Les archives communautaires

Je me souviens, à l'apparition nde la maladie, il y a une vingtaine d'année , des histoires courraient, on appelle ça des rumeurs urbaines.

Un homme était à Rio (la ville pouvait changer) il draguait une femme en boîte, il la ramenait à l'hotel, lui faisait l'amour et s'endormait. Au matin quand il se reveillait, elle était partie. Mais sur la glace de la salle de bain, au rouge-à-lêvre il y avait écrit "bienvenue au club du Sida".

Je ne sais pas si des chercheurs ont écrit sur cette rumeur...Je la trouve trés interessante. Pour moi elle montre que dans la tête des gens quand une personne apprend sa séropositivité la première chose qu'elle se dit c'est "chic! je vais pouvoir contaminer plein de gens!".

J'ai une une variante homo de cette histoire de contamination avec une amie lesbienne avec plin d'amis homo: elle m'avait raconté qu'un de ses amis homos, aprés avoir appris sa contamination (on en était au début de l'épidémie, on nageait dans l'irrationnel, il n'y avait pas de remèdes) lui avait dit "je vais paser mes vacances à Mykonos, comme ça je ne partirais pas tout seul". A l'époque j'ai gobé l'histoire, aujourd'hui, aprés m'être laissé contaminé je suis plus dubitative: et si cette histoire n'était pas la version homo de l'histoire de Rio?

 

Je n'irai pas nier que certaines personnes sont assommées par leur sero-conversion au point de faire n'importe quoi. Que certaines personnes ne maitrisent pas leurs pulsion sadiques, ou leurs pulsions masochistes (se laisser infecter c'est aussi  une histoire de masochisme mal

maitrisé). Qu'il vaudrait mieux que le blâme social soit moins fort sur le SM, et que certains jouent à la punition, donnée, reçue, plutôt que de s'infliger des punitions réelles.

 

Mais...Ici par exemple, si quelques textes expriment un désaroi aggressif face à la conversion, une horreur étonnante du préservatif (ce n'est quand même pas comme se taper dessus avec un marteau! et on peu installer des jeux avec), l'immense majorité des séropos repousse l'idée de jouer avec la santé des autres.

 

Là ou ça devient curieux c'est que dans un certain milieu associatif, certains -le plus souvent des séronegs- sont fascinés par les discours extrêmes , si merveilleusement transgressifs. J'ai un souvenir d'une séance par exemple ou un publiciste américain du bareback racontait "son plaisir à sentir le foutre dans son cul". Moi j'avais plutôt envie de lui lancer "si tu crois que c'est comme ça que tu vas tomber enceinte, il va falloir que tu recommences souvent" . Si certains professionnels de la santé étaient attérés (le même américain nous avait raconté que sous drogue "il avait presque vu Dieu"),  d'autres, que je connaissais, étaient complétement allumés, le mot c'est fascinés. A en oublier u'à côté d'eux il y en avaient qui savaient ce qu'était le poid de la maladie au jour le jour et ne pouvaient entérinés ces discours

 

Il y aurait une étude à faire sur le goût de l'extrême chez les chercheurs. En faisant des enquêtes sur les trans et le sida, dans les bibliothéques je n'ai trouvé que des études sur le sida chez les trans migrantes prostituées. Parce qu'on a un travail on a aucun risque d'attrapper le Sida? La population trans en France est majoritairement étrangére et prostituée? Ces études étaient nécessaire: je ne peux nier que cette population existe. Mais pourquoi ne pas aller chez les autres, chez celles qui pourraient lire et commenter ces études? Parce que ça interesse moins les chercheurs de rencontrer la trans postière -sans parler du trans postier (ces études oublient toujours les hommes trans, et les homme trans homos).

 Pour moi, ces études -tant sur les trans que sur les séropos-  entérinent un stéréotype discriminant à notre égard. Marre du stéréotype du séropo contaminateur!

Commentaires

Portrait de sonia

En lisant ton texte  LamûreTrans, je pense qu'il s'agit d'une transformation de la réalité, un mépris plus qu'un déni envers les trans et les personnes séropositives.

J'ai ressenti le même effet en parcourant  l'article de l'association Actions Traitements, l'histoire du médecin gynécologue  en Espagne. Ce qui a provoqué une Alerte sanitaire et une grosse frayeur dans les médias! je me disais qu'ils sont bien hypocrites et certes ceux là même qui sont sensés nous défendre, nous les minorités sexuelles ethniques et autres populations "à risque", ne font qu'enfoncer le clou en nous stigmatisant. D'ailleurs, action traitements parle au nom des seropositifs dans leur manifeste sur le ton d'une "fausse" indignation.On instrumentalise depuis longtemps notre pathologie, par une différence sociale et une observation et évaluation constante, car nous représentons un foyer potentiel d'épidémie, tel un volcan, pourrait renaître des ses cendres, n'est ce pas? Enfin, je préfère naturellement comme avant que les préservatifs existent et le  groupe bareback, c'est une évidence et nul trouble sado maso là dessous, d'ailleurs je ne saisis pas ta pensée quand tu écris  Que certaines personnes ne maitrisent pas leurs pulsion sadiques, ou leurs pulsions masochistes (se laisser infecter c'est aussi  une histoire de masochisme mal

maitrisé). Qu'il vaudrait mieux que le blâme social soit moins fort sur le SM, et que certains jouent à la punition, donnée, reçue, plutôt que de s'infliger des punitions réelles.

http://www.seronet.info/article/alerte-au-medecin-seropo-les-reactions-continuent-5381

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

Tu n'as pas compris le parallélle entre le SM et la prise de risque? Je vais essayé de mieux m'expliquer.

Pour avoir pratiqué le SM j'ai pu vérifier la force de la pulsion sadique et masochiste. Le gout de faire mal (pour contenter une ou un maso il faut avaoir un minimum ce gout) et le gout d'avoir mal.

J'ai pu observer que de grands chagrins peuvent faire grandir ces pulsions. Une amie lesbienne me racontait qu' à l'époque ou ses copains pédés mourraient en cascade, pour exorciser la mort elle allait en boite échangiste et se faisait passer dessus à la file par des mecs.

Un autre ami allait dans des boites SM se ramassait des jeunes sans expérience, sans self controle, et les poussait jusqu'à ce qu'ils lui lattent la gueule. Au risque de blessures...le pied peut atteindre les yeux, il était peintre.

Comment expliquer qu'aux Etats Unis les afro-américains soient plus touchés que les blancs? C'est le poid des discriminisations qui diminue les résistances...qui accentue le masochisme à se faire infecter et le sadisme à infecter les autres.

Ce n'est pas la seule explication bien sur.   

Le sm que je pratique -disons que je pratiquais- jouera sur ces pulsions sans jamais s'y abandonner complétement, il est basé sur le respect de soi et des autres.

