L'avis du CNS et vous...
14 Mai 2009
Il me décomplexe niveau sexualité.
17%
(17 votes)
Il me motive pour mieux suivre mon traitement
25%
(26 votes)
Il m'incite à prendre un traitement plus tôt que ce que j'envisageais
10%
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Je vais continuer à utiliser le préso même entre séropos
26%
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En fait ça fait un moment que j'ai déjà mis en pratique
14%
(14 votes)
Je ne me sens pas concerné par ces recommandations
9%
(9 votes)
Total des votes : 103
103 votes
Cet avis insiste sur l'idée que le traitement peut réduire très fortement le risque de transmission, aux côtés des autres outils de prévention. Plusieurs réponses possibles.
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Commentaires
Traiter tôt pour soi
Dommage que cet avis insiste trop - ou c'est la manière dont on le lit qui donne cette impression - que le traitement précoce aurait pour premier avantage de rendre moins contaminant. Cela ne peut que provoquer des antagonismes. J'aimerais qu'on insiste surtout sur les bénéfices pour soi, personne atteinte par le vih, sur les bénéfices à long terme, d'un dépistage précoce et d'un traitement précoce. Cela, on l'entend trop peu à mon avis. Et pourtant, c'est ce discours qui pourrait permettre d'enrayer l'épidémie, selon moi.
je trouve ahurissant
En tous cas
Je pense que leur expliquer qu'en plus de leur sida ils risquent d'attrapper des schtouilles des syphs des hépatites qui ne leur feront pas du bien peut leur faire comprendre que c'est pas parce qu'ils ont joué au con une fois et ont gagné -comme la pluspart de nous ici- qu'il faille en remettre une louche.
Pour les dogmatiques du No-Kpote évidemment il faut les traiter. Et qu'ils se surveillent .
A part ça évidemment qu'il faut pousser au dépistage.
Le premier avantage du traitement
C'est de soigner et d'empêcher la réplication virale et les dégats qu'elle peut occasionner sur le système immunitaire. Nous connaissons tous ici les effets secondaires à court, moyen et peut être long terme pour les plus anciens d'entre nous. Initier une multithérapie n'est pas anodin et doit être murement réfléchi, et doit se faire au bon moment tant qur le plan de l'évolution de l'infection que sur le celui de la préparation du patient à s'engager à long terme (définitivement ?) dans le traitement.
Par ailleurs, Léa a raison de souligner qu'il faut prendre en compte toutes les pathologies dont nous pouvons être porteurs avant d'envisager d'abandonner la "prévention kpote".
Pour moi, la prise du traitement comme l'abandon dans certaines situations du préservatif sont une décision personnelle à prendre en toute connaissance de cause et ne peuvent pas faire l'objet d'une simplification et d'une généralisation comme pourrait effectivement le faire penser ce sondage.
frabro
Je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais quand tu fais une contribution à un débat, j'ai l'impression d'une contribution justement, qui me fais réfléchir (je ne posséde pas la science infuse), pas de quelqu'un qui cherche à m'imposer une idéologie
par force;
Je t'en remercie. au plaisir de te lire.
Mise au point
Lea, nous avons dépublié ton premier commentaire. Ces attaques personnelles incessantes envers les créateurs et animateurs ne mènent à rien, c'est du troll pur et simple.
Le sondage propose l'éventualité du préso.Derrière ça il y a tout ce dont tu parles.
Quant au risque de surcontamination, sortons une fois pour toutes de l'idéologie. Invoquons les faits.
Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce risque n'est pas prouvé scientifiquement, par conséquent : "Bien qu'étant une question compliquée, il est difficile de trouver des preuves fortes pour soutenir l'usage du préservatif chez les couples monogames séroconcordants positifs dans l'intention de réduire le risque de surcontamination."
http://www.who.int/hiv/pub/prev_care/OMS_EPP_AFF_en.pdf
Merci de répondre en opposant des faits et pas uniquement sa mauvaise humeur ;).
Tofo
Merci tofo de citer warning après avoir censuré un message de Lea que j'aurais bien aimé lire quant à moi.
L'OMS parle au détour d'un rapport qui ne porte pas du tout sur la question de surcontaminations dans les couples stables. Elle met en avant la complexité des données à ce sujet.
Il y a aujourd'hui un grand nombre de cas démontrés de surinfections dans la littérature scientifique. A la différence de ce que l'on pensait précédemment, le fait d'être sous traitement ne semble pas nécessairement réduire le risque de surinfection.
Reste de manière générale un problème sur la surinfection, c'est quelles sont difficiles à mettre en évidence notamment lorsqu'elles pourraient ne pas être associées à une remonté de la charge virale. Il vaudrait mieux donc choisir ses sources et éventuellement être plus prudent dans tes affirmations.
Je m'étonne surtout que tu ne soies pas plus prompt à faire ce genre de précision lorsque sur ce site même des utilisateurs NIENT la transmission sexuelle de l'hépatite C alors même que plusieurs usagers font part de leur infection lors de rapports sexuels et les études s'accumulent pour mettre en évidence cette transmission.
Décidément il y a bien deux poids deux mesures...
Et très franchement je commence à en avoir sérieusement marre !
A propos de sources
Ce serait bien, Akrobat, de citer celles qui te permettent d'affirmer à la fois la preuve scientifique de surcontaminations dans des couples stables (et d'ailleurs avec quels effets sur des couples satbles bien soignés ?), comme celles qui démontrent une transmission sexuelle du VHC (et par là j'entends par les sécrétions sexuelles en dehors de toute pratique entrainatn à la fois des saignements et des lésions).
Merci d'avance.
Pour info
Relecture
ça ne peut pas faire de mal de relire ces articles.
Ce que je voulais souligner, c'est que la transmission du VHC semble être liées à des échanges sanguins lors de rapports sexuels plus hard, et non liés à l'échange de fluides sexuels.
C'est aussi ce que laissent entendre ces deux articles.
Mais si une étude sérieuse peut prouver qu'il y a du VHC dans les fluides sexuels, alors qu'on nous la montre !
De l'utilité ou non de certaines pratiques...
Je rejoins entièrement la lecture de Nathan. Le CNS distingue très clairement la prévention dans les pratiques sexuelles où je lis quant à moi qu'il ne remet (encore ?) nullement en cause le préservatif comme outil de prévention de l'utilité "pour soi" d'être moins contaminant grâce au traitement avec la responsabilité individuelle qui en découle et qui concerne donc l'observance.
*** Un propos a été modéré***
CHER TOFO