez un magnétiseur, un solide gaillard taillé comme un rugbyman doté un solide bon sens. Après quelques questions sur l'objet de ma visite (le foie et le chagrin), il me fit m'allonger sur le vendtre sur sa table de massage. A un moment donné, un étrange dialogue s'ensuivit :

- On ne t'aurait pas jeté un mauvais sort ?

- Je ne sais pas, ta question est bizarre.

- Tu sais, il n'y a pas qu'en Afrique qu'on jète des mauvais sort.

- Je penserais bien à quelqu'un mais cela ne tient pas debout.

D'une voix forte et vibrante il me dit alors :

- Si si, pense à elle, pense à cette personne. Ca te fait quoi quand tu penses à elle ?

Alors, concentré, très attentif, j'ai clairement perçu une force qui me pompait littérlement la force des reins. C'était comme si des milliers de pailles me suçaient la force vitale. Je n'en revenais pas.

Alors le magnétiseur me dit que maintenant j'avais le choix. garder cette chose en moi ou lui permettre qu'il la retire de moi. J'ai évidemment décidé qu'il pouvait la retirer : ce qu'il a fait. Maintenant, il me reste à faire un travail pour ne plus jamais permettre à cette entité de l'invisible de me sucer la vie, mais l'essentiel est fait.

Alors le magnétiseur m'a expliqué pourquoi depuis tant d'années, malgré un intense cheminement dans l'énergétique chinoise et dans le travail spirituel je ne faisais que végéter. Toute la force de vie dont j'avais besoin pour avancer était pompée par cette masse noire qu'il a retiré. Il ne me restait que le strict minimum pour survivre. l'immense fatigue que je ressentais allait pouvoir désormais petit à petit se combler. Enfin, je pourrais mobiliser ma force de vie pour ma guérison et mon épanouissement et non plus pour nourrir cette chose. Voilà, intellectuellement, je ne comprenais pas mais mon incosncient savait. Recevoir un mauvais sort, une malédiction, et de temps en temps, je le disais : je suis maudit. Maintenant, je peux dire et prendre conscience que je suis béni. Le plus étonnant, c'est que je ne ressens aucune colère. Je ne ressens que la joie du soulagement...