Portrait de jcm2

Tout simplement; plaçons-nous à la place d’une mère de famille, qui va marier sa fille avec un séropo....Imaginez-vous un seul instant qu’elle puisse gober que le couple sérodiscordant va le rester, et que les amants vont se protéger ? ...... Il n’y a pas de fumée sans feu, et si cette mère de famille est si méfiante envers le séropositif, c’est parce qu’elle a la LUCIDITE de ne pas croire un seul instant à ce que les campagnes de prévention ou les témoignages sélectionnés racontent. Les transmissions du VIH sont les plus élevées dans quelle catégorie....au fait.....chez les homos, chez les toxicos ? .....Où ont lieu les rapports à risque les plus fréquents et comment ont évolué les contaminations dans le temps....? Chez les couples sérodiscordants....les couples amoureux sont la catégorie la plus menacée au delà des clivages hétéros, homos, toxicos etc.... Conséquence : Décrire une INTENTION de contamination est tout simplement HORS SUJET. Ce n’est pas cela qui fait peur ( la peur de quelqu’un qui ne vous aime pas ).Le mythe de la contamination volontaire n’est que la PERSONNIFICATION d’un FAIT : la contamination très peu controlable et particulièrement incontrolée dans le couple amoureux (plus les gens s’aiment et moins ils se protègent, malgré tout ce qu’on peut lire du genre “moi, si j’aimais quelqu’un , je ferais tout pour qu’il n’attrape rien : non seulement rien n’est moins sûr, mais c’est en pratique le contraire que l’on observe, et il est très facile à un chrétien qui connait l’histoire d’un jésus, de comprendre le sens de la “culpabilité partagée” : les amoureux se prennent pour Jésus, celui qui aimepartage la faute de l’autre, se sacrifie pour l’autre : le bareback est exactement cela d’ailleurs. 2 versions “sacrificielles amoureuses : Chez les homos, le bareback a une dimension sociale que n’a pas le sexe hétéro : le sexe est communautaire chez les gays, pas chez les hétéros. La fusion amoureuse du couple hétéro a son alter ego avec la solidarité communautaire gay. Il y a cause commune dans les deux cas, avec des modalités différentes. Les récupérations de ce”mythe” ( qui d’ailleursen est bien un, mais au sens histoire “fondatrice” et non histoire sans intérêt ! ): Ce mythe raconte la maladie par le sexe, en mettant un nom, un visage humain sur une fatalité, avec ses héros personnifiés et ses démons : il raconte une vérité puissante, réelle, vécue, où l’intention de contamination est secondaire, mais le résultat du récit exact : la contamination. Il peut donc être instrumentalisé pour dénoncer le sexe. Par exemple, souvent les avancées réactionnaires modernes sont le fait des féministes et des lesbiennes en particulier, lesquelles sont probablement encore plus anti-meks avec acharnement quand je suis passablement misogyne ( bien pires que moi ). Les lesbiennes voient dans la sexualité hétéro en général le symbole de la domination masculine, et par exemple, la plupart des lois puritaines hypocrites sur le harcèlement, sur le “délicieux” consentement qui n’est pas un consentement et autres subtilitées marginales érigées en règles de fonctionnement universelles portent les noms de lesbiennes militantes. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Elisabeth Badinter qui l’a remarqué avec d’autres, et me l’a fait découvrir. L’Homme contaminateur est ainsi devenu grâce au sida un outil de propagande féministe. Le pénis et le sida = même combat = pouvoir de domination et de destruction. Cette vision de la sexualité msculine entraine bien entendu un rejet de la sexualité tout court ( hormis la sexualité caressante lesbienne bien entendu ! ). Ma misogynie personnelle est avant tout liée à cette position féministe dévoyée et totalement opposée à ma vision de la sexualité ( et à ses bienfaits érotiques variés très eloignés des dégoûts réactifs lesbiens ). La citation de rumeurs de FEMMES contaminatrices a deux origines : - un alibi pour cacher qu’en réalité c’est la sexualité masculine qui est visée. - Une expression d’un inconscient lesbien dans lequel transparait la haine contre les hommes, qui entraîne la volonté des femmes de se venger. A pratique commune ( pénétrant/pénétré ), les probabilités de contamination sont environ 50 fois supérieures pour la femme que pour l’homme. Le thème est sans intérêt pour moi : il s’agit , quand on rétablit le discours ( “tout le monde est responsable à parts égales , les hommes et les femmes sont tous innocents et non soupçonnables ), de noyer le poisson sur les enjeux, en cachant à quel point ce n’est ni les hommes ni lesfemmes qui sont visés dans ces mythes , mais la sexualité.
Portrait de skyline

salut lea-mûre-trans... je veux juste te rappeler qu'il est assez hasardeux de faire des généralités à partir de ton expérience personnelle... et que découper les choses de façon bonaire sado/maso me semble un peu rapide. mais on pourra en reparler.

salut jcm... quel plaisir de te relire... non je ne pense pas que tu sois misogyne. comprendre les limites du féminisme (on devrait dire d'ailleurs des féminismes) ou de la théorie queer n'a rien de misogyne. ce n'est pas notre faute si la castration occidentale produit souvent une misandrie hystérique chez les intellectuelles lesbiennes bourgeoises blanches post-coloniales. d'ailleurs l'équivalent pédé est souvent bien pire (je ne citerais personne c'est injurieux) ; cela sont souvent de vrai misogyne mais alors aussi des transphobes orientalistes pathologiques.

Portrait de micheltlse

Je pourrais contester, exemples historiques à l'appui, la pertinence absolue de l'adage si "populaire" : " il n'y a pas de fumée sans feu", mais c'est un autre sujet que celui de ce blog. En revanche, pourrais-tu préciser tes sources statistiques attestant que les taux de contamination les plus élevés se trouvent chez les couples amoureux sérodifférents ? Car c'est bien de ce constat, à te lire, que tu construis la suite de ta démonstration.

Portrait de grincheux

    Ce commentaire me semble comporter un certain nombre de passages litigieux assénés au lecteur, mais pourtant sans fondements scientifiques, qui me choquent à plusieurs titres.

    D'abord, en tant que chrétien, je suis choqué par le fait qu'on puisse laisser entendre insidieusement que c'est ma religion qui contribuerait à l'extension de la maladie et, plus fort encore, à la recrudescence du phénomène bareback :
    ---        « si j’aimais quelqu’un , je ferais tout pour qu’il n’attrape rien : non seulement rien n’est moins sûr, mais c’est en pratique le contraire que l’on observe, et il est très facile à un chrétien qui connait l’histoire d’un jésus, de comprendre le sens de la “culpabilité partagée” : les amoureux se prennent pour Jésus, celui qui aimepartage la faute de l’autre, se sacrifie pour l’autre : le bareback est exactement cela d’ailleurs. »

    Ensuite, poursuivant sur cette lancée, ce commentaire laisse entendre qu’il y aurait un communautarisme gay, ce qui ne me semble pas correspondre à la situation française et ce qui entraîne pour conséquence implicite que tous les gays dont je suis ne s’inscriraient pas dans la continuité de la République mais en seraient même des pourfendeurs. Cette généralisation porte atteinte à tous les gays comme moi, citoyens engagés dans des partis politiques ou dans des syndicats, notamment.
    ---      « 2 versions “sacrificielles amoureuses : Chez les homos, le bareback a une dimension sociale que n’a pas le sexe hétéro : le sexe est communautaire chez les gays, pas chez les hétéros. La fusion amoureuse du couple hétéro a son alter ego avec la solidarité communautaire gay. »

