Ayrault : mariage et adoption pour tous

7 Juillet 2012
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Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a assuré (29 juin) dans un communiqué que le "droit au mariage et à l'adoption pour tous serait institué" au cours du quinquennat, sans toutefois préciser de date. "A l'occasion de la marche des fiertés organisée samedi, le Premier ministre souhaite réaffirmer que le gouvernement a inscrit à son programme de travail des prochains mois la mise en œuvre des engagements pris pendant la campagne présidentielle, en matière de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre", explique Matignon dans un communiqué. "Le droit au mariage et à l'adoption pour tous sera institué et les outils de lutte contre les discriminations seront renforcés", promettent les services du Premier ministre, sans toutefois préciser la date. De son côté, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, a évoqué l'année 2013 pour l'ouverture de ces droits. "Toutes les administrations de l'Etat, les autorités administratives indépendantes, les fonctionnaires et en particulier les enseignants, seront sensibilisés sur cet objectif d'égalité et de lutte contre tous les préjugés homophobes qui font le lit d'une violence et d'une exclusion qui ne sont pas tolérables", annonce par ailleurs Matignon. Le Premier ministre demandera ainsi à "tous les membres du gouvernement concernés de lui faire des propositions, après concertation avec les partenaires associatifs, pour définir le pilotage institutionnel des politiques de lutte contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre, qui sont par nature interministérielles", précise l’AFP.


"S'agissant des personnes trans, une concertation sera lancée à la rentrée pour faciliter leur parcours, en écho aux recommandations de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe", indique Matignon. Enfin, au niveau international, "la France saisira toutes les occasions pour promouvoir la dépénalisation universelle de l'homosexualité", selon le communiqué. Mais on voit que ce n’est pas si simple comme le montre les critiques de Louis-Georges Tin du Comité IDAHO en marge de la réunion du 28 juin au Quai d’Orsay. Le militant parle d’un rendez-vous pour rien et d’une position attentiste de la France.