    Enfin, en tant que proche et ami de « lesbiennes » et de féministes, je suis outré par la manière dont ce commentaire présente celles-ci. Elles seraient les principales responsables des « avancées réactionnaires modernes » (on remarquera l’incongruité de la juxtaposition « avancées réactionnaires ») et les plus « anti-meks » qui soient. Et le commentaire continue ainsi dans l’injure faite aux femmes qui aiment les femmes.
    ---         « Par exemple, souvent les avancées réactionnaires modernes sont le fait des féministes et des lesbiennes en particulier, lesquelles sont probablement encore plus anti-meks avec acharnement quand je suis passablement misogyne ( bien pires que moi ). Les lesbiennes voient dans la sexualité hétéro en général le symbole de la domination masculine, et par exemple, la plupart des lois puritaines hypocrites sur le harcèlement, sur le “délicieux” consentement qui n’est pas un consentement et autres subtilitées marginales érigées en règles de fonctionnement universelles portent les noms de lesbiennes militantes. »

     

    Je suis nouveau sur ce site. J’imagine pourtant mal qu’on puisse ainsi laisser diffuser de tels propos dont le seul souci semble de vouloir porter atteinte aux catégories de citoyens que je viens de citer.

     

     

    PS : d'autres passages de ce commentaire sont tout autant litigieux ainsi que le commentaire ci-dessous de Skyline:

    "les intellectuelles lesbiennes bourgeoises blanches post-coloniales. d'ailleurs l'équivalent pédé est souvent bien pire (je ne citerais personne c'est injurieux) ; cela sont souvent de vrai misogyne mais alors aussi des transphobes orientalistes pathologiques."

Portrait de micheltlse

Malgré ton conseil de ne pas se hasarder dans des généralités à partir d'expériences personnelles, je pense que ton commentaire sur la castration occidentale mériterait que tu développe un peu plus ta pensée au risque d'entrainer sur des chemins dangereux. Tes bourgeoises blanches postcoloniales et tes transphobes orientalistes concentrent toutes tes attaques. J'aurais en ce sens apprécié un "des" intellectuelles au lieu de "les". N'y aurait-il parailleurs aucun phénomène castrateur chez des intellectuelles bourgeoises non blanches ?

Comme tu sembles bien avoir étudié le sujet...

Portrait de moajdi

pour pouvoir en adopter un ou une dans son salon, de bourgeoise blanche postcoloniale transphobe orientaliste pathologique. Ca doit être du dernier chic...

Au fait, c'est propre, faut les sortir  ? et ca se reproduit comment ? On peut les faire opérer ?

vraie blonde inside

Portrait de saraconor

très drôle....j'étais en train de déprimer comme une merde et enfin un commentaire interessant de vrai blonde inside
Portrait de ptitmatou75

Salut JCM2, Ta remarque " le sexe est communautaire chez les gays, pas chez les hétéros." m'intéresse. J'avoue que j'ai du mal à saisir. Pourrais-tu expliciter en quoi le sexe est communautaire chez les gays? Bises Ptitmatou75 Saviez vous ... qu'on parle beaucoup du fait que l’on parle peu du sida ? http://palladio.free.fr/harakiri/HKM/img151-160/159-01.jpg
Portrait de sonia

Oui super échange en effet, dîtes je peux faire l'arbitre?...pas de modérateurs dans les parages, plutôt bon signe!

Portrait de gregor

evide amant ..

content de te lire mon biket (jcm)

it's a real pleasure ..

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

Je préfére discourir à partir de mes expériences et de celles que m'ont raconté des amis que d'essayer de me mettre à la place d'une mére de famille qui marie sa fille à un séropositif (et s'imagine de suite que pour la nuit de noce il va lui offrir l'équivalent moderne de ce que le mari de Karen Blixxen offrit à la romancière danoise, "une galanterie" (comme on disait au 18éme pour la syphilis.).

Pour l'instant toutes les études prouvent que l'usage de la capote dans les couples sero-discordant anihile les risques de transmission du virus. Le reste c'est du fantasme.

Personnellement je vie dans la terreur de contaminer quiconque. Même à mon pédicure je dis "attention j'ai une hépatite" (vous avez remarqué l'hépatite ça fait moins sale que le sida).

Je ne pense pas être la seule.

Personnellement le préservatif ne me dérange pas plus que ça. Peut-être le contact du latex

séduit-il mes penchants SM.

A partir de ça quand on montre chaque séropo comme un contaminateur en herbe, le moins que je puisse dire c'est que ça m'énerve. Je pense que l'immense majorité des séropos se protége et protége ses partenaires, tant pis pour eux ils n'iront pas à la télé.

Je ne vois pas en quoi le préservatif serait contre la sexualité. J'ai l'impression que certains y cristallisent autre chose...de complexe. Mais comment demander à des gens de réagir rationnellement quand c'est le sexe et la mort qui sont en jeu...

Ah oui, en hommage à nos amis francophones du Québec ne pourrait-on pas franciser le mot bareback? En américain (seuls des puritains comme les américains pouvaient dévellopper une idéologie sur cette histoire) bareback veut dire "monte à cru" comme monter un cheval sans selle. (bare : nu back: dos). En français le mot qui me vient aux lêvres c'est sexe-à-risque. Vous avez autre chose? 

LEA

ps-une citation d'Omar Khayyam et on vous qualifie d'orientalisante! Ce grand poéte iranien -un apôtre du plaisir toujours interdit par les Mollahs- du 12 éme siécle est aussi le mathématicien qui a déterminé le calendrier bissextile dont nous faisons toujours usage:

"ce monde est une lanterne magique

le soleil c'est la lampe

la terre c'est le drap

nous sommes les ombres qui passent". (une bonne traduction a été éditée chez Allia, 3 euros). Ce persan m'est toujours un soutien dans les moment de cafard.

Portrait de saraconor

oui, oui, dieu, hum, hum, le christ et marie, les sacrifices, c'est comme le père-noël, j'y beaucoup cru.

I am an antechrist, i am an anarchist,

oops, désolée

Portrait de ptitmatou75

Lea "En français le mot qui me vient aux lêvres c'est sexe-à-risque."

 

Crusexe ?,  yopsexe ?, spermasexe ?

 

 

Plus sérieusement, tu nous dit t'énerver quand on considère un séro+ comme un contaminateur en herbe, et dans le même temps tu proposes de faire évoluer le débat, en nous suggérant de remplacer le terme bareback par sexe-à-risque. Et personne ne s'étonne ? 

Portrait de moajdi

Ya des sujets comme-ça, tu lances un mot, une opinion, voire une plaisanterie, et "Hiroshima, mon amour" ça part en vrille. Le dîner se transforme en bataille rangée, le plaisir d'être ensemble en coups de gueule et nous voilà repartis dans une des ces interminables conversations ponctuées de "tu m'em...", "de toutes façons...", "à parler franchement..." et autres phrases catégoriques.

La joute oratoire en guise de sport social.

Une de mes copines est carrément spécialiste de ce genre de choses mais, de son propre aveu, elle aime ça par besoin d'interagir, de briller, d'exister. Jusqu'à la mauvaise foi.

Ceci dit, en lisant la presse, je constate que pour certains ce puisse être un gagne-pain (y-a-t-il des journalistes sur ce forum ?)

Les techniques employées n'ont rien de récent. Prendre deux, trois mots à fortes charges émotionnelles, amalgamer le sujet avec un autre que l'on sait sensible, s'appuyer sur le communément admis, puis se répéter inlassablement. Nos politiques n'agissent pas autrement.

Par habitude, par lâcheté peut-être, en de tels cas je pratique le silence. Quitte à être pris pour un idiot. Les conversations binaires (non - si - non - je te dit que oui - moi, je te dit que non...) me gonflant depuis bien avant mon premier poil, je préfère attendre de trouver le bon argument, celui qui oblige à la réflexion, qui enrichi le dialogue. Et un argument construit peut me convaincre là où une gueulante me laissera indifférent.

Loin de moi l'idée de me faire l'avocat du diable, ni même l'apologie du consensus, mais je me méfie instinctivement de toute volonté affichée de pensée unique.

Alors bareback ou relapse? le plus honnête est-il celui qui vous ment, s'en veut, mais vous l'impose quand même ou celui qui vous le dit ouvertement, vous offrant la possibilité d'argumenter ( et de refuser) ?

petit texte issus de mes mimines, posté sur un autre forum, il y a plus de deux ans sur le sujet.

Qu'appelle t'on aujourd'hui Bareback?

Le fait de proposer à un partenaire un rapport sans "protection" en le mettant au courant des risques encourus (definition première du bareback, ya une dizaine d'année) ?

Le rapport non protégé lui-même ?

ou l'aceptation d'un rapport non protégé en supputant l'état sérologique du partenaire (correspondant plus à ce que l'on définissait comme du "relapse") ?

Il me semble qu'il y ait au sein des différent forums abbordant le sujet une confusion sur ce point.

je constate aussi, le temps passant, une dérive d'une attitude portée à la discussion sur un "fétichisation" du sperme, comme vecteur symbole, dans les pratiques que je vois autour de moi. Un mouvement qui à l'origine, cherchait à ouvrir une reflexion sur un thème délicat : le risque induit d'une sexualité polymorphe, se retrouve noyé dans le pathos d'assez mauvais goût du "pour ou contre l'abbatage".

à titre tout à fait personnel, considérant que lors de tout rapport j'ai à avertir mes partenaires des risques qu'ils encourent, et que je prefère le sexe sans preservatif, je me considère comme barebackeur. Si avec le partenaire en question, la prise de risque est consciente et acceptée de part et d'autre, je le pratique et cela concerne un accord privé. En revanche, je condamne les rapports "à risque" entre partenaires n'ayant pas fait de démarches l'un vers l'autre sur ce sujet.

L'ignorance reste le seul vrai ennemi.

vraie blonde inside

PS bareback pourrait-il se traduire, comme l'ont révé quelques utopistes à l'origine, par sexe conscient et responsable ?

Portrait de jcm2

Les ridicules lois américaines sur le harcèlement etc...votées par l'instigation de la branche puritaine du parti Républicain portent le nom des lesbiennes extrémistes qui les ont conçues: connaissez-vous leurs noms ( je ne les ai pas apprises par coeur, elles n'en méritent pas tant, mais je sais où les retrouver ). En matière de sexualité, ces lesbiennes sont l'instrument parfait de la condamnation de la sexualité masculine pour protéger les femmes . Le féminisme puritain est tout à fait au goût de ces lesbiennes , et en tout premier rang de ce que je déteste .
Portrait de grincheux

Et comme Juan Carlos a dit à Hugo Chavez : "Por que no te callas ?".
Portrait de grincheux

Forum fou qui semble avoir échappé complètement au contrôle des modérateurs.
Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

C'est vrai il y a eu le mot "relapse". Pour moi ce mot me rappelle un des textes les plus désopilant de Claudel (ce grand humouriste) Jeanne au bucher (mis en musique par Honneger). La pauvre Jeanne est face à ses détracteurs, des évêques qui crient "hystérique catin prostituée hérétique relapse!" et la sainte répond: "moâ, Jeaaaaaane, tout celà!" C'est à se tordre.

Pourquoi être aller chercher un terme dans le vocabulaire le plus abominable du catholicisme: le relapse pouvait être puni de mort! Du coup les barebackeurs-sectataires de la baise-à-risque

ont eu beau jeu de claironner qu'on voulait les mettre au bûcher (on voulait juste qu'ils arrêtent leurs conneries mortifères).

Reste que "relapse" est plus idoine pour l'idéologie que certains ont voulu dévellopper autour (no future, no capote) que la pratique proprement dite (à part ça sexe-à-risque c'est dans les deux sens le risque).

J'ai commencé à mettre des capotes vers 1975. Je vivais de mes charmes. Une syph, se faire piquer le cul pendant un mois, une deuxiéme syph pareil, on fait ce que les copines vous disent: on s'achete le paquet de capotes et le tube de hyalomiel. A Pigalle les prostituées faisaient pression sur les autres pour qu'elles emploient le préso.

Quand les infos sont sorties sur le capote et le sida, pour moi c'était une évidence. Je voyais que certains amis gays ne supportaient pas l'idée, la prenait comme une punition. Je leur disais "où est le problême, des capotes je me suis mis pleins dans le c... contre la syph quand j'étais à Pigalle, où est le problême?"

Encore aujourd'hui je suis dépassée par l'acharnement de certains, à baiser sans se soucier de contaminer les autres (qu'ils donnent leur accord pour moi moralement c'est un peu léger)

ou de se surcontaminer (attrapper une hépatite, une syph, une shtouille -chaude pisse) etc

sur un Sida. Je suis étonnée de l'aggressivité avec laquelle ils défendent leurs pratiques, comme si c'était eux que je condamnais et non leurs pratiques.

Pour me faire haîr encore plus je trouve que quand on est dans un pays avec un systéme de solidarité de santé (un systéme hérité de la Résistance, et menacé de toutes parts par les tenants du profit pur), on ne peut pas tenir le discours "personne fait rien pour personne". Ou alors on rembourse soi-même les médicaments que les autres paient pour vous.

Portrait de micheltlse

Je ne conteste pas du tout ton droit de choisir les questions auxquelles tu souhaites répondre et ne souhaite donc pas de te "déposséder" de quoi que ce soit, quand bien même serais-tu "possédé"  (ce n'est qu'un jeu de mot pour le plaisir...) mais je repose quand la mienne  -de question :

"En revanche, pourrais-tu préciser tes sources statistiques attestant que les taux de contamination les plus élevés se trouvent chez les couples amoureux sérodifférents ? Car c'est bien de ce constat, à te lire, que tu construis la suite de ta démonstration".

Je t'assure que ce genre d'info peut être utile au plus grand nombre...

Portrait de jcm2

Je voyais que certains amis gays ne supportaient pas l'idée, la prenait comme une punition. Je leur disais "où est le problême...."/ a écrit Léa.
Portrait de jcm2

...Mon post précédent a été validé à la suite d’une touche malencontreusement enfoncée. Il est incompréhensible. Je retape la version complète hors connexion et la dépose une fois complète. La voici donc. Faut pas que je la loupe ce sera la dernière : Je cite Léa :“Quand les infos sont sorties sur le capote et le sida, pour moi c'était une évidence. Je voyais que certains amis gays ne supportaient pas l'idée, la prenait comme une punition. Je leur disais "où est le problême ?,...”. Là je vois clairement des gens qui ne comprennent rien mais surtout ne veulent pas comprendre. Où est le problème, lol ! c’est vrai on se le demande, il n’y en a pas ! Et l’autre qui surrenchérit en disant qu’elle s’est choppé syphilis etc.....Ben nous aussi ma chère, on ne t’a pas attendue pour le savoir ni pour l’avoir aussi ! La prévention sida a été confiée à des gens qui ne comprennent pas l’association des mots “relation sexuelle” . Il y a ceux qui aiment la relation sans corps ( c’est très “féminin”) , et il y a ceux qui pratiquent le sexe sans relation ( les prostituées pour l’argent par exemple, mais pas seulement... ). Dans les deux cas, on est dans l’incompétence de la compréhension face au sida. je ne crains pas grand chose en disant que parmi les acteurs de la prévention, les premiers à virer sont précisément “ceux qui ne voient pas où est le problème de la capote” ! depuis le temps qu’ils ne voient pas ce problème ( qui à les en croire n’existerait pas ), on se demande pourquoi on continue à leur donner des responsabilités quelconques. En fait, ceux là , on les a virés déjà, mais on aura mis le temps ! : rappelez-vous , le temps des campagnes “ la capote c’est fantastique etc....”. Il n’y en a plus parce qu’on a quand même arrêté de pisser dans la mer. Bref, ce style de prose , “ où est le problème !” ou son autre version “ on fait des études psys sur le bareback incompréhensible” je l’ai intitulé “perle” pour en rire, mais c’est plus grave que cela. Et il y en a d’autres : Léa “- je ne les condamne pas, seulement leurs pratiques !” : La Tartufferie sans limite : je respecte les pédés du moment qu’ils ne baisent pas etc......ici en version j’aimeles barebackers mais pas leur pratiques absurdes”. Comme ces pédés qui ne “comprennent pas le bareback, je leur souhaite le retour du Pal au moyen-âge avec des hétéros qui ne comprendront pas leur pratique : SALAUDS, SALAUDS, SALAUDS ! Léa, La haine de la sexualité se caractérise par l’incompréhension des pratiques qui ne sont pas les vôtres. Je n’aurai par ailleurs que peu de confiance dans la volonté d’une ancienne prostituée pour “libérer” le sexe, tellement la prostitution détruit à terme la beauté du sexe en séparant par répétition l’acte et la relation personnelle ( c’est clair , quand vos propos me déplaisent, je le fais savoir ). La capote est le malheur absolu, pour moi, la capote détruit irrémédiablement la relation , elle est une contradiction indépassable : faire l’amourà quelqu’un à qui l’on adresse simultanément un message de peur totale : ton corps est dangeureux et tueur ! Plutôt rien que ça. Le relapse : cette véritable attitude de caniveau dont on dit par euphémisme qu’elle est un relachement est un des éléments qui accentue les déresponsabilisations individuelles. Un coup je la mets, un coup je la mets pas.....! faudrait savoir ! Soit on est capable de la mettre, soit on s’y résoud , ou on s’y oppose, mais on ne joue pas au petit jeu du “ je ne sais plus, j’avais un peu bu etc...... Je n’ai qu’un mépris profond pour les relapseurs. je n’admire que les barebackers et pour moi, ceux qui mettent la capote sont de sages esclaves, mais des esclaves quand même. Les relapseurs sont en dessous encore ! La capote n’est pas une pratique, la mettre ou pas n’est pas le résultat de ma petite enfance, mais de mon degré de courage et de ma vision d’une relation à autrui : un truc de merde dans un acte sexuel de merde, ou un partage et une relation plus vraie, où l’on n’agresse pas l’autre en lui disant qu’il est un danger dans ce que la nature a créé de gratuit et de merveilleux. Le bareback, c’est détruire les faux semblants : l’objectif d’imposer la capote au nom de la santé publique est une ABOMINATION à combattre par tous les moyens. Au moins le Pape le dit. S’il n’est pas mon ami, son analyse sur la capote est la mienne, et la sienne est juste, ici. Lui peut parler, moi pas. les barebackers sont les individus les plus efficaces pour lutter contre le sida : parce que la science a obtenu 100 fois plus de résultats que la prévention, et il ne faudrait pas l’oublier bordel de merde. Tous ces connards de la prévention qui sauvent 10 vies et ont fait perdre 10 ans , privant la science de financement pour faire à la place dans la charité et la psychologie de merde, CA SUFFIT. les séropos ne coutent rien à la sécu. Quand le sida aura été définitivement vaincu par un vaccin et une guérison ( dont je rappelle qu’elle est en fait superflue, mais bon, on va satisfaire les foules et leurs exigences de pureté sotte ) , on se rappellera que les séronegs” innocents” ne pourront rebaiser tranquilles que grâce aux médicaments que les barebackers aura financé de leur peau. La recherche sida ne profite pas qu’aux séropos, elle profite à tous ceux qui croient encore en la “relation sexuelle”. Les médocs des séropos, c’est de l’investissement pour tous : il faut investir, plomber plomber la sécu avecle sida médoc, c’est investir. je ne suis pas séropo, je suis barebacker, j’en ai rien à foutre des séropos, je suis BAREBACKER. La seule communauté séropo qui puisse jamais exister, c’est la communauté bareback, séropo ou non, celle qui est transparente, le bareback est l’essence de la séropositivité même, celle qui fait comprendre le coeur du “problème”, et pas ses épiphénomènes tromperies, sang contaminé ou autres, que je passerai par perte et profit comme les victimes contaminées à leur insu qui nous ont baillonés pour avoir leur “justice” et leur bonne image sociale, que de toutes façons la société ne leur accordera jamais ni à nous ni à eux. C’est comme la communauté homo : la seule chose qui puisse réunir des gens de tous horizons au delà des groupes d’appartenance, c’est la relation sexuelle. Facteur commun infime, plus petit dénominateur commun, mais diviser par un dénominateur zéro donne un résultat bien connu et très puissant. Au moins Mai 68. Pour ce qui est de la relation sexuelle, je ne doute pas un seul instant que dans les rapports anonymes , on tombe sur des brutes comme il arrive à des prostituées, on peut avoir le sentiment qu’on sefait traiter comme une merde etc....et pourtant on y prend son pied quand même : peut-être je pense, parce qu’on prend la brute pour une brute qui connait un moment de grâce à travers la sexualité. La brute fait amende honorable en faisant l’amour malgré tout ce qu’elle peut dire ou paraitre,un peu comme le gamin hétéro se la joue en “baisant sa meuf” : peu importe l’apparence de couillon épais, le but et la relation peuvent être atteints. ( c’était un hommage au pseudo “ vraie blonde inside “) . Mes derniers mots sur ce forum qui ne m’intéresse pas, ( je ne recherche pas un forum parce que j’ai écrit qu’il n’y a pas le niveau mais surtout parce que cela ne mène à rien , je vous invite même à quitter le net ), je n’attends que l’apparition de la première association qui sera intelligente et dira “séropo =bareback” et nous regroupera, association dont tous les psys seront exclus d’office: des boulets pareils , ça me gave ! Et je risque d’attendre longtemps, parce qu’il y a encore plus inutile que les membres des associations existantes de séropos :i l y a les barebackers qui disent que de toutes façons ça ne passera pas, et qu’il vaut mieux vivre peinard en barebackant en secret( après tout ce qu’on a chié avant à cause de la maladie d’abord, puis des préventionnistes après ! ). Non, je ne me résouds pas à cette petite vie, et oui je me barre de cette zone de silence et de boulets amorphes encadrés par des psychologues qui me comprennent ou essayent de me comprendre. Les séropos bien pensants victimes de l’image “sida” n’ont que ce qu’ils méritent : les “fidèles”, “les propres” qui se démarquent des baiseurs ont malgré eux une image de baiseurs puni, C’EST JUSTICE ! l’homo qui me demande ce que j’entends par : chez les gays le sexe est comunnautaire pour bien faire comprendre que LUI, le brave, n’appartient pas à cette catégorie : je lui réponds que si je ne suis qu’un multipartenaire, lui n’est qu’un sale pédé après tout Il n’y a personne dont je ne puisse rien attendre ici , je ne suis pas misandre, je suis devenu misanthrope, et mon attachement à la rigueur , au respect de l’autre, ne répond qu’à un seul soucis : ne pas vous ressembler, tous autant que vous êtes ici, sans universalité ni nombre : séropos de la prévention, séroneg de la prévention à l’écoute attentive, ou barebacker “silencieux”, relapseurs occasionnels sans aucune suite ni dans les actes ni dans les idées, tous autant que vous êtes donc : inutiles pour moi, et vous me fatiguez. Il y a un ailleurs. Il me reste encore deux messages privés à lire, la petite leçon de sophie-seronet, les conseils stratégiques d’olivier pour que les autres parlent enfin sans que ma posture les effraie ou les braque.....LOL : on s’oppose en s’associant avec les oppresseurs, Olivier ? En réalité, je m’accroche pour vivre assez lontemps , que le sida soit vaincu, et qu’après , les langues se délient. Parce que je suis réaliste : pour les séropos, l’avenir est COMPLETEMENT BOUCHE, et le moins malheureux n’est pas forcément le plus calme : le séropo moyen est comme le juif conduit au four : un fantôme déjà mort, tué par la prévention. Votre compagnie m’effraie. ZOMBIS ! Allez sauver les autres, les plus menacés: des gens comme moi qui vous riront au nez, je ne vous croirai que lorsque vous aurez l’intelligence de vous sauver vous-mêmes. Pour finir, je suis également convaincu que des acteurs dela prévention comme ceux d’act-up nous ont fait tellement demal qu’ils n’ont eu en conséquence aucune difficulté à imaginer qu’on puisse être violent contre eux, et à attendre aux autres nos intentions, certes ! on le serait à moins. Aides , sans forum pendant des années , a fermé les portes de la visibilité au bareback, qui est le coeur du sida. Ceux-là nous ont fait encore plus de mal, parce que c’est de leur erreur historique , dans les années 87-88, que la catastrophe est venue quand ils nous ont écarté discrètement à coup d’argent public sous condition : quand les séropos se sont fait déposséder de leurs assocaitions par des séronegs ou des médecins salariés. Il faut des “politiques” à la tête des ces associations. Je me moque du statut : je ne recherche que les barebackers, et pas les médecins qui me comprennent ou m’écoutent. je cherche de l’argent, des relais de presse, et pas desmédicaments, et pas des sites confidentiels, pas des forums à cacher où il suffirait prétend-on de cliquer sur un lien pour qu’on nous trouve, après 10ans d’occultation sur le net par Aides ! . Act-up est grillée, mais Aides aussi,à cause de cela : C’est éliminatoire, ce qu’ils nous ont fait. On ne veut pas avoir une porte ouverte, on vous virera , et on remplacera le discours des faits divers de femmes trompées ou des jeunes qui ont bu par des gens responsables un peu plus représentatifs des attentes profondes de la société : un monde sans sida et non pas à coté, une opposition au discours du renoncement dans la prévention et la privation. Cerise sur le gateau : le sida maladie, c’est fini depuis 10 ans : vous mourrez à 60 ans au lieu de 80 ans et encore sait-on jamais, vous dépasserez peut-être..... le VIH n’est un problème que pour ceux qui détestent ceà quoi ils sont apparentés : pédé, toxico, multipartenaires : ceux là vont baver leur indignation sur leur pauvre sort, et s’acharnent à ce que les autres séropos ( ceux du sexe non protégé surtout, mais ceux du sexe tout court !!!! ) ne parlent pas, pour qu’on ne confonde pas les torchons et les serviettes : les “grincheux et autres” : ceux-là on les vire. simple retour des choses.
Portrait de skyline

tu dois avoir raison... je ne suis qu'une idiote d'ado des fois !

(c'est quand même dur de se marrer)

ce commentaire était destiné à jcm. c'est sûr que si tu extraits une phrase c'est douteux. je disais tu n'es pas misogyne il me semble que c'est cette catégorie précise de lesbienne ou de pédé que tu sembles décrire et pas toutes les femmes ou toute les féministes. bref, j'aurais aimé qu'il me réponde, même à me faire dire que je suis un con. pis pour le pronom, mince, j'écris pas une thèse, je post sur un forum. pour l'épistémologie du féminisme on repassera car c'est dur de dire des choses sans que les débats ne s'emportent et j'ai pas le courage d'argumenter en ce moment.

c'est juste que j'aime taquiner léa et jcm. surtout jcm parce que son analyse est fort originale, avec un point de vue et une déconstruction rarement rencontrée (pour ma part). et pourtant je ne suis pas barebacker mais bon j'aime qu'il nous fasse voir les choses à travers cette nouvelle objectivité, pris que nous sommes dans notre étouffement de pensée unique encore trop tradipréventionniste, trop médicalisée et trop psychiatrisante.

puis c'est bien de s'en envoyer plein la gueule sans politiquement correct.

peut-être mon côté libertaire ?

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

je ne crois pas que se faire contaminer inclu obligatoirement l'envie de contaminer les autres.  (le mythe su séropo contaminateur.

Peut-être tu mélanges avec les vampires. Oui, une fois que tu as été mordu par un vampire tu deviens vampire toi-même (mais je ne suis pas sure que l'histoire des vampires est trés scientifique).

Maintenant baiser sans capote t'expose à toutes sortes de risques: attrapper le sida, le refiler à quelqu'un, attrapper d'autres souches du virus, attrappper d'autres MST qui ajoutées à ton Sida ne te feront pas du bien, ou une hépatite.

Moi je touve ça moins agréable que de boire du YOP. 

le neud de cette histoire de bareback c'est l'irrationalité profonde, mais c'est vrai que dés qu'on parle de sexe et de mort la boussole s'affolle.

à part ça "bareback" ça veut dire "monte à cru". Pas "baise entre seroneg". Ca c'est un mensonge.

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

Ton mél est passionant, la violence de ta logorhée,  et j'espère que des chercheurs plus qualifiés que moi pourront s'en servir pour expliquer mieux le goût des pratiques à risque, et faire de meilleures cmpagnes de prévention.

Quand la nouvelle de la capote est sortie, je n'étais pas contaminée mais j'avais beaucoup d'amis malades. Certains étaient déjà mort. J'ai encore devant les yeux le visage de ces amis qu'on ne reconnaissaient presque plus.

L'ami qui m' a fait une crise sur la capote, il est mort. Je l'adorai c'était comme un frére.J'aurai préféré qu'il mette le préso plutôt que de mourir. Oui, je condamnais ces pratiques mais de là à l'envoyer au pal! Tu vois comment tu démarres au quart de tour?

préservatif=pal drôle d'équation. Tu connais un acteur de prévention qui veuille empaler les barebackers?Tu es une victime?

Ton texte oblitére complétement que la vogue du sexe à risque est arrivée avec les tri-thérapies. Quand les gens mourraient comme des mouches qui aurait osé tenir ce discour?

Maintenant les africains avaient rebaptisé le Sida "syndrome pour décourager les amoureux", toi c'est la capote que tu incrimines. Elle a servi contre les MST mais surtout pour empêcher les femmes d'avoir des grossesses indésirée. Une jeune femme qui s'évite un avortement en mettant le preservatif est-elle anti sexe?

C'est drole sur internet il y a un bout de télé (chez Ardisson ou une horreur semblable) ou Alain Soral s'attaque aux femmes qui se font avorter (c'est vrai qu'elles feraient mieu de mettre la capote et s'éviter une interruption de grossese). mais quelques instant aprés il dit que le préservatif nuit au fantasme...

Ce qui est interessant -obscurément je suis sure qu'il y a un lien- c'est que tes tirades anti-capotes ressemblent un peu à celles de la hierarchie catholique. Tu incrimines le puritanisme de certaines lesbiennes féministe, mais toi en es-tu loin toi qui veut absolument mêler le sexe, l'amour, à la mort, aux prises de risques, au mépris de l'autre etc...

C

Portrait de sonia

Tu veux dire que la science a remplacé le condom plastique par un préservatif "chimique" à base de tri?.. mais alors, il faut s'en prendre aux chercheurs et médecins suisses Hirschel et Vernazza qui ont établi l'indetectablilité de la cv et la non infectiosité. La fin du tout préservatif "sortez couverts' approche, mais vanter les progrès de la médecine n'est rien en comparaison avec l'énorme pub dont bénéficie une molécule phare le Viread! dans les milieux bareback américain, en particulier la communauté de los angeles, les partenaires seronegs et serointerrogatifs prennent un cachet de tenofovir pour avoir ds relations non protégées et celà fait plus de deux ans qu'ils adoptent la sexualité médicalement assistée lol

Question : si le sida devenait une chronique courante, le mouvement bareback survivra-t-il ou est ce la fin d'une mort annoncée?

...sus t'y vas?

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a polémique là-dessus.

Effectivement c'est un soulagement d'apprendre qu'avec une charge virale indétectable les risques de transmissions sont réduits...D'autres études (mon bagage scientifique est réduit) ont depuis corrigé cette annonce. La charge virale évolue constamment chez l'individu, par exemple...J'en reste au préso.

Pour les millieux barebacks américains (ah l'Amerique, ce beau pays, si peu puritain, si tolérant) puis-je me permettre de dire que je trouve ahurissant qu'un seroneg  préfére s'avaler du ténovir -un médicament loin d'être anodin, avec des contre-indications, des effets colltéraux (j'en sais quelque chose)- avec des résultas hypothétiques (il y a eu une étude sur les transmissions chez les séronegs qui prenaient du ténovir?- plutôt que de mettre le préso me montre bien l'irrationnel des barebackeurs...

On pourrait imaginer un monde où l'interdit serait la capote et le ténovir prés-baise obligatoire, ou de méchants transgresseurs mettraient des capotes en cachette...peut-être est-ce le cas au Vatican?

Portrait de micheltlse

A jcm2 qui s’obstine dans son discours (d’adieu ?) en refusant toujours de répondre aux questions statistiques qui étaient ce discours.

Après la question toujours sans réponse sur le risque prédominant de contamination chez les couples sérodifférents, c’est ici  le ratio entre vies perdues (celles que tu passes allégrement par « pertes et profits », merci pour elles, c’est cela sans doute ta vraie conception de la «relation à autrui ») et les vies gagnées où manquent cruellement des statistiques précises. L’idéologie en est à ce point auto-suffisante qu’elle n’a pour but que de se répéter sans vraiment apporter pour l’instant le moindre élément rationnel, toi qui accorde par ailleurs tant de confiance à la science. Serais-tu donc "l’esclave aveugle" de la science ?

Il n’est certes pas interdit et même de la plus grande importance de s’interroger effectivement sur l’impact des politiques de prévention passées tant sur leur efficacité que sur les stratégies commerciales des labos pharmaceutiques, mais assez vain de fustiger vingt ans de politique de prévention avec la kapote sans proposer la moindre alternative au regard de l’histoire. Serait-ce l’abstinence prônée par « celui qui parle à ta place » mais qui n’est pas ton ami ? Fallait-il donc laisser mourir et attendre sur la seule hypothèse (et selon toi la certitude) que la science nous aurait sorti un vaccin dans…  dans combien de temps au fait ? Serait-ce donc çà la conclusion logique de ta balance comptable des vies humaines ?

« Je ne suis pas séropo, je suis barebacker, j’en ai rien à foutre des séropos, je suis BAREBACKER. La seule communauté séropo qui puisse jamais exister, c’est la communauté bareback, séropo ou non, celle qui est transparente, le bareback est l’essence de la séropositivité même, celle qui fait comprendre le cœur du “problème”, et pas ses épiphénomènes tromperies, sang contaminé ou autres, que je passerai par perte et profit comme les victimes contaminées à leur insu qui nous ont bâillonné pour avoir leur “justice” et leur bonne image sociale, que de toutes façons la société ne leur accordera jamais ni à nous ni à eux ».

C’est bien parce que la société ne nous accordera jamais une bonne image que la kapote aura du moins évité le bucher à ce qu‘elle aurait elle-même décidé d’identifier comme la communauté idéale bouc-émissaire : ce fameux « juif conduit au four »... A-t-on conduit au four un seul séropo ou même barebacker ? Sans la kapote, je doute fort que tu serais encore vivant, victime martyre hélas inutile d’une déferlante anti sidaïque. Le Pen au second tour des présidentielles surfant non seulement sur l’immigration, la sécurité mais aussi le bareback établi comme stratégie de pression sur les labos : est-ce être lâche de ne pas avoir voulu ajouter au virus un poison mortel ? Sidaïque et camps qui leur seraient dédiés : as-tu oublié l’histoire ? Le « séropo moyen », comme tu le dis, ô être supérieur,  s’est précisément mobilisé pour ne pas aller au four !

Aujourd’hui, certaines associations acceptent, « enfin », pourras-tu légitimement regretter, de reconnaître sans jugement moral le bareback. Faut-il les agresser à ce point et décourager leur action ? Du reste,  tu « n’attends que l’apparition de la première association qui sera intelligente et dira “séropo =bareback” et nous regroupera » et ajoute que tu risques d’attendre longtemps ! Au lieu de discourir pendant des heures et depuis tant d’années perdues, et accessoirement de jeter l’anathème sur toutes les autres associations et séropos qui ne te ressemblent pas, mais qu’attends-tu donc pour la créer cette association ? Pas vraiment besoin de beaucoup d’argent pour çà. Puisque tu détiens cette vérité intérieure depuis plus de 20ans, pour ne pas avoir créé cette association, tu es un "connard" aussi respectable que ceux sur lesquels tu jettes la violence de ta rancœur. Un entiment de culpabilité pourrait-il donc expliquer la violence de tes propos ?  Mais c’est vrai que tu vois plus grand : une espèce de putsch avec du fric, des politiques et de la presse. Séronet est évidemment la tribune rêvée pour déclarer aux séropos que tu n’a rien à foutre d’eux. Autre exemple de ta conception d’une vraie « relation à l’autre ». Et c’est toi qui te dis victime de dépossession ?

Requiem in pace.

 

 

 

Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

"le séropo moyen est comme le juif conduit au four : un fantôme déjà mort, tué par la prévention"

extrait de la diatribe de JCM2... Vous trouvez toujours que les sectataires du bareback ne délirent pas? Je trouve que ce délire particulier ne sent pas bon.

drôle d'équation: capote=zyclon B, prévention=nazisme. Je trouve ça un peu douteux, pour le moins.

Vous allez encore plus mal que je croyais...

je souhaite shanatova à nos amis juifs.

Portrait de grincheux

                          

                      Shana tova - שנה טובה

 http://www.youtube.com/watch?v=6ZLq_JB8H44

Portrait de micheltlse

Il n' y a, à mes yeux, dans le post de jcm2, dont j'ai écris par ailleurs ce que j'en pensais, aucun antisémitisme. en revanche, la comparaison prévention  = nazisme est évidemment des plus outrancières, révélatrice surtout de la stigmatisation dont les barebackers ont longtemps étaient les victimes et dont je ne suis pas, si tant est que je doive le préciser.. sur ce point, je peux quand même témoigner qu'il est faux de prétendre que ce phénomène est nouveau et qu'il ne serait apparu qu'avec les trithérapies. ce qui est exact c que des voontaires de aides que je conais n'ont pas attendu la mise en place de la rdr et les études suisses publiées pour appliquer à eux-m^mes une RDR personnelle dont je n'ai pas compris en son temps la pertinence. Je pense ici à un volontaitre pazrisien rencontré dans les années 1990. tu as raison de t'apercevoir que certains barebackers vont bien plus mal que tu ne le croyais et que je ne le croyais aussi. jcm2 refuse ce qu'il appelle la main désormais tendue publiquement par aides. dont acte. il n'en pose pas moins des questions pertinentes sur les effets des politiques de prévention tout kapote sur les labos sur le long terme mais dans une logique définitivement accusatrice qui ne tient pas compte des conditions sociales et historiques de l'élaboration de ces politiques et je mets en avant les risques encore plus désastreux qu'une politique sans kapote aurait pu avoir sur les séropostifs. c un débat qui mérite effectivement modération, la prise en compte de la souffrance de chacun mais aussi des données statistiques qui rationnaliserait un tant soit peu un discours de souffrance.
Portrait de CAROLE

merci à toi Micheltlse, peut être reviendrons nous sur le site en éspèrant des jours meilleurs.je t'embrasse
Portrait de lea-mûre-trans-seroplus

Je pense effectivement que JCM2 n'est pas antisémite.

Mais son délire -je suis désolée je n'y vois rien de rationel- en arrive à des équations qui minimisent la Shoa des juifs et des tsiganes (et les déportations et assassinats d' homos et d'autres). Dire: tenir un discour de prévention c'est du nazisme, c'est minimiser sacrément ce que fut le nazisme.

Passons.

Croyez-vous qu'on puisse étendre à la sécurité routière à la RDR et à l'idéologie "écoutante"?

Quand quelqu'un vous dit que c'est merveilleusement politiquement incorrect de remonter saoul  les autoroutes à contre courant ne pensez-vous pas qu'il faille lui dire "non ce n'est pas bien, pour toi et pour les autres? Qu'il faut faire une échelle des risques: conduire saoul c'est plus dangereux que conduire pas saoul,

Comparaison n'est pas raison, le Sida et la prévention routière n'ont pas grand chose à voir...

je croyais que dans une communauté la réprobation massive

était une défense efficace. Je me suis trompée. Ce qui a fait le plus de mal aux barebackeurs

c'est la lassitude des médias. Vous allez une fois à la télé en disant "vive la baise sans capote", on vous trouve drôle et vous correspondez au mythe du séropo-contaminateur, vous y allez une deuxiéme fois, une troisiéme fois, la quatriéme ça lasse et même Ardisson ne veut plus de vous.

Récemment une amie a été opérée d'un cancer du fumeur, on lui a retiré un poumon. ça faisait un bout de temps que je l'emmerdais là dessus, en vain. Elle me sortait même des arguments comme quoi les fumeurs vivaient plus longtemps que les autres...Ce n'était pas de l'ordre du rationnel.Recemment nous nous sommes retrouvés à une terrace, une jeune femme lui a demandé si elle pouvait fumer. Mon amie  dit "bien sur, mais vous savez on vient de me retirer un poumon".Je pense que ça a fait réfléchir cette jeune femme.

Oui quand une personne séropo explique à une personne seroneg que le Sida, c'est pas génial, ça a une action. Et ça n'a rien d'accusateur.

C'est trés bien de dire ça est moins dangereux que ci, mais n'est-ce pas inciter les gens à prendre des risques inutiles? Je trouve ça ahurissants que les professionels du Sida abandonnent la politique du tout capote (faut-il abandonner la distribution de préservatifs, ça fera plaisir au pape?) pour des idées que je trouve fumeuses...

N'est-ce pas conforter le mythe du séropo-contaminateur? C'est drôle j'ai démarré cette discussion sur ce théme et on parle surtout d'autres choses, avec les éternels berbakeurs qui vous traitent de nazi.

Portrait de saraconor

sinon, Cm2 est-il rongé par la culpabilité?

Portrait de olivier-seronet

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